قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الخميس, 14 نيسان/أبريل 2022 09:43

Le Mystère Vert

كتبه  Afaf Aniba
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A la suite de Senan, Founa s’engouffra dans une brèche rocheuse. Une obscurité complète régnait à l’intérieur, elle se repérait au tire d’aile du goéland. Agile, elle avançait. Enfin lui parvint la voix du grand oiseau :

-On y est presque.

Ainsi encouragée, elle redoubla d’effort, bientôt le boyau s’élargit et elle perçut clairement le clapotement de l’eau aux bords de la roche. Ainsi au-dessous de la grande nappe d’eau en haut, il y avait une autre grotte.

Elle s’arrêta et appela :

-Adel, Adel !

Aussitôt, la voix de son frère retentit à sa droite au loin, elle se remit à nager dans cette direction. Senan plus rapide, atteignit l’anfractuosité dans laquelle s’était réfugié le jeune frère.

A nouveau réunis, le frère et la soeur entreprirent de tester la jambe de Adel.

-Dans l’eau, tu peux nager, je crois ?

-Oui, mais tu vois à ta droite toujours Founa, il y a comme une ouverture dans la muraille de roche, et là c’est sec, expliqua le garçon.

S’approchant du bord, la petite fille s’agrippa fermement pour se hisser et se rétablir. Debout, elle fit quelques pas :

-Sans lumière, nous ne pouvons aller loin, fit-elle.

-Je peux aller chercher la lampe torche sur la plage, intervint Senan.

-On t’attends.

Adel fit :

-Crois-tu à cette histoire de fillette disparue Founa ?

Elle répondit :

-Senan ne ment pas.

-Certainement mais ce n’est qu’une histoire qu’il a rapporté, objecta Adel.

-On verra bien.

-J’espère pouvoir marcher, ajouta son frère.

-Tu as besoin d’un bâton pour t’appuyer dessus mais ici, c’est désert, dit Founa. Ah ! Mais il y a les avirons.

-Le pauvre Senan ! Il va faire un autre aller retour, plaisanta Adel.

L’oiseau reparut peu après :

-Et maintenant, Senan peux-tu revenir à notre embarcation et nous ramener un aviron ?

-Oui, lança Senan.

Munie de la lampe, Founa fit jouer la lumière sur les parois de la grotte:

-C’est immense, fit Adel. Founa était du même avis. Elle pensa à sa tante: "Nous ne devons pas trop nous attarder" Se dit-elle. 

Pas à pas, ils marchaient vers ce grand orifice. Comme d’habitude, Senan de retour, passa le premier. Devançant son frère, Founa le coeur battant à tout rompre, aspira lentement l’air et les yeux à l’affût s’immobilisa net.

-Qu’y a t-il ?

-Regarde, c’est magnifique ! Des stalactites et stalagmites de toute forme et transparent en plus.

-Est-ce du quartz ? S’enquit Adel.

Pour toute réponse, un son guttural se propagea dans l’espace.

-Qu’est ce que c’est ?

-Oh ! Regarde. S’écria Founa.

La lumière dirigée vers un coin reculé de la grande salle naturelle s’était teintée de vert !

Les enfants devaient marcher et prendre d’infini précaution pour ne pas glisser. Enfin, se faufilant entre deux énormes stalactites, ils réalisèrent soudain qu’il étaient sur le point de résoudre un mystère : là, à quelques pas seulement de petits os s’échappait d’un tissu vert ayant appartenu à une robe apparemment.

-Se peut-il que nous voyons là une partie du squelette de la petite disparue ? Demanda Adel.

Muette, Founa levant la tête vers Senan :

-Qu’en dis-tu ? Fit-elle en apostrophant son ami volant.

-Oui.

Se regardant, Adel fit le ton rapide :

-Il faut partir et alerter notre tante.

-Allons-y.

**************

Rajâa effarée, écoutait ses deux neveux.

-Eh bien ! Pour des vacances, cela promet, fit-elle. Bien, je vais appeler mon mari et voir avec lui et d’abord que j’examine ton entorse Adel.

Sagement assise en retrait, Founa guettait la suite des événements. Dehors, Senan allait et venait très impatient.

