قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الخميس, 14 تشرين2/نوفمبر 2019 07:04

Extrait du livre de Madame Hillary Clinton "Le temps des décisions difficiles"

كتبه  Mme Hillary Clinton
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Tous ces éléments me donnaient à réfléchir, et j’ai rejoint le vice président,
Gates et Donilon dans leurs conseils de prudence. Si
Moubarak tombe, ai-je dit au président, « tout se passera peut-être bien
dans vingt-cinq ans, mais il me semble que la période située entre
maintenant et ce moment-là risque d’être d’une grande instabilité pour le
peuple égyptien, pour la région et pour nous ». Je savais pourtant que le
président supportait mal de rester inactif tandis que des manifestants
pacifiques se faisaient rouer de coups et tuer dans les rues. Il cherchait
une voie qui, tout en encourageant l’Égypte à se diriger vers la
démocratie, éviterait le chaos d’un effondrement brutal du régime.
Dans l’émission « Meet the Press » du dimanche 30 janvier, j’ai
essayé d’esquisser une approche viable. « La stabilité à long terme exige
que l’on réponde aux besoins légitimes du peuple égyptien, et c’est ce
que nous souhaitons. » Nous espérions donc, ai-je dit, assister à une
« transition pacifique et en bon ordre vers un régime démocratique ».
L’utilisation de l’expression « en bon ordre », par opposition à
« immédiate », était parfaitement intentionnelle de ma part, bien qu’elle
eût suscité peu d’enthousiasme dans certaines sphères de la Maison-
Blanche. Plusieurs personnes au sein de l’équipe présidentielle auraient
voulu, sinon que je réclame le départ de Moubarak, du moins que j’en
envisage la possibilité. Il me paraissait essentiel, au contraire, que mon
discours et celui d’autres membres de l’administration aident l’Égypte à
réaliser les réformes que réclamaient la plupart des manifestants par un
atterrissage en douceur plutôt que par un choc brutal.
Quand j’ai parlé cette semaine-là au ministre égyptien des Affaires
étrangères, Ahmed Aboul Gheit, j’ai exhorté le gouvernement à
manifester de la retenue et à prouver qu’il était réceptif aux
revendications populaires. « Le président Moubarak va avoir du mal à
convaincre qu’il a entendu le peuple au bout de trente ans s’il n’organise
pas des élections libres et équitables, et n’essaie pas de mettre en place
sa succession », ai-je expliqué à Aboul Gheit. « Ce n’est pas au
programme de demain, m’a-t-il répondu. Le programme de demain est
d’apaiser le peuple et de le calmer. » Il a tout de même accepté de
transmettre mes préoccupations en haut lieu.
Malheureusement, Moubarak n’écoutait pas. Alors même que
l’agitation grandissait et que le pays semblait échapper au contrôle du
régime, il a prononcé un discours agressif dans la soirée du 29 janvier, à
une heure tardive, décidant de renvoyer plusieurs de ses ministres, tout en
refusant de démissionner et même de limiter la durée de son propre
mandat.
J’ai recommandé au président Obama d’envoyer un émissaire discuter
avec Moubarak ; il fallait le persuader d’annoncer un important train de
réformes, et notamment d’annuler la loi répressive sur l’état d’urgence en
vigueur depuis 1981, de s’engager à ne pas se présenter aux élections
déjà prévues pour septembre et d’accepter de ne pas désigner son fils,
Gamal, comme successeur. Ces mesures ne satisferaient peut-être pas
tout le monde, mais elles marqueraient des concessions importantes et
donneraient aux manifestants la possibilité de s’organiser avant les
élections.
J’ai suggéré de confier cette tâche délicate à Frank Wisner, un haut
diplomate à la retraite qui avait été notre ambassadeur en Égypte entre
1986 et 1991, et qui avait noué d’étroites relations personnelles avec
Moubarak. Ils avaient passé de longues heures ensemble à discuter de la
région et du monde. À l’image de son grand ami Richard Holbrooke,
Wisner avait fait ses premières armes diplomatiques au Vietnam avant de
représenter notre pays dans tous les points chauds du monde. En plus de
l’Égypte, il avait été ambassadeur en Zambie, aux Philippines et en Inde,
avant de prendre sa retraite en 1997. Selon moi, s’il y avait un Américain
capable de faire entendre raison à Moubarak, c’était lui. À la Maison-
Blanche, en revanche, certains jugeaient Wisner et sa mission avec
scepticisme. Ils étaient prêts à lâcher Moubarak. Malgré son impatience
grandissante, le président Obama a fini par se ranger à mon point de vue
et a accepté d’accorder une dernière chance à la diplomatie.
