قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 01 كانون1/ديسمبر 2014 10:55

L'île du Crépuscule 2

كتبه  Afaf Aniba
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- Voyons pourquoi as-tu mémorisé cette donnée ? S’enquit-il.

- Je mémorise toute science acquise par l’entremise de ma mère !

Irrité intérieurement, le professeur s’enhardit :

- Quelle question as-tu formulé devant madame End dernièrement ?

- Je lui ai demandé ce qu’il y avait de l’autre côté de l’océan.

- Tiens donc ! pourquoi cette question ?

L’enfant sourit :

- N’inversant pas les rôles monsieur Atkins, vous qui venez de l’autre côté.

- Tu aurais pu attendre aujourd’hui et je t’aurais répondu. Répliqua Robert Atkins.

- Cela m’a échappé, en faite j’ai fait preuve là d’impatience.

Triomphant, le professeur se hasarda à poursuivre :

-Veux-tu ma réponse ?

- Mais ce n’est plus une question, puisque je l’ai résolu.

Décontenancé, Atkins fixa le visage éveillé de Ahmed :

- Ah bon !

- Eh oui ! au-delà de l’océan, il n’ y a absolument rien.

Indigné, il se leva :

- Et moi alors d’où je viens ?

- Le sens de votre existence gît là-bas, résultat ce qui existe pour vous n’existe pas pour moi !

- Est-ce que madame votre mère vous a suggéré ce que vous dites là ?

L’enfant demeura silencieux, la tête tourné vers une baie en plexiglace, au-delà on voyaient l’océan et un ciel bleu d’une luminosité extraordinaire :

- Ahmed ?

- Pardonnez-moi monsieur. Je viens de vous fournir ma réponse, quant à mon honorable mère elle m’a rappelé à temps que nos lois ne sont pas les vôtres. C’est pourquoi j’ai décidé de taire ma curiosité.

 - Néanmoins je dois vous avertir que vous avez tout à fait le droit de connaître mon monde et je suis prêt à vous le faire connaître. Insista Atkins.

Dérouté, il entendit l’enfant lui répondre :

- En connaissant votre monde nécessairement je vais découvrir votre mode de vie et comme celui-ci se soumet à des lois humaines, je sais que je ne vais rien apprendre qui sera utile à ma foi, à ma soif du savoir, et à mon désir profond d’adorer Dieu l’Unique en toute connaissance de cause.

Amer, Atkins fit remarquer :

- Comme cela notre monde est comme s’il n’existait pas pour vous, en effet je comprend maintenant !

***                        ****                             ****                                  ****

- Voici une réponse sensé, affirma le pr Herbert Mell éminence philosophique de l’université.

Robert promena un regard fasciné autour de lui. « Tout ce que je vis n’a pas lieu. » Une sensation de flottement le gagnait :

- La relativité de cette explication épouse étonnamment les exigences de la logique.

- Mais comment ? fit Atkins qui reprit :

- Je dois préciser ceci, Ahmed en déclarant de l’air le plus sérieux du monde que notre vie ici dans cette partie du monde est inexistante, l’a fait en liant la chose au fait que nos lois ne sont pas les siens.

- Ahmed et madame sa mère appartiennent à une civilisation qui s’est bâtit sur le principe de l’unicité de Dieu. Dans cette civilisation, la source de toute législation est divine, une marge est laissé aux humains de légiférer selon leur besoins changeants d’une époque à une autre, mais les lois fondamentales qui régissent les relations sociales économiques et politiques du groupement humain est de facture divine, donc il est normale que Ahmed tout à fait convaincu du droit divin à légiférer n’éprouvera aucune sorte de curiosité à l’encontre d’une civilisation humaine comme la nôtre, où l’homme occupe la place du Créateur.

Robert Atkins songeur, releva la tête et d’une voix qui résonna étrangement troublé, fit :

- Qui assure à Ahmed que leur lois sont authentiquement de source divine pr ? 

- Eh bien ! Vous devez parler avec Ahmed de sa foi.

- Sa foi ? Répéta Atkins.

- Oui, en avez-vous parlé avec lui auparavant ?

- Non, jamais. Madame End m’a dés le premier jour bien désigné ma tâche auprès de son fils : lui apprendre l’histoire de la connaissance dans le monde judéo-chrétien et bientôt ma mission s’achèvera.

Herbert Mell fit observer l’air grave :

- A votre place, je tenterai de sortir des sentiers battues et de savoir un peu plus qu’il ne vous ai permit de savoir.

****                                  ****                               ****                              ****

- Qui est le père de Ahmed End ?

- Je l’ignore. Fit Greg Mage. Assis tous deux dans un restaurant Chinois au centre de Miami, le responsable du département de la Métaphysique avait invité Atkins à un repas exotique, il fit remarquer :

- Que se passe t-il ?

Maniant maladroitement les baguettes, Robert les reposa finalement. Arborant un air pensif, il se taisait :

- Robert pourquoi veux-tu connaître Mr End ?

- Je veux le connaître.

- Bizarre ! personne auparavant n’a songé à s’informer sur lui. Fit perplexe Mage.

Le lendemain matin s’engageant dans le hall menant à la classe de Ahmed, Atkins mélancolique s’aperçut soudain qu’il était devant une porte fermée. Celle-ci s’écarta sans bruit, il constata qu’il était dans une grande pièce nue et blanche, évoquant le premier jour de son arrivée, il avait été conduit ici où il avait eu une conversation avec la mère de Ahmed.

- Bonjour pr.

- Bonjour madame !

Par une ingénieuse combinaison, le lieu était doté d’un model de sonorisation permettant à Feryal de s’adresser à son visiteur assise dans son bureau situé dans  la partie la plus reculée de l’immense demeure.

- Qu’êtes-vous venu faire ici ?

- Je suis confus madame ! Emporté par le cours de mes pensées, je suis arrivé là, dit-il.

- Votre élève vous attends.

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