-Senan nous guideras, il n’est pas nécessaire que vous venez, nous allons juste faire un prélèvement fit l’inspecteur Radhi.

Founa fit la moue :

-Si Adel doit reposer sa jambe, moi je veux venir, fit-elle l'air résolu.

Le mari de sa tante, un sourire au coin, déclara :

-Comment te résister ma chère petite ? Viens donc.

Ravie, Founa courut sur la plage, appelant Senan.

En présence des adultes, Senan n’émit aucun son. Dégoulinant d’eau, Founa déboucha avec le petit groupe dans la salle féerique, les amenant vers la découverte macabre. Elle demeura très près pour voir, au premier toucher, le tissu s’effrita révélant un tas d’os autour d’une colonne vertébrale en très mauvais état.

Le médecin légiste fit son travail bien qu’il n’eut qu’a mettre de la poussière dans des sachets étanches.

-L’accès est difficile et il faut l’interdire jusqu’à la fin de l’enquête, décréta l’inspecteur. Founa comprit.

Adel en voyant revenir sa soeur demanda des détails, elle les lui fournit volontiers :

-J’ai bien précisé à l’inspecteur que nous voulons savoir ce qu’il en est , ajouta t-elle.

-Eh bien ! Espérons qu’il tiendra parole, fit songeur Adel.

-Tantine raconte moi cette histoire de fillette disparu, il y a si longtemps, fit Founa au petit déjeuner le lendemain.

-Sincèrement, c’est une légende beaucoup plus qu’un fait réel, en tout cas c’est toujours comme cela que j’ai vue la chose, répondit Rajâa.

-Mais Senan a été on ne peut plus clair, la fillette a existé et probablement s’est perdue dans les méandres de la falaise, expliqua Founa.

-On le saura bientôt inshâallah, comment va ton entorse Adel ? S’enquit la tante.

-Mieux, je vais pouvoir nager ce matin, dit le garçon.

-Surtout ne la fatigue pas, c’est au bout de quelques jours que tu pourras te remettre, lui conseilla Rajâa.

Une fois le premier repas pris, Founa offrit son aide :

-Merci, ma petite, emmène ta cousine et amusez vous.

Sur la plage, ils prirent plaisir à nager. Senan se mêla à leurs jeux et se fit éclabousser de temps en temps. Retombant sur le sable, Adel demanda :

-Crois-tu, Senan que cet enfant s’est perdue ?

Le grand oiseau, après un court silence, fit :

-Je veux savoir, qu’est ce qui l’a amené jusque là ?

-En effet, c’est la question que je me pose aussi, dit la soeur.

-Dés que j’irais mieux, on iras chercher du côté de la bibliothèque municipale. Sûrement, cette fillette avait une famille, rétorqua Adel.

-En attendant, que doit-on faire ? Fit Founa .

Senan  ayant disparu un moment revint :

-Du nouveau ? Fit l’air interrogateur Adel.

-Oui, je suis allé jusqu’au abords de la grotte, il y a là trois hommes l’un d’eux avec une caméra.

Consternés, Adel et Founa restérent sans voix.

-J’ai une idée, fit tout à coup Founa.

-Quoi ?

-Surveille de loin Senan les intrus dés que tu vois l’un d’eux tenter de pénétrer dans la grotte, avise nous, nous préviendrons la police. Déclara Founa.

-Bien, fit le grand oiseau.

Un appel de Founa, fit agir l’inspecteur Radhi. Il renforça la surveillance de la crique. Les enfants trépignaient d’impatience et une visite à la bibliothèque municipale leur offrit une nouvelle perspective.

A la question de Adel, la conservatrice répondit :

-Oui, nous avons un fichier des journaux qui datent d’un siècle, quelle rubrique vous cherchez ?

-Les faits divers.

-Prenez cette travée, devant le second appareil asseyez-vous. Je vais vous ouvrir le fichier, leur indiqua t-elle le ton aimable. La remerciant, Adel chercha un second siège pour sa soeur et s’empressa de faire un tri.

-Commençons pas les dix dernières années du dernier siècle, qu’en dis-tu ?

-Oui, pourquoi pas ? Fit Founa.

Un long moment s’écoula :

-Rien.

-Passons aux vingt premières années de notre siècle, fit Adel.

