قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 11 أيلول/سبتمبر 2021 09:30

L'immunité des vaccins pourrait durer plusieurs années

كتبه  Par Céline Deluzarche
قيم الموضوع
(0 أصوات)

Nous n'avons pour l'instant que six mois de recul sur la vaccination contre la Covid-19, mais certains indices laissent penser que les vaccins pourraient nous protéger pendant des années, voire toute la vie.

Les patrons de Pfizer et de Moderna ont beau nous dire que des rappels seront nécessaires, l'affirmation n'a jamais été confirmée de manière scientifique. Et selon une nouvelle étude prépubliée dans Nature, ce serait même parfaitement inutile, du moins tant que le virus n'évolue pas beaucoup au-delà des variants actuels.

Cette étude, qui s'est penchée uniquement sur les vaccins à ARN (Moderna et Pfizer), a examiné les ganglions lymphatiques de 14 patients ayant reçu deux doses de vaccin. Ces ganglions lymphatiques, situés dans différents organes, constituent une sorte de « camp d'entraînement » des cellules immunitaires, où elles prolifèrent et se spécialisent. Les chercheurs ont constaté que 15 semaines après la première dose, le centre germinal des ganglions lymphatiques (la microstructure où la réponse immunitaire se mature) était toujours très actif et que le nombre de cellules T mémoires qui reconnaissent le virus n'avait pas diminué.

Le vaccin, une protection à vie contre le coronavirus ?

« Le fait que la production de cellules se poursuive pendant près de quatre mois après la vaccination est un très, très bon signe », assure au New York Times Ali Ellebedy, coauteur de l'étude. « L'activité dans les centres germinaux culmine généralement une à deux semaines après l'immunisation, puis décline ». De plus, les anticorps produits s'étaient adaptés au virus initial comme aux différents variants. Ce résultat suggère qu'une grande majorité des personnes vaccinées seront protégées à très long terme, affirme le scientifique. En théorie, l'immunité contre le coronavirus pourrait même durer toute la vie si d'autres variants plus préoccupants n'apparaissent pas.

Une étude prépubliée en 2020 avait déjà montré qu'une infection au SARS-CoV-2 produisait une réponse immunitaire forte et durable (voir ci-dessous). Il semblerait donc que ce soit la même chose avec les vaccins, du moins les vaccins ARN. Mais, même le vaccin AstraZeneca pourrait induire les mêmes effets : d'après une étude de l’université d’Oxford, la production d'anticorps contre le SARS-CoV-2 reste élevée pendant près d'un an après l'administration de la première dose. Cela n'empêche pas certains pays de préconiser une troisième dose de vaccin, alors que de nombreux habitants dans le monde n'ont même pas eu accès à une première injection.

La quantité d'anticorps neutralisants développés par les patients après une infection au SARS-CoV-2 est terriblement variable au fil du temps et selon les personnes. Certains ne vont quasiment jamais en produire, tandis que d'autres voient leur réponse immunitaire se renforcer au fur et à mesure. Un futur casse-tête pour identifier qui aura besoin d'un rappel de vaccin.

Combien de temps est-on protégé après avoir été infecté par le coronavirus ? Quelques semaines ? Quelques mois ? Ou bien plusieurs décennies ? Impossible pour l'instant d'avoir une certitude, l'épidémie ayant débuté que depuis un peu plus d'un an. Une récente étude parue dans Science estime que la mémoire immunitaire (anticorps neutralisants, lymphocytes B et T) est présente jusqu'à huit mois après l'infection. Une autre étude américaine avait, elle, suggéré que cette mémoire immunitaire pourrait durer « des années » (voir notre précédent article, ci-dessous).

