Décidant de sonder les murs un à un, Chamss s'était souvenue qu'ne partie basse de la prison affleurait l'eau de la mer. "Il doit y avoir certainement un effritement de la roche mais voilà est-ce que mon cachot  correspond à ce schéma ?"

Cm par cm, elle palpait et poussait de toutes ses forces entre les interstices des grosses pierres, elle dut à la fin se résigner au faîte qu'aucune évasion n'était possible.  A chaque mouvement dans le couloir sombre, elle collait son oreille à la porte massive dans l'espoir de comprendre ce qui se passait à l'extérieur. A son grand désapointement, l'échange de paroles était lointain et incompréhensible.

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Réunis en un conseil de guerre, le roi Anglais constata très vite que le désaccord régnait et la position la plus virulente était celle du gouverneur :

-Une trêve n'a qu'une seule signification pour un homme tel que Saladin : la reddition et cela est hors de question Majesté.

-Nous ne pouvons aller à un arrêt des hostilités, c'est donner à l'ennemi l'opportunité de renforcer ses rangs, nous devons au contraire penser à le prendre de travers, fit le duc Ravenshild le chef de l'armée croisée de Akka.

-Et comment je vous prie ? Demanda le roi.

-Pourquoi ne pas faire appel aux soldats Français qui sont arrivés à Antalius il y a un mois pour contenir les cavaliers musulmans ? S'enquit le conseiller du gouverneur Alix Drowning.

-Pas question, les Français ne donneront rien contre une concession de nos privilèges rétorqua le roi.

-Nous avons toujours l'amitié de l'empereur Andronic premier, il peut être d'un grand secours, opina encore Drowning.

Le ton désapprobateur, le comte Doggen répliqua :

-Vous oubliez que le premier serviteur de Andronic 1 est Gustav Hardenish, un homme qui ne s'embarrasse pas de préambule pour s'allier aux Ayubiddes !