A nouveau, leurs têtes penchés, ils durent parcourir des centaines de pages.

Rien.

-Et si nous faisons fausse route ? Emit Founa.

-Que veux-tu dire ?

-Peut-être que nous ne cherchons pas au bon endroit.

Perplexe, Adel fit :

-Il n y a que les journaux pour rapporter des disparitions et nous devons faire preuve de patience car il y a des milliers de page.

-Bien.

La tâche était ardue, bientôt saturé par le rayonnement du monitor, Adel décida :

-Nous poursuivrons demain, inshâallah.

Sur la plage, ils prirent un bain mérité puis aidèrent leur tante à mettre la table.

-Je vais aller au souk tout à l’heure (marché), voulez-vous m’accompagner ? Leur proposa Rajâa.

-Oui. Applaudirent les enfants.

C’était toujours un plaisir que de déambuler entre des étals richement pourvus, Adel et Founa suivaient à quelque distance leur tante qui tenait par la main sa fille. Les régalant de nouga, elle fit des achats. A quelques pas d’un vendeur d’huile d’olive, une conversation attira l’attention des enfants :

-Va savoir si vraiment cette légende est vrai ? Cet enfant si elle l’est, a dû souffrir dans son agonie, seule, loin de tout. Fit un client âgé.

-Et pourtant,  il y a eu des recherches pendant longtemps mais cela n’a abouti sur rien !

Founa échangea un regard de connivence avec son frère. Ils s’attardèrent dans l’espoir d’écouter plus mais la conversation tourna court.

-Tu vois Adel, il y a eu disparition et l’alerte fut donné mais personne n’arriva jusqu’à elle.

Il opina de la tête. 

Le lendemain, ils revinrent à la bibliothèque municipale :

-Cette fois, nous allons glisser des mots clés et nous verrons le résultat, dit le jeune garçon.

Cela ne se fit pas attendre, douze cas de disparition d’enfants apparurent 

Le Mystère Vert Episode Deux

Un appel de Founa, fit agir l’inspecteur Radhi. Il renforça la surveillance de la crique. Les enfants trépignaient d’avance et une visite à la bibliothèque municipale leur offrit une nouvelle perspective.

A la question de Adel, la conservatrice répondit :

-Oui, nous avons un fichier des journaux qui datent d’un siècle, quelle rubrique vous cherchez ?

-Les faits divers.

-Prenez cette travée, devant le second appareil asseyez-vous. Je vais vous ouvrir le fichier, leur indiqua t-elle le ton aimable. La remerciant, Adel chercha un second siège pour sa soeur et s’empressa de faire un tri.

-Commençons pas les dix dernières années du dernier siècle, qu’en dis-tu ?

-Oui, pourquoi pas ? Fit Founa.

Un long moment s’écoula :

-Rien.

-Passons aux vingt premières années de notre siècle, fit Adel.

A nouveau, leurs têtes penchés, ils durent parcourir des centaines de pages.

Rien.

-Et si nous faisons fausse route ? Emit Founa.

-Que veux-tu dire ?

-Peut-être que nous ne cherchons pas au bon endroit.

Perplexe, Adel fit :

-Il n y a que les journaux pour rapporter des disparitions et nous devons faire preuve de patience car il y a des milliers de page.

-Bien.

La tâche était ardue, bientôt saturé par le rayonnement du monitor, Adel décida :

-Nous poursuivrons demain, inshâallah.

Sur la plage, ils prirent un bain mérité puis aidèrent leur tante à mettre la table.

-Je vais aller au souk tout à l’heure (marché), voulez-vous m’accompagner ? Leur proposa Rajâa.

-Oui. Applaudirent les enfants.

C’était toujours un plaisir que de déambuler entre des étals richement pourvus, Adel et Founa suivaient à quelque distance leur tante qui tenait par la main sa fille. Les régalant de nouga, elle fit des achats. A quelques pas d’un vendeur d’huile d’olive, une conversation attira l’attention des enfants :

-Va savoir si vraiment cette légende est vrai ? Cet enfant si elle l’est, a dû souffrir dans son agonie, seule, loin de tout. Fit un client âgé.

-Et pourtant,  il y a eu des recherches pendant longtemps mais cela n’a abouti sur rien !

