قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 28 آذار/مارس 2021 04:12

Ayam de Nassérah Nazareth 4

كتبه  Afaf Aniba
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-Sans compter Jawad, Oum Aïcha, Am Saber, tous ceux qui travaillent sur notre terre, les hommes d’honneur de Nassérah et tant d’autres inconnus que nous aurons certainement l’occasion de côtoyer par la force des circonstances ! Repartit Ayam, je vous propose de rentrer, il me semble que je reconnais au loin le moteur d’oncle Elias. Monsieur Khathâr, voulez-vous me fournir tous les documents susceptibles de prouver que ce puits est au-dedans de nos terres ?

-Ce sera fait ! Permettez-moi de partir. En fin d’après-midi, je vous apporterai les documents en question, dit l’ingénieur.

-Parfait, fit-elle. Aux abords de la maison, Malek les quitta. Oum Aïcha recevait l’avocat. L’ami de son père était un homme de soixante-cinq ans, le dos droit , la tête grisonnante et un regard si bon qu’il amena des larmes aux yeux de la jeune fille. Serrant longuement les mains de la fille de son ami défunt, Elias Jawad salua de la tête son fiancé .

-Ayam, mon enfant, je suis vraiment rassuré sur toi, de savoir que Wael est là. Tous ici t’aiment et te chérissent , Zakariya a laissé derrière lui une femme qui vaut cent hommes !Déclara l’avocat. Ayam rit pour la première fois depuis la mort de son père. Oum Aïcha en fut agréablement surprise :

-Tu ne crois pas si bien dire, oncle Elias, Wael va t’informer de ce qui se prépare .

Les menant à la salle de séjour, elle les invita à prendre place. Accompagnant Oum Aïcha à la cuisine, la jeune fille prépara un goûter consistant, lait au thé, pain de maison fourré au miel. Passant ensuite au bureau de Zakariya, elle prit le pli parvenu le matin par courrier et alla le remettre à Jawad. Celui-ci le parcourut. Levant un regard grave sur la jeune fille il s’enquit :

-Qu’avez-vous décidé de faire ?

-Je m’y rendrai seule, dit-elle en s’asseyant .

-Pourquoi oncle Elias ne t’accompagnera-t-il pas ?Proposa Wael.

- Parce que je ne veux pas leur mettre la puce à l’oreille. Godom est un des pires gouverneurs que nous autres Palestiniens avons connus. Il censurait même les lettres que m’envoyait père au Liban et où il faisait mention des agissements de Godom envers la population Arabe. En me voyant me présenter avec vous il saura qu’il aura affaire à quelqu’un d’averti et pour cette entrevue je voudrais l’amener à commettre une de ces erreurs qui nous aidera à le confondre en justice, répondit Ayam El Aed .

-Qu’avez-vous l’intention de faire au juste ?

-Eh bien ! Je m’équiperai d’un appareil d’enregistrement miniature,un cadeau que m’a fait une amie Libanaise. Je saurais être une de ses bonnes citoyennes Israéliennes d’origine Arabe !

-Vous serez fouillée et l’appareil sera vite détecté et puis ce procédé est illégal, fit remarquer Jawad .

-Bien je ne l'utliserais pas, je me remetrtrais à ma mémoire ! Condéda Ayam .

Wael observa :

-Nous devrions penser à nous organiser et mettre au point un plan de résistance dés le retour de Ayam de chez Godom. Mais auparavant j’aimerais avoir votre avis, maître, à que doit-on s’attendre des autorités Israéliennes ?

L’avocat regardant les deux jeunes gens, fit, après réflexion :

-Ils ne voudront pas seulement de ce puits, ils voudront aussi mettre main basse sur la terre. Dans le testament de Zakariya, il y a une lettre posthume pour vous Ayam, et moi-même je puis vous apporter ma contribution. Zakariya ne me cachait pas grand chose .

Aux paroles du vieil ami de El Aed, le visage de la jeune fille se crispa :

-De jour en jour je découvre que père a été en butte à des pressions, à des difficultés monstres. Il guerroyait tout seul, pourquoi ces deux dernières années n’a t-’il pas voulu se décharger sur moi de la moitié du fardeau? A présent je suis seule ou plutôt, se rectifia-t-elle, en désignant Wael, nous sommes deux. La tâche est immense, et je sais que si nous venons à perdre, nous aurons tout perdu et notre existence sur notre terre n’aura plus aucune raison d’être.

Un silence pesant suivit cet aveu spontané de Ayam. Oum Aïcha, entrée à sa suite, la bonne Souad, toutes les personnes réunies dans cette vaste pièce y compris Souad ressentaient avec une acuité horrible, mordante, insupportable l’emprise israélienne sur leur vie, sur leur appartenance à une identité Arabo-musulmane que l’empreinte israélo-sioniste voulait à tout prix effacer. Ici, sur ces trente cinq hectares de terre tous parlaient cet Arabe à la résonance grave, belle et fière. Tous ici, du jardinier à la maîtresse des céans,du paysan à Oum Aïcha vivaient et travaillaient dans cette atmosphère sacrée que confère la terre à l’être né en son sein, qui a grandit et mûri tout en se nourrissant de ses produits, de son air, de son eau. Par quel miracle la ferme El Aed n’a pas été inclue dans une de ses zones fermées qui jalonnaient le pays et dont l’une d’elle commençait à moins d’un kilomètre de là ? Nul ne le savait ! Pourtant, depuis 1948, tous les El Aed qui s’étaient succédés avait eu à souffrir des mesures de discrimination et de répression dont usaient à volonté les Israéliens, voulant par là peser de tout leur poids politique et militaire sur l’existence de Palestiniens qui eurent la malencontreuse idée de ne pas fuir leur terre au jour de la proclamation de l ‘état d’Israël .

-Attend-toi de ma part à une surprise demain au sortir de chez le gouverneur, fit tout à coup Wael.

Se tournant vers Jawad elle voulut lui poser une question. La clochette de la porte d’entrée retentit. Oum Aïcha alla ouvrir, revenant peu après elle annonça :

-Ce sont les deux témoins testamentaires de feu monsieur El Aed .

-Faites les entrer, fit Ayam.

La lecture du testament de Zakariya El Aed dura une demi-heure très émouvante.

Ayam sut ainsi qu’elle était l’unique héritière de son père. En plus de la ferme et de la terre, elle était la bénéficiaire d’une somme de cinquante milles dollar, les économies de Zakariya qu’il léguait à sa fille afin que celle-ci puisse assumer les nouvelles charges qui lui incombaient en tant que propriétaire du domaine El Aed. Zakariya n’avait oublié aucune personne vivant dans la ferme et la première était Oum Aïcha qui pouvait jouir d’une somme de 5.000 dollar chaque mois pour la fin le reste de sa vie. A la fin, Elias Jawad remit à la jeune fille la lettre posthume de son père, lui fit signer plusieurs papiers qu’il lui fit lire au préalable, et symboliquement il lui confia un petit coffret métallique :

-Là sont réunies toutes les pièces officielles attestant les droits des El Aed sur la terre, lui indiqua l’avocat .

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