Wisner a rencontré Moubarak le 31 janvier et lui a transmis notre
message. Moubarak l’a écouté, sans céder d’un pouce pour autant. Il
était stressé, peut-être même ébahi, par les événements qui se déroulaient
autour de lui, mais n’avait aucune intention de renoncer au pouvoir.
Comme tant d’autocrates avant lui, il en était venu à se considérer
comme indissociable de l’État. Moubarak était toutefois assez réaliste
pour comprendre qu’il ne pouvait pas rester assis dans son palais sans
tenir compte de la contestation. Aussi a-t-il envoyé son vice-président
récemment nommé, Omar Souleiman, qui avait longtemps été chef des
services de renseignement, pour proposer un dialogue national au sujet
d’éventuelles réformes. Moubarak avait choisi Souleiman deux jours plus
tôt pour occuper le poste de vice-président, vacant depuis de très
longues années, dans une tentative un peu tiède pour calmer les
protestations. Cependant, ni la promesse d’un dialogue national ni la
nomination d’un vice-président n’ont suffi à apaiser les esprits.
Cette nuit-là, l’armée a également publié une remarquable déclaration
affirmant qu’elle n’emploierait pas la force contre le peuple égyptien et
reconnaissant la légitimité des droits et des revendications des
contestataires. Cela ne présageait rien de bon pour Moubarak. Si
l’armée l’abandonnait, il ne pourrait en aucun cas se maintenir au pouvoir.
Le 1 février a vu de nouvelles manifestations monstres. Cet aprèsmidi-
là, dans la salle de crise de la Maison-Blanche, l’équipe de sécurité
nationale s’est demandé, une fois de plus, ce qu’il convenait de faire.
Alors que nous étions en pleine discussion, nous avons appris que
Moubarak s’apprêtait à s’adresser à la nation à la télévision. Nous nous
sommes tournés vers les grands écrans vidéo, curieux d’entendre ce que
le dirigeant aux abois avait à dire. Moubarak semblait vieilli et fatigué,
er
mais son ton restait impavide. Il a promis de ne pas se présenter aux
élections de septembre, de chercher à réformer la constitution et
d’assurer « un transfert du pouvoir pacifique » avant la fin de son mandat.
En revanche, il n’a pas abrogé la loi sur l’état d’urgence ni exclu une
candidature de son fils, pas plus qu’il n’a proposé de commencer à se
démettre d’une partie de ses pouvoirs absolus. Moubarak avait fini par
se ranger à l’avis de Wisner sur de nombreux points, mais c’était trop
peu et trop tard – aussi bien pour tous ceux qui étaient dans les rues que
pour l’équipe de la salle de crise.
« Ça ne va pas suffire », a lancé le président Obama, visiblement déçu.
Il a ensuite appelé Moubarak pour lui dire la même chose. Nous nous
demandions s’il convenait que le président fasse également une
déclaration publique pour affirmer qu’il en avait assez d’attendre que
Moubarak prenne les initiatives qui s’imposaient. Une fois de plus, un
certain nombre de ministres, dont j’étais, lui ont conseillé la prudence.
Nous avons fait valoir qu’une intervention présidentielle trop énergique
risquait de se retourner contre nous. Mais d’autres membres de l’équipe
ont fait appel une nouvelle fois à l’idéalisme du président, faisant
remarquer que les événements sur le terrain évoluaient trop rapidement
pour que nous puissions attendre. Il s’est laissé fléchir. Ce soir-là, il s’est
présenté devant les caméras dans le hall d’entrée de la Maison-Blanche.
« Aucun autre pays n’a pour rôle de choisir les dirigeants de l’Égypte.
Seul le peuple égyptien peut le faire, a déclaré le président Obama.
[Mais] ce qui est clair – et ce que j’ai fait savoir au président Moubarak
ce soir –, c’est que je suis convaincu qu’une transition en bon ordre doit
être significative, doit être pacifique et doit commencer maintenant. »
Interrogé lors de son point de presse du lendemain sur la définition à
donner à ce « maintenant », le porte-parole de la Maison-Blanche,
Robert Gibbs, a livré une réponse sans équivoque : « Maintenant veut
dire hier. »
Extrait du livre de Mme Hillary Clinton "Le temps des décisions difficiles" version Française de "HARD CHOICES"Pages 500,  Chapitre 15 Le Printemps Arabe :  une révolution
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