Founa échangea un regard de connivence avec son frère. Ils s’attardèrent dans l’espoir d’écouter plus mais la conversation tourna court.

-Tu vois Adel, il y a eu disparition et l’alerte fut donné mais personne n’arriva jusqu’à elle.

Il opina de la tête. 

Le lendemain, ils revinrent à la bibliothèque municipale :

-Cette fois, nous allons glisser des mots clés et nous verrons le résultat, dit le jeune garçon.

Cela ne se fit pas attendre, douze cas de disparition d’enfants apparurent sur l’écran brillant. Satisfait, Adel procéda cas par cas.

-Ah ! Je crois que celle-ci est la bonne, fit-il enfin.

Se penchant un peu plus, Founa se mit à lire :

"Sur la plage d’or, des battues furent menés à la recherche d’une enfant de six ans au nom de Houria Thia. Orpheline de mère, elle a dû s’échapper de chez sa belle-mère. Son père a participé aux recherches sans discontinuer. La dernière fois où elle a été vue, elle s’en allait du côté de la falaise aux mouettes."

"Pauvre fillette, elle a perdue la vie dans sa fuite." Fit Adel. Founa triste pensait à ce qu’elle a été le vie de la petite disparue avec une belle-mère méchante.

-Ainsi, son corps n’a jamais été retrouvé, pensa à haute voix la petite fille.

-Oui, c’est de là qu’est né la légende,  viens on va imprimer ce feuillet du journal Outla, dit Adel.

Founa suivit le jeune garçon l’air pensif : Que c’était triste !

-

Houria Thia, répéta incrédule Rajâa.

-Eh oui ! Tantine, pouvons-nous communiquer cette information à l’inspecteur ?

-Si vous voulez, je vais l’appeler et vous le donner, répondit-elle.

L’inspecteur écouta la nouvelle en silence.

-Quelle est la date de cette disparition Adel ?

-1951 Monsieur.

-Nous devons faire des vérifications et voir si cela correspond au rapport du médecin légiste, répondit l’inspecteur.

-Nous voudrions bien connaître le contenu de ce rapport, fit Adel.

-D’ici demain inshâallah, je vous rappellerai à ce sujet et vous avez bien travaillé mon garçon.

Senan en apprenant les nouveaux développements, hocha la tête plusieurs fois.

-Comment cela se fait que cette petite n’a pas été retrouvée ? S’enquit soudain Founa. Faisant nager sa cousine, elle avait l’esprit quelque part du côté de la crique.

Senan répondit :

-Nous ne connaissons pas son parcours, elle a peut-être échut là où elle est morte plus tard ou plus tôt. Nous n’avons que des hypothèses.

Adel approuva :

-Dans cette histoire, il y a trop de trous noirs, ajouta-t-il.

-Certes, fit Founa en soupirant.

Senan passa la matinée avec les enfants et au soir il s’en alla.

Il revint tôt le lendemain :

Je veux savoir ce que dira le médecin légiste. Fit-il.

Founa fit remarquer :

-Quoiqu’il dira, le mystère du brouillard vert est terminé.

Le silence accueillit ses paroles.

Ce n’est que vers la mi après-midi que l’inspecteur Radhi se manifesta :

-Cet enfant est morte de froid et de faim malheureusement. Annonça-t-il.

Très affectée, Founa posa une question insolite :

-Est-ce que la grotte de Houria est connue par ici ?

-Non, ce sont seulement les plongeurs des gardes-côtes qui la connaissent.

Ainsi, à l’époque du drame, personne ne s’est aventuré du côté de la grotte secrète.

-La petite va être enterrée décemment maintenant et en présence des descendants de son père défunt, précisa Radhi.

-Que Allah la couvre de sa miséricorde.

L’inspecteur partit, Rajâa devant l’air abattu des enfants fit le ton consolateur :

-Vous avez été admirable et l’âme de cet enfant est maintenant apaisée.

-Senan aussi, il n y a plus désormais de brouillard vert, fit Founa. Senan juché sur son épaule, fit :

-A toute chose, il y a une fin et nous pouvons maintenant chercher l’aventure ailleurs.

Adel et Founa se mirent à rire. En effet avec Senan, à tout va, l’aventure.

Fin

 

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