قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 17 تشرين2/نوفمبر 2013 15:10

Et la vie continue à Sarajevo…

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(1 تصويت)

Quand mon éditeur Français m’annonça le 31 mars 2010 dernier que mon livre « Et la vie continue à Sarajevo… » sortira le premier avril en France, j’ai loué Allah en disant « Allah Akbar » « Allah Akbar », « Tu m’as comblée Oh Allah. »

« Et la vie continue à Sarajevo… » est le premier roman au contenu islamique qui est publié en Occident à ma connaissance.

Dans ce roman écrit entre 1993 et 1995, j’ai procédée à une vaste recherche sur les origines du conflit de Bosnie-Herzégovine. J’ai travaillée sur une documentation politique, médiatique historique et religieuse et j’ai eu l’occasion de rencontrer à la même époque un Bosniaque Musulman membre de comité de solidarité Bosno-Algérien qui résidait en Algérie et le second Bosniaque était arrivé sur Alger fuyant le siège de Sarajevo, le premier je l’ai reçue avec mon regretté Père qui était hautement solidaire avec nos frères et sœurs Bosniaques et le second je lui ai rendu visite avec madame Lardjane mon amie au siège du comité de solidarité Bosno-Algérien.

Tous deux m’ont énormément aidés pour situer le personnage principal Inès Kirvitc.

Dans un monde où les bouleversements se font à une cadence folle, il était primordial pour moi de parler de la tragédie que vivaient des musulmans qui se sont retrouvés à couteaux tirés avec des voisins et frères Serbes et Croates. Pourquoi l’Union Européenne n’est pas intervenue efficacement ? Pourquoi l’indépendance de la Slovénie et la Croatie a été reconnue alors que l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine a été refusée ? Pourquoi l’embargo des armes déclaré par l’Onu sur les protagonistes du drame était déficient avec les Serbes qui recevaient eux régulièrement des armes du pouvoir fédéral à Belgrade ?

Pourquoi les pays Arabes et Musulmans se sont solidarisés du bout des lèvres avec leurs frères et sœurs des Balkans ou comme l’a si bien dit le regretté président Izet Begovitc : «  Ils ont des armes qu’ils stockent dans leurs entrepôts au lieu de nous les donner pour nous défendre légitimement. »

C’est pourquoi je considère que l’étude que j’ai faite avec l’aide d’Allah a été le travail de fond de tout le roman. Je me suis glissée dans la peau de Inès Kirvitc professeur de langue, sœur unique entre trois frères Jâafar, Âaref et Qacem Kirvitc. J’ai brossée la vie d’une famille assiégée à Sarajevo pendant 72h, le personnage de Patrick Bright un reporter Irlandais ami de Jâafar Kirvitc diplomate Bosniaque l’autre frère résidant à Londres représentant le gouvernement Bosniaque à Sarajevo.

J’ai tenté d’être humaine, en racontant les atrocités d’un siège, les malheurs d’un enfant Naïm qui se retrouve seul au monde avec une jambe coupée et l’autre gravement atteinte. Je vivais avec Inès Kirvitc ses craintes, ses espoirs et ses peines, cette jeune femme si sympathique et si énergique ! Il était difficile pour elle de comprendre la haine des autres, ces Serbes qui ont vécus avec eux côte à côte durant des siècles. Comme c’était pénible de trancher là où l’incertain commande à tout !

Bright cet Européen qui avait entrepris un voyage en plein cauchemar, évoquait avec une grande peine lui aussi le drame de ces Bosniaques tranquilles privés du droit de décider de leur sort en toute souveraineté.

« Et la vie continue à Sarajevo… » mets chacun devant ses responsabilités et répond à la sensibilité des Bosniaques, des musulmans hommes et femmes qui ont malgré tout  résistés à la logique des criminels, le dossier Bosniaque n’est pas fermé car les blessures sont encore béante et si les tribunaux de Nuremberg ont prononcés l’exécution des hauts dignitaires Nazis, aucun tribunal européen ou international n’a puni comme il se doit les responsables de l’épuration ethnique en Bosnie, personne jusqu’ici n’a eu le courage d’aller aux fond des choses et nommer les choses par leurs noms.

« Et la vie continue à Sarajevo… » Afaf Aniba, Edition Ilv avril 2010 167 pages, la couverture conçue par Mohamed Amine Aniba.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

قراءة 2039 مرات آخر تعديل على السبت, 20 حزيران/يونيو 2015 08:48

أضف تعليق


كود امني
تحديث