قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الإثنين, 10 تشرين2/نوفمبر 2014 15:14

La place du Soufisme dans l’Islâm 2/2

كتبه  Mr Messaoud Boudjenoun
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Chaque siècle vit apparaître certains de ces illustres hommes qui se distinguèrent par leur grande aura spirituelle, leurs connaissances ésotériques et exotériques (batin et dhâhir), leur sagesse immense et leur dévotion intense. Ces grands hommes marquèrent profondément la conscience de leurs contemporains qui virent en eux des saints et des réformateurs de la religion comme l’indique un célèbre hadith. 6. En effet, malgré le passage des siècles et les vicissitudes de  l’histoire, les noms d’Aboû Hâmad Al-Ghazalî,  ‘Abdelqâdir Al-Djilâni, Aboû Mediène Chou’ayb, ‘Abdallah Ansari Al-Haraoui, Aboû Al-Hasan Al-Châdili, Djalâl Eddine Al-Roûmi, Bahâ Eddine Al-Naqschabandi, ‘Ali Al-Houdjwirî, Ahmed Sirhindi, Ahmed Zarroûk, l’émir Abdelqâder Ibn Mouhyaddine et autres, continuent d’être évoqués avec vénération et respect de génération en génération dans toutes les contrées du monde musulman.

          Beaucoup des maîtres soufis nous ont laissé des œuvres d’une grande portée spirituelle où ils rapportent leurs expériences dans la voie de la quête de Dieu et où ils mentionnent les différentes étapes qui mènent à cette connaissance supérieure. Toutes ces étapes de la voie soufie sont confortées par des versets coraniques et des hadiths prophétiques qui sont à la base de toute quête divine entreprise par le cheminant dans la voie.

Voici les plus importantes de ces étapes telles qu’elles sont vues par les maîtres soufis, chacune étant confortée par un verset ou un hadith du Prophète (qsssl).

La première étape dans la voie de la quête de Dieu est la Tawba, le repentir ou le retour à Dieu. Les maîtres soufis affirment qu’elle est le point de départ de toute expérience spirituelle, selon le verset coranique : « C’est Lui qui accepte le repentir de Ses serviteurs, efface les mauvaises actions et sait ce que vous faites ». Les soufis insistent sur cette condition du repentir, et un grand maître comme Sahl Al-Toustarî enseignera même que le retour à Dieu doit être sans cesse renouvelé.

Le zouhd, c’est-à-dire l’ascétisme ou le renoncement. C’est, selon les maîtres soufis, l’effort ascétique qui doit dépouiller l’âme de toute attache au créé. Le Prophète (qsssl) a dit à ce sujet : « Renonce à ce bas monde et Dieu t’aimera ; et renonce à ce que possèdent les gens et les gens t’aimeront ». 7.

Il a dit aussi : « Sois en ce bas monde comme un voyageur ou un étranger ». 8.

L’illustre Al-Djounayd a dit dans cette optique : « Le renoncement, ce sont les mains vides de biens, et les cœurs vides de toute attache ». Quant au grand soufi et théologien hanbalite, Al-Ansâri, il a dit : « Le renoncement, consiste à faire tomber de la chose le désir qu’on en a, de façon totale ». Et de citer ce verset : « Ce qui reste auprès de Dieu est un bien pour vous ».

Le Tawakkoul ou l’abandon à Dieu. Il s’agit, nous dit Al-Ansâri, de confier toute l’affaire à Celui qui est le Maître et se reposer sur Sa gérance, selon ce verset du Coran : « Sur Dieu, appuyez-vous, si vous êtes croyants ».

Al-Khouchoû’ ou l’humilité. Il consiste, selon les maîtres de la voie, en ce que l’âme cesse de flamber et la nature cesse de brûler, à quelque chose de grand ou de terrible. Et de citer le verset suivant : « L’heure n’est-elle point venue pour ceux qui croient que leur cœur s’humilie devant le rappel de Dieu et devant la vérité qui est descendue du ciel ? ». Le Prophète (qsssl) ajoute dans cette optique : « Celui qui s’humilie devant Dieu, Dieu l’élèvera ». .

