قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Tuesday, 05 August 2014 09:31

Californie Los-Angeles Santa Monica XVI

Written by  Afaf Aniba
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Le lendemain matin, accomplissant ma prière, je réecoutais encore Richard Marx dans « Wherever you go, whatever you do », puis mettant fin à la chanson, j’avais pris mon café dans le balcon de ma suite, le vent bercait doucement mon voile et l’océan trônait devant moi. Je buvais lentement tout en réfléchissant au choix que j’ai arrêté dans ma vie depuis mon plus jeune âge.

C’était une drôle d’impression que de revivre l’enfance de rêve que j’ai eu en terre d’Indonésie, du haut de mon étage à Double Trees en 2006 à Los-Angeles aux Usa !

J’étais contente qu’au dernier jour passé en Californie, j’étais libre sauf pour le dîner du Thanksgiving au soir. Je pouvais ainsi dérouler le film de ma vie à loisir. Et je dû convenir que l’un de mes défauts était de ne jamais penser à moi-même en tant que femme.

Posant ma tasse de café, je pouffai de rire, c’était mon problème majeur que de penser à moi-même, je n’ai jamais appris à prendre en compte mon statut féminin,tout mon être a été toujours tendu vers le but suprême : comment pouvoir libérer la Palestine ? Comment pouvoir  servir ma foi du mieux que je puisse faire sans jamais être interpellé par les besoins d'un mari ou l'éducation d´un enfant ? Ce souci à être au service de ma foi d'une manière constante, m'a poussé à faire un choix fatidique en m'adressant à Allah un jour au debut  de ma jeunesse en faisant cette prière venant de mes tréfonds : Ya Allah si Tu vois que le mariage va  m'empêcher d'être toute entière à te servir, ne me destine pas au lien sacré du mariage et Allah le Tout-puissant dans son incommensurable sagesse me permit d'assumer mon choix seule.?

Je dédaignais  toujours ma personne puisque au fond j’étais résolu à mener ma barque seule sans mari, sans enfant, simplement accompagné par le don de l’écriture et c’est tout.

Je passais ma matinée assise à évoquer le passé merveilleux et en revenant à la réalité, je dû réaliser que le destin de Allah m’avait plus que ménagée, Alhamdullillah.

Vers le soir, je descendais retrouver le groupe qui se scinda en deux, moi, Sara, ma collègue Jordanienne et un représentant homme dont je ne citerai pas le pays.

Madame Norris vint nous chercher avec sa vaste voiture Chevrolet à l’heure convenue, elle avait tenu à passer par le quartier huppé de Beverly Hills, histoire de nous le faire voir. Je passais la soirée auprès d’invitée de madame Norris, Sara à un moment avait remarqué mon air contrarié :

-Qu’as-tu Afaf ?

-On aurait dû venir entre femme, pourquoi le monsieur est avec nous ?

-Eh bien ! c’est le programme Meridian qui a décidé ainsi.

Je secouais la tête encore plus mécontente.

-Voyons, qu’a-t-il fait le monsieur ?

-Il a commit une bêtise et je me suis sentie gêner devant deux invitées Américaines, ai-je répondue en m’abstenant de citer de quoi il s’agissait au juste.

La soirée passa sans autre incident, à notre retour à l’hôtel, neuf heures du soir passée, je montais directement à ma chambre après avoir écouté l’avertissement de Mr Abou Youssef :

-Demain matin, notre avion part à 9h15, celui qui ne sera pas au hall de réception de l’hôtel à sept heure, devra gagner par ses propres moyens l’aéroport, nous ne l’attendrons pas.

Dans ma chambre, j’appelais maman, en pleine conversation avec elle, un coup sur la porte me fit interrompre l’appel.

-Afaf, c’est moi Sara ! Ouvre.

M’excusant auprès de ma mère, j’allais ouvrir ma porte, j’invitais mon amie Tunisienne à entrer, elle m’avait  tendu un billet en me disant :

-Afaf, l’Alabama est notre prochaine destination, cependant tu dois savoir une chose…

Intriguée, je la vis se mordre les lèvres :

-Oui, Sara quelle est cette chose ? lui ai-je demandée.

-Nous allons transiter par Dallas !

Aussitôt, je fermai les yeux et je voyais le cerveau du président Kennedy volait en éclat, émue aux larmes,  j’allais m’asseoir.

Sara s’était approchée de moi et avec sollicitude,  m’avait demandée :

-Est-ce que cela va bien Afaf ?

-Merci Sara, cela va passer, tu peux te servir, le jus est dans le petit frigo.

-Non, je ne prendrais rien merci parce que je dois remettre aux autres leurs billets, désolée de te laisser.

-Cela va bien, crois mois, Alhamdullillah.

Sara partit, je faisais mes ablutions, la prière me ramena mes esprits, le billet d’avion était devant moi ; je le prenais, et je vis le nom de Dallas.

« C’est le destin, après tout. » Ai-je pensée.

Read 1664 times Last modified on Saturday, 27 June 2015 09:08

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