Afaf Aniba va poursuivre l'écriture inshâallah dans les semaines à venir des épisodes du roman "La camée de la princesse voilée", nous republions ici le premier épisode pour donner un repère à nos honorables lecteurs.

Guettez je vous prie bientôt inshâallah l'épisode numéro 8, merci à vous.

Et vous pouvez lire l'épisode 7 à travers ce lien :

http://www.natharatmouchrika.net/index.php/latin-articles/en-francais/item/3559-la-camee-de-la-princesse-voilee-7

Sous la fraîche lumière matinale au premier étage de l’ancien manoir Woodfree, Michael travaillait sur le nouveau catalogue du musée du prince des Chevaliers Wood. Il avait une vue superbe sur le parc et le lac Bruwstick au loin. Le silence qui régnait dans la vieille demeure familiale était reposant, l’isolement de l’endroit accentuait l’effet de sérénité balayant les halls, les allées et les serres.

A cette heure, il ruminait une pensée « Comment décrire une chose que je n’ai jamais vu ? » Se disait-il. Sur le vaste bureau, son assistant avait déposé la veille un grand nombre d’objet à exposer entre autre un minuscule coffret.

« Commençons par là. »

En prenant l’objet, il n’eut qu’à pousser un petit loquet et le coffret en argent s’ouvrit, une mystérieuse camée s’offrit à lui.

Ebahi, il fit :

-Une camée !

 Il reconnut un dessin de rayon solaire cernant un voile dissimulant délicatement des yeux de femme. « Extraordinaire ! Se dit-il le visage ne se révèle pas mais ce n’est ni une Irlandaise ni une Anglaise ! »

Reposant la camée, il se mit à réfléchir. Il était sûr d’un fait ce coffret faisait partie indéniablement  des possessions de son ancêtre, ce n’était pas du tout un trophée de guerre. « C’est vraiment singulier, Ronwell Wood n’avait pas d’attache féminine, il a vécu jusqu’à la fin seul. » Songea Michael. A nouveau, il prit la camée, les traits saisissant de la dame l’intriguait au plus haut point, soudain comme un rayon de soleil passa sur les yeux !!

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Beit Almakdess-Jerusalem 1190 de l'ère Chrétienne

L’oncle maternel de la princesse Chams regardait l’air distrait le dôme doré de Qoubat Assakhra, la voix mélodieuse de sa nièce vint rompre sa rêverie :

-Il faut que j’y aille.

Il contempla un moment le beau visage de sa jeune parente, il lut la détermination et le ton farouche de la  princesse était éloquent, elle ira jusqu’au bout  

Il n’avait pas d’autres argument que de lui rappeler la recommandation du Sultan Salah Eddin :

-As-tu prévenue le Sultan ?

-Non, je connais d’avance sa réponse, répliqua la jeune princesse de dix-sept ans.

-Et tu passes outre ? Fit le ton interrogateur Thiaa Uddin

-Ai-je le choix et d’ailleurs la route de Akka est sûre, riposta Chams en s’apprêtant à quitter le lieu.

-Bien Chams, tu dois assumer ton acte car moi je me dessaisis de toute responsabilité.