Le Khawf ou la crainte révérencielle. Il s’agit, disent les maîtres de la voie, d’être arraché à la quiétude de la sécurité par la considération de la parole reçue. Ils citent à cet égard ce verset coranique : « Ils craignent leur Seigneur au-dessus d’eux ».

Le Sabr, la patience ou la constance. La constance, disent les soufis, consiste à se retenir de se plaindre, malgré une impatience cachée ». Ils citent souvent à cet effet ce verset : « Sois constant : ta constance ne sera qu’avec l’aide de Dieu ».

Le Dhikr ou la rappel constant de Dieu. Il s’agit pour les maîtres soufis de se délivrer de l’insouciance et de l’oubli, conformément au verset coranique : « Rappelles-toi ton Seigneur quand tu oublies ».

Al-Mahabba ou l’amour divin. Cette étape, nous disent les soufis, est la plus privilégiée dans le chemin vers Dieu. Al-Ansâri la résume comme l’attachement du cœur, entre la préoccupation et l’intimité, dans le don et le refus, de façon exclusive. Al-Djounayd l’explique par l’inclinaison des cœurs vers le Bien-Aimé. Pour l’historien du soufisme, Al-Kalabâdhi, l’amour est conformité à Dieu en ce qu’Il ordonne, abstention de ce qu’Il prohibe, agrément de ce qu’Il décide et décrète. Les soufis aiment citer ce verset : « Quiconque parmi vous rejette sa religion, Dieu amènera un peuple qu’Il aimera et qui L’aimera ».

Le Prophète (qsssl) a dit dans ce même ordre d’idées : « L’homme sera avec celui qu’il aime ». 9.

Il a dit aussi : « Lorsque Dieu aime un serviteur, Il le met à l’épreuve ; s’il fait preuve de patience, Il le rapproche de lui ; s’Il en est satisfait, Il en fait un de Ses bien-aimés (Walîs) ». 10.

Et aussi : « Celui qui aime la rencontre de Dieu, Dieu aimera sa rencontre ». 11.

L’i’tisâm ou le fait de se cramponner au lien avec Dieu. Se cramponner au lien avec Dieu, dit Al-Ansâri, c’est être fidèle à Son obéissance en guettant Ses ordres. Se cramponner au lien avec Dieu, c’est s’élever au-dessus de toute imagination et se délivrer de toute hésitation, conformément au verset : « Mettez-vous hors de péril en vous cramponnant au lien avec Dieu. Il est vôtre Maître ».

Telles sont les principales ou les plus importantes étapes que les maîtres soufis ont établies sur le chemin que toute âme assoiffée de Dieu désire entreprendre.

Ces étapes trouvent leur source dans le message spirituel de l’Islâm et sont puisées directement dans le Coran. Les grands maîtres soufis les ont fixées au gré de leurs expériences spirituelles respectives. C’est donc une intériorisation du message coranique somme toute que l’expérience spirituelle des soufis se fait le devoir d’entreprendre. C’est à cette conclusion qu’aboutira tout chercheur, spécialiste ou profane, qui voudra étudier le soufisme et sa place dans l’Islâm.

Notes :

  1. Pour plus de précisions, voir à ce sujet les ouvrages des grands maîtres soufis qui ont écrit sur ces états spirituels et ces étapes, comme Al-Qouchayri, Al-Ansâri Al-Haraoui, Al-Kalabâdhi, Ahmed Zarroûk…
  2. Ibn Khaldoûn, in La Mouqaddima.
  3. Cf Qawâ’idh Al-tasawwoûf, p6 du cheikh Zarroûk.
  4. Sifat Assafwa ou la description de l’élite est un ouvrage célèbre de l’écrivain Ibn Al-Djoûzi. L’auteur de cet article est en train de le traduire en français.
  5. Comme l’avait fait l’illustre Aboû Hâmed Al-Ghazâli en son temps en écrivant son célèbre Ihyâ, revivification des sciences de la religion.
  6. Il s’agit du fameux hadith qui dit : « Allah envoie à la fin de chaque siècle à cette communauté celui qui lui réforme les affaires de sa religion ».
  7. Rapporté par Ibn Mâdja.
  8. Rapporté par Al-Boukhâri.
  9. Rapporté par Ahmed Ibn Hanbal.
  10. Rapporté par Ibn Mâdja.
  11.  Rapporté par Al-Boukhâri et Moslim.

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