قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Monday, 29 March 2021 03:37

Ayam de Nassérah Nazareth 5

Written by  Afaf Aniba
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D’un geste significatif, il ordonna aux témoins de se retirer. Les Remerciant chaleureusement, Ayam pria Oum Aïcha de leur servir du café.

Demeurée seule avec Jawad et Samed, la jeune fille décida :

-Je lirais en temps opportun la lettre, et maintenant je voudrais que vous me parliez de ce que vous savez sur les préoccupations de père, maître .

Jawad assis à la place de Zakariya derrière son bureau fit, pensif :

-Le premier des faits que vous devriez connaître est ceci, les travaux de forage ont nécessités un prêt que votre père a contracté auprès de la banque Shalom, ce prêt s’élève à 28.000 dollar .

-Pourquoi n’a t-il pas puisé dans ses économies ?Fit stupéfaite Ayam.

-Il ne voulait toucher à cet argent sous aucun prétexte. Il ne voulait pas en disposer car c’était votre héritage, c’est ce qu’il ne cessait de me répéter, répondit Jawad qui poursuivit lentement :

-Le délai de remboursement de ce prêt expire au début du mois prochain. Zakariya a bataillé dur pour obtenir un taux d’intérêt clément et je pense qu’il a réussit là-dessus, c’est pourquoi, Ayam, vous devriez rendre à la banque Shalom 48.000 dollar.

 

-Je devrais, mais le pourrai-je ?Fit la jeune fille. Inexplicablement , Jawad eut un sourire :

-Oui ,vous le pouvez et vous savez comment ? En parlant au directeur Hook Jakobson des perspectives d’exploitation que vous assure le puit à présent. Il s’offrira de lui-même voulant prendre de vitesse les autres intéressés d’investir dans votre puit .

 

Ayam El Aed fit, le ton réticent :

- Je ne voudrais pas d’investisseur israélien .

 

Samed intervint :

-Si, tu en auras besoin Ayam, au moins pour jeter la poudre aux yeux de Godom. Il vaudrait mieux que tu choisisses toi-même un investisseur israélien plutôt qu’il ne te soit imposé .

 

 

L'avocat reprit :

-Zakariya, en entreprenant ces travaux de forage l’a fait après un constat grave, les terres étaient menacées d’assèchement total, la portion de l’eau que lui allouait la municipalité de Nassérah avait été réduite ces trois dernières années de 56% et les prix d’achats ont grimpé de 60% . Il courait à une faillite certaine s’il n’avait pas eu le pressentiment que le sous-sol de la terre recelait une immense nappe d’eau .

 

-Un pressentiment vous dites ? Fit Ayam.

 

-Oui, un pressentiment vérifié par des faits, l’endroit où a été creusé le puit, à l’époque des pluies demeurait gorgé d’eau pendant presque trois mois et la saison des pluies ne dure en moyenne qu'un mois et demi. Cette eau qui surnageait lui a donné l’idée de creuser un puits. Il m’a consulté et je lui ai conseillé un ingénieur hydraulique brillant de Khalil Malek Khathâr. Celui-ci, après une étude géologique, confirma le pronostic de votre père .

 

Observant une longue pause, Jawad poursuivit :

-L’existence de cette eau était une bouée de sauvetage indubitable pour Zakariya, parce que d’autres difficultés existaient déjà sans parler de celle qui surgissaient régulièrement. L’intérêt des israéliens pour cette ferme est une réalité perçue par les El Aed depuis 1948 mais les choses ont évolué dangereusement ces dix dernières années, Ayam. C’est pourquoi je soupçonne que la crise cardiaque de votre père n'est pas accidentelle. Zakariya a été tué de sang-froid. Je vous dis cela pour vous avertir, l’affrontement que cherche Godom sera extrêmement dangereux ! Conclut Elias Jawad.

Les deux fiancés échangèrent un long regard. Un silence avait rempli la demeure El Aed. La lettre posthume entre les mains, Ayam se rendit compte brusquement d’un fait, d’une voix ferme, elle brisa le vide :

-Avons-nous jamais eu le choix maître ?

 

Le vieil ami du défunt fit signe que non. L’après-midi tirait à sa fin. L’avocat s’en alla en promettant de revenir le lendemain. Samed devait aussi partir :

-Je passe la nuit chez un ami à Nassérah. Je serais demain matin ici. Voudrais-tu que je te conduise moi-même au Q .G de Godom ?

 

-Oui, j’ai l’intention de descendre dans le puits pour le découvrir, veux-tu m’accompagner demain matin très tôt ?

 

-Oui, mais ce sera pour l’après-midi Ayam, tu dois être en forme pour ton entrevue ! Ne ris pas. Cela ne va pas être commode ! Ah j’allais oublier, prend ce téléphone cellulaire, oncle Samed me l'a prêté .

 

Ayam protesta vigoureusement:

-Je déteste ces machins là ! Je n’aurais plus la paix du silence. Les deux appareils installés dans le bureau de papa et dans ma chambre suffisent amplement .

 

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