En embarquant peu de temps après à bord du vol China Air Vh6300, Hanan D. arrivée devant son siège, cala son sac à dos au-dessus de sa tête dans un tiroir encastré puis prit place. L'avion s'emplit peu à peu mais le nombre des passagers était restreint à cause de l'espacement.

L'appareil en décollant, laissa dans une obscurité brillante de milles feux une capitale Chinoise endormie. Elle décida de se reposer et de dormir. Le vol durerait plusieurs heures à destination de Singapour.

Là-bas, elle apprit que pour une raison technique, elle devait continuer son voyage sur les lignes de South African Airways, son billet avait été transféré automatiquement. Pendant le transit, elle observa de loin les mesures sanitaires au poste de police des frontières et comment l'aéroport international de Singapour était quasi vide, très peu animé en raison de l'arrêt du trafic aérien.

Assise, elle notait "On a ce sentiment accablant que le monde s'est arrêté de vivre, tout est à l'arrêt et l'anxiété qui se lit sur les visages partout exprime une inquiétude profonde. Le mal Chinois si insidieux va t-il durer dans le temps et combien de vie doivent être sacrifié pour en arriver à bout et est-ce que l'humanité aura raison de cette pandémie ?"

Hanan D. avait cette conviction profonde, que à moins de s'unifier devant deux dangers imminents l'hégémonie Chinoise et le réchauffement climatique, l'humanité ne pourrait relever aucun de ces défis et l'Afrique ce continent si désavantgé par rapport à d'autres continents s'il n'oeuvrait pas pour son propre salut avec ses propres cerveaux et ses propres moyens, le pari du progrés et de la prospérité pour tous les Africains serait perdu.

Le vol dura huit heures, à Nairobi son frère l'attendait mais elle le salua de loin. Car elle devrait être isolée durant une semaine dans un centre sportif avant de pouvoir retrouver les siens.

Elle dut faire preuve de patience en prenant son tour pour un test antigénique du Corona Covid-19 et dut payer le séjour de son isolement.

Elle effectua plusieurs appels, à commencer par son frère et sa soeur. Contactant l'un des rédacteurs en chef avec lequel elle avait collaboré durant la dernière année, elle lui apprit son séjour en Chine, il n'en revenait pas :

-Incroyable mais à notre dernière conversation, vous ne m'avez aps mis au fait de votre projet, lui dit-il.

-Je ne voulais rien dire à dessein, je voulais mener toute seule et dans un black-out complet ce reportage, lui répondit-elle et je dois être claire, ce travail que j'ai fait n'est pas un scoop et  doit être publié en plusieurs épisodes.