قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 17 كانون2/يناير 2020 12:44

Extrait du livre "Le Rempart" de Maître Ali Haroun 2/2

كتبه  Maître Ali Haroun
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Dans le couloir, Nezzar qui ne le connaissait pas bien encore m'apostrophe avec une moue approbative :"Mais il a de l'autorité ce bonhomme !...Nous voulions un homme capable de faire face ?... Eh bien, nous l'avons trouvé", poursuivit Nezzar, qui semblait libéré du poids énorme pesant sur ses épaules. D'ailleurs, très tôt ils devinrent grands amis, au-delà des responsabilités communes.

En dehors de nos travaux au sein du HCE, le président se montre d'une activité débordante  et la présidence devient une ruche bourdonnante. Au bout d'un mois, il a déjà pris contact avec les forces vives de la Nation : les Moudjahidine, les partis politiques, l'Armée Nationale Populaire, les syndicats, la magistrature, la presse nationale...Il les poursuivra les semaines suivantes algériens établis dans le pays et ceux de l'étranger, les avocats, les organisations de jeunesse. Pendant six mois, la porte d'Elmouradia restera ouverte à quiconque voudra y frapper. Les soldats de la Garde Républicaine, habitués à des visites parcimonieuses dans cette ambiance feutrée, en demeurent sidérés.

Il y a certes beaucoup à porter au crédit du Président, mais a t-il su s'entourer de conseillers informés des divisions profondes minant un pays qu'ils avaient depuis longtemps quitté ou suffisament conscients des dangers menaçants parce que eux-mêmes vivaient alors loins de la réalité algérienne ?

Indépendamment de la restauration de l'ordre, le peuple a autant soif d'améliorer ses conditions de vie, que de justice et de dignité. C'est pourquoi Boudiaf à la tête du Hce se penche sur les axes prioritaires de la relance économique, de l'emploi, de la jeunesse et du réamanagement des structures gouvernementales*1. Il est appelé à prendre les mesures nécessaires face aux calamités naturelles et climatiques que subit alors le pays.

Longtemps après sa mort, lorsque l'on pouvait avec le recul s'exprimer sans passion, un quotidien, considéré parfois comme l'enfant terrible de la presse écrivait :"A une jeunesse rongée par le désespoir, il sut parler franc, juste, mais aussi, ce qui peut-être dessina sa réussite, situer des destinations visibles. Son discours rompait brutalement avec le surdosage démagogique qui fut le propre du laïus officiel, il discourait dans un style simple qui plaisait, dans un langage accessible, compris de tous, et sur un ton qui ne souffrait nullement de la pusillanimité politique dans laquelle ont eu à s'illustrer ceux qui, de près ou de loin, étaient impliqués dans la gestion de l'Etat. On le surnomma affectueusement "Tayeb El Watany*2"tant il rassurait par son engagement... Forgé par le militantisme politique et l'épreuve révolutionnaire, Mohamed Boudiaf...a réussi en moins de six mois à fixer le rail sur lequel cheminera le train démocratique..."3*

On se demande encore comment en si peu de temps, il put pour longtemps impressionner ses contemporains. "Boudiaf dont on commémorera le vingtième anniveraire de sa disparition, demeure la ligne qui épargna ce pays du naufrage. En à peine six mois de présence à la tête de l'Etat, n'avait-il pas réappris aux Algériens les rudiments oubliés de la grandeur de la nation, surtout ce que le vocable "rectitude" voulait dire ? La force de sa conviction et ses accents de probité, n'avaient-ils pas contribué à un début de mobilisation populaire ?"4*

Et cet homme providentiel, une main, aussi criminelle que sans doute inconsciente du mal porté à l'Algérie, allait l'assassiner. Cette main a t-elle été guidée ? Vingt ans après, on continue passionnément à s'interroger : acte isolé ou complot ? Le saura-t-on un jour avec certitude ? Certes, une commission nationale, composée de gens parfaitement respectables, n'a pu découvrir les comploteurs qui auraient manigancé le crime. Le procés public du meurtrier présumé n'a pas davantage établi d'autres culpabilité que la sienne.

Cependant, une opinion sceptique continue à s'interroger, et certains voudraient rouvrir le dossier pour approfondir l'enquête et découvrir une autre réalité, si elle existe. Il paraîtrait donc necéssaire de sortir du vraisemblable pour parvenir au vrai. Et rien ne saurait être négligé pour, d'une manière définitive, dissiper les brumes qui, de nos jours encore, enveloppent ce tragique assassinat.

*1 Communiqué du Hce en date du 18 février 1992.

2*En fait il incarnait aux yeux des jeunes la foi dans le devenir de la Nation, c'est-à-dire du leur.

*3 Le soir d'Algérie-Mardi 15 janvier 2008-p.6

4*Boubaker Hamidechi-Le Soir d'Algérie-15-16 juin 2012.

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