Le roi Anglais avec amertume se sentit dépassé, depuis son intronisation, il avait à peine séjourné deux mois en Angleterre, trop engagé à conserver ses possessions Françaises et à mener une croisade pleine de déconvenues.

-Je m'appuie sur des hommes tel que vous comte, si nous voulons le bien commun, nous devons faire front uni, déclara t-il le ton grave.

-Majesté, il y a urgence nos côtés occidentales sont maintenant régulièrement l'objet d'attaques des barbares Celtes.

-Je ne le sais que trop bien, je suis ici pour libérer Saint Jean d'Acres et repartir et pour cela, je dois avoir mes meilleurs hommes près de moi et vous êtes l'un d'eux comte.

***********************

Michael Wood penché sur le miniscule coffret suivait l'exposé de James Artney :

-Dans ce cas précis, il nous est difficile de déterminer le nom de l'orfèvre mais on peut plus ou moins situer l'époque de fabrication, en examinant de près cet effeuillage délicat en argent nous avons une idée de l'époque car cette technique était utilisé en 1155 de l'ére Chrétienne, dans les cours des princes Celtes, et l'orfèvre ne signait pas encore son oeuvre et le genre de travail qu'il exécutait était généralement fait sur commande.

-N'y a t-il pas un recencement de ces experts artistes ? Il me semble que la chose est plausible, avança le jeune conservateur.

-Non, fit Artney en secouant la tête,  mais c'est un projet en cours.

Observant un court instant son vis-à-vis, Michael s'exprima :

-Le prince des chevaliers pouvait recourir aux nobles Celtes, et une revue de ses campagnes guerrières, suffit à démontrer qu'a de rares intervals, il séjournait avec ses hommes les plus proches non loin des cours princières. Je dois pouvoir repérer dans  le récit de ses pérégrinations  un arrêt qui correspond à cette date approximative.