قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الخميس, 20 شباط/فبراير 2014 15:47

Le Christianisme, l’Islam et leurs adeptes 1/3

كتبه  Mr Djamal AD-Dine AL-Afghani
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(En vérité, il y a certes là une édification (dikra) pour qui a un cœur, prête l’oreille et est soumis)

Coran,(L, 36-37).

Dieu a crée l’homme savant et industrieux. Il lui facilite la tâche, l’a conduit vers la création et l’invention, lui a donné la possibilité de tirer sa subsistance du travail de ses mains. Bien mieux, il l’a rendu maître de son existence et le soutien de sa vie terrestre. Toutes les conditions de son existence, la gêne ou l’aisance, la dureté ou la facilité, la vie pastorale ou citadine, découlent de son travail. Sa nourriture vient de la culture de la terre ou de l’élevage des troupeaux. Ses vêtements et ce qui le protège de la chaleur, du froid et des intempéries sont l’œuvre de ses mains, qu’il les tisse ou les confectionne. Ses abris et ses maisons ne sont que les reflets de ses prévisions et de ses réflexions. Tout ce qu’il s’imagine à créer pour s’assurer confort et bien être, n’est que l’ouvre de son travail et le produit de son imagination.

S’il cessait pendant un temps de travailler et sollicitait la nature, lui quémandant, fût-ce un souffle de vie, celle-ci lui montrerait sa ladrerie et le pousserait dans l’abîme du néant. Dans ses travaux et ses inventions, l’homme a besoin d’un maître qui le forme et d’un guide qui le dirige. De même qu’il œuvre pour accroître ce qui est nécessaire à son existence et ce dont il a besoin pour vivre, il œuvre aussi pour savoir comment il doit travailler et pour être capable de le faire. Dans ce cas également son œuvre lui appartient en propre. Ainsi, en tout ce qui est la vie, l’homme est savant et habile au point qu’il est comme indépendant de la nature et à l’abri de ses effets, le besoin qu’il a d’elle étant semblable à celui que l’ouvrier a de ses instruments de travail. Tel est l’homme s’agissant de sa nourriture, de sa boisson, de ses vêtements et de son habitation.

Mais cessons de l’étudier sous cet aspect et examinons sa psychologie : intelligence, raisonnement, morale, facultés, réactions spirituelles. Il est encore en tout cela savant et industrieux : son courage et sa lâcheté, son émotivité et sa patience, sa générosité et son avarice, son énergie et sa faiblesse, sa dureté et sa douceur, sa sobriété et son avidité, ses autres vertus et vices, découlent de la première éducation qu’il a reçue et de l’influence qu’a excercée sur lui le milieu où il est né et dans lequel il a été élevé. Son horizon intellectuel, l’orientation de son raisonnement, les tendances de son inclination, les objets de ses désirs, la soif qu’il a de percer les secrets divins ou le soin qu’il met à étudier les particularités de la nature, son souci de découvrir la vérité en toute chose ou la manière dont il agrée ce qui est communément reconnu et ce qui est en rapport avec les grands courants d’idées, tout cela ce sont des richesses accumulées pour lui, legs des générations, des nations, des peuples, des tribus et du brossage des races et des peuples.

Quant au climat du lieu où il est né et où il a été élevé, le type humain auquel il appartient, la forme du cerveau, la complexion du corps et autres tissus naturels, tout cela n’exerce dans le domaine du comportement psychologique et les qualités d’ordre spirituel, qu’une influence sur la prédisposition et l’aptitude, encore que réduite. En effet, l’éducation, la marque qu’imprime le contact des gens avec lesquels il vit et les idées des intellectuels font disparaître cette influence comme si elle n’avait pas été déposée dans sa nature. C’est un fait : des idées se renouvellent, des raisonnements rationnels s’enchaînent, des qualités s’élèvent et des vertus morales s’exaltent au point que les dernières générations surpassent les premières. C’est là, pense-t-on, chose naturelle et non la conséquence d’antérieures acquisitions. Mais la vérité à ce propos c’est que le fruit de ce qui est planté et le résultat de ce qui est acquis ne sont que des effets qui procèdent d’autres effets.

Ainsi l’homme dans sa raison et l’essence de son esprit est savant et habile.

De tout cela, les hommes intelligents aussi bien que les simples d’esprit ne peuvent douter. Mais d’autres part, lecteur, te rappelles-tu que les actes accomplis par le corps ne procèdent que des facultés et des résolutions de l’esprit et que l’esprit règne en maître sur le corps ? Je pense que tu n’as pas besoin que te le rappelle, car ce sont là des choses qui demeurent dans l’esprit. Toutefois, avant d’aborder notre sujet, je te dirai sur la religion un mot qui sera l’expression de la vérité et dont je ne pense pas que l’on puisse le réfuter.

La religion est une institution divine. Le genre humain l’enseigne et la prêche. Les esprits la reçoivent de missionnaires qui les en avertissent. Ceux que Dieu n’a pas distingués en leur envoyant la Révélation l’acquièrent et la transmettent par la parole, l’étude, l’enseignement et l’éducation. Dans toutes les nations c’est la religion qui pénètre en premier lieu dans les cœurs et y enfonce ses racines. Les âmes s’imprègnent de ses dogmes ainsi que des coutumes et usages qui les accompagnent. Les corps s’exercent à accomplir les actes grands ou humbles qu’elle nécessite. Elle dispose du pouvoir le plus grand sur les esprits et sur les décisions et les volontés. Elle règne sur l’esprit et lui enseigne la manière de diriger le corps. Ainsi, à sa naissance l’homme est à l’image d’une planche lisse : l’empreinte de la religion s’y grave en premier lieu et par la suite l’homme agit sous son impulsion et sous sa conduite.

En dehors de la religion, rien ne peut agir sur les âmes qui ne soit chose exceptionnelle et isolée, à tel point que même si un hérétique s’écartait de sa foi, il ne pourrait se départir des traits de caractère qu’elle a crée en lui : bien mieux le sceau de la religion demeurerait en lui comme demeure sur l’épiderme la cicatrice de la blessure.

Cela dit, revenons à notre sujet : »Le Christianisme et l’Islam ». C’est là un sujet long à exposer. Aussi bien nous bornerons-nous, lecteur, à le résumer et à en donner une vue d’ensemble.

Source : La revue « Humanisme Musulman » moharram 1385, mars 1965 n°5, tiré du journal « Le Lien indissoluble » « Al-ourwa Al-wouthka », n°4, 3 avril 1884, première, deuxième et troisième pages.

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