En réalité, la réponse est : cela dépend des personnes. Des chercheurs de la Duke-NUS Medical School de Singapour ont ainsi constaté des variations stupéfiantes dans la vitesse à laquelle diminuent les anticorps : chez certains patients, il n'en reste plus au bout de quelques jours, tandis que chez d'autres, ils pourraient perdurer pendant « des décennies ». L'équipe a suivi 164 patients à Singapour pendant six à neuf mois après leur infection au SARS-CoV-2. Ils ont analysé leur sang pour mesurer la quantité d'anticorps neutralisants et de lymphocytes T, puis ont construit un algorithme afin de prédire les trajectoires des niveaux d'anticorps au fil du temps.

De 0 à 14.881 jours

Les patients ont ensuite été répartis en cinq groupes en fonction de la cinétique de leurs anticorps :

  • le premier groupe (11,6 % des patients), appelé groupe « négatif », n'a jamais développé d'anticorps neutralisants détectables ;
  • le groupe à « déclin rapide » (26,8 %) présente des niveaux précoces d'anticorps mais diminuant rapidement ;
  • le groupe « lent déclinant » (29 %) conserve des anticorps jusqu'à six mois, mais déclinant assez vite ;
  • le groupe « persistant » (31,7 %) affiche une relative stabilité du niveau d'anticorps jusqu'à 180 jours ;
  • le groupe à « réponse retardée » (1,8 %) montre une augmentation marquée des anticorps neutralisants pendant la convalescence tardive.

Ce dernier groupe, qui suscite les interrogations des auteurs, n'est cependant pas représentatif (il ne compte que trois cas). Le groupe « persistant », qui représente près d'un tiers des patients, pourrait en revanche voir son immunité durer entre 326 et... 14.881 jours, selon le modèle algorithmique. Soit une protection potentielle de 40 années ! Une projection qui sera longue à vérifier « mais qui n'est pas complètement irréaliste compte tenu du fait que des patients infectés au SARS de 2003 possèdent encore des anticorps neutralisants 17 ans après », insistent les chercheurs.

Pas d’anticorps ? Pas de panique

Ces chanceux patients sont toutefois ceux ayant connu une infection plus sévère, avec notamment de forts niveaux de cytokines inflammatoires. À l'inverse, ceux ayant subi peu de symptômes voient leur niveau d’anticorps décliner plus rapidement. Mais rassurez-vous : même avec très peu d'anticoprs, vous pourriez quand même être protégé contre une réinfection. Dans leur étude, parue dans The Lancet Microbe, les chercheurs constatent que tous les patients testés, y compris ceux du « groupe négatif », présentent une immunité prolongée aux lymphocytes T au moins six mois après l'infection initiale.

« Cette étude nous rappelle que nous réagissons tous différemment à l'infection, souligne Laurent Renia, professeur à l'Agence pour la Science, la Technologie et la Recherche de Singapour. Elle pourrait aussi remettre en cause la stratégie vaccinale : si l'immunité fournie par les vaccins diminue comme celle des anticorps produits naturellement, un rappel annuel pourrait être nécessaire [chez certaines personnes] pour prévenir de futures épidémies de Covid-19».

La question de la durée de l'immunité dans la Covid-19 est primordiale pour espérer mieux comprendre l'évolution de la pandémie. Faible, elle ne permettra jamais d'arriver à une immunité collective. Si, en revanche, cette immunité dure des années, on peut espérer que le virus s'éteindra de lui-même faute de combattants. Malheureusement, les différentes études sur le sujet sont contradictoires. Car l'immunité est bien plus compliquée qu'une simple histoire d'anticorps.

Pas un seul jour ou presque sans que ne tombe une nouvelle étude sur la durée de l'immunité au coronavirus. Certaines plutôt rassurantes, mettant en avant un niveau d'anticorps significatif après plusieurs mois, d'autres alertant au contraire sur la faible durée de ces anticorps, notamment chez les personnes asymptomatiques ou ayant développé des formes peu sévères. Certains patients n’en développent même pas du tout ! Or, cette question est fondamentale si l'on veut entrevoir la fin de l’épidémie : si la durée de l'immunité est faible, il faut s'attendre à des vagues successives sans fin et à devoir multiplier les rappels de vaccin. Si, au contraire, elle dure des années, le virus disparaîtra lorsque suffisamment de personnes auront été immunisées.

