قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 28 نيسان/أبريل 2020 08:02

Extrait de "Irak les armes introuvables Par Hans Blix

كتبه  Par Hans Blix
قيم الموضوع
(0 أصوات)

La guerre était-elle décidée d'avance ?

Beaucoup ont suggéré que Washington avait décidé la guerre dans le courant de l'été 2002 et que les inspections onusiennes n'avaient été aurorisées  que pour laisser  à l'armée  le temps de se spréparer. Un article paru le 4 septembre 2003 dans l'International Herald Tribune,  citant  le Washington Times, se réfère à un "rapport militaire" adressé aux chefs- d'état-major et montrant  que le président  Bush avait approuvé la stratégie globale de guerre en Irak en Août 2002. Avec le temps, avec les Mémoires de responsables politiques et la déclassification des docuemnts, on finira par connaître  la vérité.

Mon sentiment-mais ce n'est qu'une spéculation-est que, pendant l'été 2002, l'administration Bush décida  qu'à la suite des attentats du 11 septembre elle devrait être prête à lancer une attaque préventive contre tout ennemi identifié susceptible de représenter une menace  pour les Etats-Unis.

De ce point de vue, Saddam Hussein lui apparut comme une incarnation du Mal, comme un homme qui parvenait à déjouer avec succès les efforts de l'ONU pour retrouver et éliminer les armes de destruction massive et qui peut-être hébergeait et aidait des terroristes internationaux, enfin comme un des plus farouches adversaires de la paix avec Israël. L'administration en conclut je crois, que George W. Bush, ayant déclaré la guerre au terrorisme, devait éliminer cette menace bien avant l'élection présidentielle. Et les Etats-Unis avaient les moyens militaires de le faire puisque leur engagement en Afghanistan touchait à sa fin et que l'OTAN prenait partiellement la relève.

Dès lors, que devenaient les Nations unies et les inspections ?

En Août 2002, le vice-président Dick Cheney déclara que les inspections étaient au mieux inutiles. Probablement cet avis était-il partagé par le  secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, selon qui la réalité des inspections en Irak, "c'est qu'on n'y avait jamais rien trouvé sans le concours de transfuges du régime"(The Washington Post, 5 décembre 2002).

Reste que le renforcement de la présence militaire américaine demandait du temps, et je présume qu'on en conclut qu'il n'y avait pas grand mal à laisser l'ONU faire une dernière et probablement vaine tentative pour désarmer l'Irak. Si ce dernier s'opposait au retour des inspecteurs, une action armée des Etats-Unis apparaîtrait non pas comme une simple défense de la sécurité américaine, mais aussi comme une manière de faire respecter les exigences de l'organisation mondiale. Si les inspecteurs étaient autorisés à revenir mais se voyaient de nouveau refuser l'accès aux sites ou opposer d'autres fins de non-recevoir, une action militaire américaine pourrait à la fois servir la sécurité des Etats-Unis et soutenir les exigences onusiennes. Et si l'Irak laissait revenir les inspecteurs pour leur livrer les armes interdites, alors tant mieux! Saddam resterait-on pouvait le regretter-, mais ce serait un autre Saddam.

 

*Extrait du livre "Irak les armes introuvables" du chef des inspecteurs de l'ONU Hans Blix, Chapitre 1 Désarmer l'Irak : moments de vérité ? page 18-19 Editions Cérès, 2004 pour la Tunisie et le Maroc.

قراءة 981 مرات آخر تعديل على الأربعاء, 29 نيسان/أبريل 2020 06:05

أضف تعليق


كود امني
تحديث