قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 27 آذار/مارس 2021 03:51

Ayam de Nassérah Nazareth 3

كتبه  Afaf Aniba
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Résignée, la vieille dame s’éloigna. Elle revint porteuse d’un plateau appétissant. Devant l’air absorbé de la jeune fille, elle poussa un soupir :

-Ma chère enfant ce n’est pas comme cela qu’on agit avec le mari de l’avenir.

-Mon comportement avec Wael vous choque ? Je n’appartiens pas à votre génération, Oum Aïcha ! Celui que j’adore est Dieu ! A son arrivée dites lui que moi et l’ingénieur, nous serons au puits.

 

Oum Aïcha se contenta d’acquiescer de la tête en silence. Après la prière D’El dhôr, Ayam prit la direction d’un champ consacré exclusivement à la culture des légumes, accompagnée de Malek Khathâr. Elle marchait en silence. Elias Jawad sera là dans une heure et demi. Il serait temps de connaître en détail la somme du travail de son père. Petit-fils unique de son grand-père Ibrahim El Aed, Zakariya avait été un fils qui avait réussi ce que quatre ou cinq fils n'auraient pu réaliser ; à lui seul et en trente ans, le petit domaine de trente cinq hectares avait pu être exploité à 70% de ses capacités. Soudain elle fut tiré de ses pensées intérieures par l’ingénieur : -Votre père avait une excellente opinion de vous, je ne comprend pas pourquoi il ne vous associa pas à son œuvre ?

 

Le visage de profil, elle répondit :

- Je ne vivais pas ici, j’étais en Egypte et au Liban, je suis rentrée depuis deux ans après avoir soutenu une thèse de doctorat en Histoire.

 

Ebahi Khathâr leva la tête vers elle : -Vous semblez si jeune , ne put-il s’empêcher de remarquer.

 

-J’ai eu tout simplement la chance de décrocher mon bac à seize ans, dit-elle.

-Quelles étaient ces questions indiscrètes que vous vouliez me poser tantôt ? Fit-il encore. Regardant où elle mettait les pieds, elle garda le silence. A quelques mètres devant, une rangée d’oliviers apparut, délimitant l’emplacement où avait été creusé le puits. S’approchant à grands pas, elle jeta un regard d’ensemble. Les travaux de l’ingénieur étaient visiblement au stade final. La terre déblayée gisait en grands tas méthodiquement disposés, le mur qui bordait le trou géant avait été construit tout récemment, le seul appareil de forage qui subsistait sur le terrain était recouvert d’une énorme bâche.

 

-Dites-moi monsieur est-ce que nous vous devons de l’argent ?

 

-Non votre père m’a payé rubis sur l’ongle deux jours avant la fin des travaux, c’est à dire il y a deux semaines et demi, répondit-il. Se penchant sur le vide la jeune fille tâtonna les bords puis les parois intérieures :

-Y’a t-il de quoi pouvoir descendre ?

 

-Oui mais en bas, le niveau de l’eau est assez élevé, vous pourrez vous suspendre au dernier crampon et contempler la caverne souterraine qui s’étend au-delà.

 

-De combien est la profondeur ?

 

-De25 mètres, fut la réponse.

 

-Dommage ! J’ai oublié de me munir d’une lampe, fit ennuyée Ayam, qu’a cela ne tienne je reviendrai demain matin très tôt et je me rendrai compte par moi-même.

 

-Ne descendez pas seule, on ne sait jamais, un brusque reflux d’eau et vous seriez asphyxiée. Lui recommandât-il. Elle ne dit rien. Faisant la connaissance des alentours elle fit :

-Durant toute la période de cette entreprise, comment ont été les choses, je me souviens que père était tout le temps dans vos jambes ?

 

L’ingénieur sourit au dernier terme utilisé par Ayam :

-Oui, nous étions une équipe, trois ouvriers, un technicien du relief, un géologue et moi, à la fin du second mois on a dû arrêter momentanément pour cause de votre voisin du nord qui s’est plaint d’éventuels dommages que causerait les travaux de forage à ses terres…

 

-Le voisin du Nord ! Répéta t-elle étonnée, pivotant vers un sentier bordé de champs de salade. C’est à cinq cent mètre d’ici que commencent les limites du domaine de Vidom. Quelle est la direction qu’ont prises vos foreuses ?

 

-Est -sud, la caverne s’étend à l’intérieur de vos terres mademoiselle, précisa Malek. Le silence qui s’ensuivit fut brisé par un écho lointain de pas sur la terre meuble.

 

-C’est Wael Samed, dit le ton paisible la jeune fille. Bientôt la silhouette athlétique du jeune ingénieur du batiment de Jerusalem se dessina à l’ombre des oliviers. Am Saber fermait la marche, Wael Samed était un de ces Palestiniens qui n’avaient pas le type Arabe le physique bien bâti , aux yeux clairs toute sa personne respirait l’assurance et le sens pratique. En voyant Ayam prés du puits, il fut une fois de plus impressionné par le caractère de cette femme. Ayam avait un moral d’acier, c’était bien la fille de Zakariya El Aed .

Le coup d’œil qu’il lança à l’envers de Malek Khathâr fut bref : -Que le salut de Dieu soit sur toi Wael, tu viens à temps, j’étais en train de voir l’endroit où se déroulera l’une des batailles les plus décisives de l’histoire de la région, fit-elle. Ahuri, Samed dit : -Quelle bataille ?

 

-Je te présente Malek Khathâr, l’homme à qui on doit la découverte de ce puits d’un débit estimé à ……combien je vous prie ?

 

-A 60000m3/s.

 

-C’est un puits, pas un champ de bataille, fit lentement Samed en jaugeant du regard le fond.

 

-Il va le devenir bientôt. Le gouverneur Ariel Godom m’a fait l’insigne honneur de me convoquer demain à huit heure et demi déclara Ayam. Etrangement à cette annonce, Malek et Wael tressaillirent d’un même ensemble. Le fiancé réagit le premier :

-Que nous veut-il ?

 

-Il voudra s’approprier cela, répondit Ayam en désignant le puits, incrédule Wael fit : - Pourquoi ?

 

Se tournant vers l’ingénieur, elle lui demanda : - Voulez-vous, je vous prie, lui apprendre le résultat de vos travaux ?

 

L’autre s’exécuta volontiers. Samed écouta son vis-à-vis tout en ne quittant pas des yeux Ayam. A la fin du compte rendu, le jeune homme dit le ton inébranlable : -Ce ne sera pas une bataille qu’on lui livrera, ce sera une guerre, Ayam ! Une guerre qui viendra leur faire rappeler fort à propos qu’ils ne sont ni plus ni moins que des voleurs de terre !

 

L’expression de bonheur qui se peignit sur le visage de la jeune fille causa un immense plaisir à Wael. L’intervention de Malek les ramena à terre : -Pardonnez-moi d’être un rabat joie. Ceux à qui on va s’attaquer sont des israéliens, pas des hommes en paille.

 

-On ne va pas les attaquer ! On va défendre notre vie et nos droits sur cette terre ! Corrigea Wael, vous avez dit “on”, dois-je interpréter cela comme un ralliement de votre part à notre cause ?

 

Malek s’avançant vers Samed, lui tendit la main :-Oui , je suis un Palestinien tout comme vous.

 

Un sourire détendit les traits du fiancé de Ayam :-Eh bien nous sommes trois, dit-il à celle-ci .

 

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