قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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Thursday, 20 February 2014 15:40

L'île du Crépuscule 1

Written by  Afaf Aniba
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- De l’autre côté de l’océan, qu’y a t-il ?

Debout, taillant un arbrisseau Feryal End se tourna brusquement à cette question. Le petit garçon du haut de ses sept printemps guettait la réponse.

- Ahmed, de l’autre côté de l’océan, il y a un monde étrange et étranger à nous. Dit-elle.

- Pourquoi étrange et pourquoi étranger à nous maman ?

- Tout simplement parce que ses lois ne sont pas les nôtres et parce que cette île est notre terre et notre patrie, fit-elle en reprenant son travail.

Ahmed regarda sa mère puis d’une voix franche, il fit :

- Ne m’as-tu pas appris que toute la planète est notre terre et patrie ?

- Si, il y a une grande nuance entre l’appartenance à la planète terre et de s’appartenir à une portion de terre où on est né, et où on vit selon les lois de Dieu l’Unique l’Eternel.

- En effet maman. Fit l’air convaincu Ahmed.

Le soir dans son bureau, elle tira d’un tiroir secret un téléphone, composant un n°, elle attendit quelques instants :

- Que la Paix de Dieu soit sur vous professeur Atkins, aujourd’hui votre élève m’a prise au dépourvu, me demandant ce qu’il y avait de l’autre côté de l’océan ?

Robert Atkins se mordit les lèvres. La voix féminine reprit ferme :

- Pr en vous apprenant ceci, je voudrais souligner une chose en particulier.

- Laquelle madame ?

- Vous avez toute la latitude pour faire connaître à mon fils votre monde, qu’il sache les conditions de vie chez vous et à quels lois vous vous référez mais veillez à ne pas faire de comparaison entre votre monde et le nôtre.

- Je ne ferais pas de comparaison, rassurez-vous là-dessus et savez-vous pourquoi madame parce que entre nous et vous il n’y a aucune comparaison à faire.

-Bien.

Remettant le téléphone au fond du tiroir, elle se leva et sortit sur la terrasse. De toute part, l’île était protégé par un océan confiant et calme. La nuit était profonde, le ciel étoilé se reflétait sur le miroir lisse de l’eau. « Il faut qu’Ahmed voit la vérité aussi transparente que le ciel sur l’eau, son monde doit réfléchir sur son esprit la vérité sublime de l’univers de Allah ! » se dit-elle. Baissant son regard, elle vit la fontaine blanche décorant cette partie verdoyante du parc. L’eau en se déversant était comme un jet d’étoile scintillante, percevant le croassement des grenouilles, elle recula. Prenant un couloir éclairé elle disparut sous une arcade.

L’aube naissait lentement, peu à peu une pâle clarté se glissa à travers les volets fermés. La voix d’un réveil se fit entendre « Il est six heure trente, bonjour Robert. » L’œil droite du pr Atkins s’agita la première puis la paupière s’entrouvrit dans un mouvement prudent, aussitôt l’esprit somnolent s’éveilla.

« Aujourd’hui votre élève m’a prise au dépourvu, me demandant ce qu’il y avait de l’autre côté de l’océan ? »

Ecartant la couverture il s’assit. Cherchant ses pantoufles, il les chaussa puis se leva.

- Je t’avertis Robert. Ce serait une entreprise risqué que de travailler pour

cette dame, lui avait dit le responsable du département de la métaphysique de l’université Kanbley.

- Pourquoi cela ? Je vais répondre à une demande d’aide formulé au recteur, rien de plus.

- Il ne s’agit pas du tout d’une réponse à une demande normale. As-tu jamais vu le recteur aussi empressé à nous transmettre cette requête ? Avait fait remarquer Greg Mage.

- Que veux-tu dire ? Lui avait dit Atkins.

- Mme End fait peur.

L’ayant interrompu, il s’était exclamé :

- Tu plaisantes ! Toutes les cellules grises du pays tremblent comme une feuille à la seule évocation du nom de notre recteur et toi tu soutiens que notre mastodonte s’effarouche devant une dame. Qu’est ce qu’il craint ?

- Il craint sa sagesse.

- Sa sagesse ! avait-il répété incrédule.

- Mme End et son fils vivent dans une île de l’archipel des Keys, crois moi être le professeur de cet enfant…

- Enfant ?

- Oui enfant, Ahmed End a sept ans. C’est un enfant prodigieusement intelligent, n’as-tu pas un masters en philosophie doublé d’un professorat en métaphysique ? c’est exactement ce que cherche Mme End.

- Je ne serais le professeur de son fils qu’avec ma propre volonté, avait-il alors décrété.

Mage s’apprêtant à quitter la pièce avait fait volte-face, et lui avait lancé :

- Bientôt tu apprendras à ne plus faire de différence entre ta volonté et celle de madame End.

Ce jour-là, en montant dans l’hélicoptère qui devait le mener à l’Oasis du Crépuscule ainsi se nommait l’île propriété de madame End, il avait dépensé un temps précieux à méditer les brèves paroles nocturnes qu’il avait échangé avec la mère de son élève. Le pilote aussi silencieux que son appareil déposa impeccablement son passager sur la plate-forme ronde de l’île. En apparaissant dans la salle de cours aménagée dans l’aile est de l’immense demeure,

le professeur trouva son élève devant l’écran lumineux de l’ode[1].

- En retard de deux minutes, pr qu’avez-vous ? Vous semblez distrait ?

Robert oubliait souvent que l’enfant doué d’un étrange sens de discernement pouvait deviner son état rien qu’a le regarder de façon brève mais intense.

 Il ne comprenait pas encore par quel mécanisme mental, Ahmed réussissait à déchiffrer les fibres invisibles de son caractère.

- Votre pas est feutré, vos gestes suspendus à des fils invisibles, pourquoi êtes- vous soucieux monsieur ?

- Je réfléchissais, dit-il en s’asseyant. Debout devant lui, l’enfant déclara :

- Pour réfléchir, nous ne devrions pas avoir peur de la clarté du soleil.

Assise derrière une cloison étanche renforcée par une couche de métal acoustique, Feryal End attentive sourit à ses paroles.

- Ahmed tu ferais mieux d’accorder moins d’importance à moi, il faut éviter les questions qui détournent du chemin de la connaissance. Fit Atkins.

- Par la grâce de Allah, j’ai appris que certaines questions supposent des réponses toutes relatives ! Enonça Ahmed qui d’un mouvement de ses doigts inscrivit cette réponse



[1] Ode : un pc parlant.

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