Les anticorps : seulement une petite partie du tableau immunitaire

La majeure partie des études se focalisent sur les anticorps qui apportent la réponse la plus directe et la plus rapide pour combattre les virus. Sauf que le système immunitaire est bien plus complexe que cela et dispose d'autres moyens pour se protéger. Une large étude, encore non relue et publiée sur le serveur bioRxiv, suggère qu'en prenant en compte l'ensemble de la réponse immunitaire, nous pourrions être protégés du coronavirus pendant « des années », voire « des décennies ».

Les chercheurs se sont penchés sur les quatre principales composantes de la réponse immunitaire, à savoir les anticorps, les lymphocytes B, ainsi que les lymphocytes T CD8+ et T CD4+. Les échantillons ont été prélevés chez 189 patients américains, âgés de 19 à 81 ans, la plupart présentant des symptômes légers. Non seulement les chercheurs ont noté une baisse relativement modeste des anticorps 6 à 8 mois après l'infection mais ils se sont aperçus que le nombre de cellules B était en hausse -- une surprise non anticipée. Les cellules T ne montrent elles aussi qu'une légère et lente diminution, ce qui laisse espérer une persistance à long terme. « Cette étude est la première à tracer la réponse immunitaire de manière aussi détaillée », se félicitent les auteurs.

Lymphocytes B et T : une immunité au long cours

Ces résultats encourageants sont en ligne avec d'autres études. Il a ainsi été montré que des survivants de l'épidémie de Sras de 2003 ont encore des anticorps neutralisants 17 ans après. Une autre étude de l'université de Fribourg (Allemagne) montre que les patients atteints de Covid-19 développent une réponse immunitaire puissante par l'intermédiaire des lymphocytes T CD8+, capables d'éliminer les agents pathogènes même en l'absence d'anticorps.

Contrairement à la réponse humorale produite par les anticorps neutralisants, l'immunité conférée par les cellules B et T n'est toutefois pas stérilisante, c'est-à-dire qu'elle n'empêche pas d'être à nouveau infecté. Mais elle est suffisante en théorie pour empêcher une forme grave de la maladie. Cette protection serait d'autant plus efficace, selon les auteurs de l'étude, que le Sars-CoV-2 se diffuse relativement lentement dans l'organisme, laissant le temps au mécanisme immunitaire de réagir. « Le coronavirus est arrêté suffisamment rapidement pour que non seulement vous ne ressentiez aucun symptôme mais pour que vous ne soyez pas infectieux », assure Alessandro Sette, chercheur à l'Institut d'immunologie de La Jolla et coauteur de l'étude.

L'avantage des cellules immunitaires par rapport aux anticorps, c'est qu'elles sont produites en grande quantité et ne déclinent pas trop au fil des ans. « Il n'y a aucun signe que les cellules mémoires puissent soudainement s'effondrer. Habituellement, on observe une lente décomposition au fil des ans », indique Akiko Iwasaki, immunologiste à l'université de Yale et interrogé par le New York Times. « Il n'est pas déraisonnable de penser que ces composants de la mémoire immunitaire durent des années, voire des dizaines d'années », confirme son collègue Deepta Bhattacharya, de l'université d'Arizona. On n'a toutefois pas encore réussi à déterminer quelle quantité d'anticorps ou de cellules immunitaires est nécessaire pour offrir une protection suffisante. Ce taux pourrait lui-même être très variable selon les individus. La réponse à la durée de l'immunité ne sera peut-être jamais tranchée.

Lien : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-immunite-vaccins-pourrait-durer-plusieurs-annees-83472/

قراءة 787 مرات آخر تعديل على الأربعاء, 15 أيلول/سبتمبر 2021 09:14

أضف تعليق


كود امني
تحديث