قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 26 آذار/مارس 2021 04:32

Ayam de Nassérah Nazareth 2

كتبه  Afaf Aniba
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Derrière elle, il y avait quelques arpents de champ ensemencés, devant elle les arbres lui masquaient la proximité du domaine de son voisin israélien Raoul Vidom. Tout à l’heure, elle avait cru déceler une présence humaine à quelques mètres en arrière, dans l’un des sentiers qui longeaient les champs, ce qui expliquait la soudaineté de son geste.

Scrutant attentivement les environs une fois de plus elle constata qu’elle était bien seule. Le vent était tombé depuis quelques minutes. Se redressant, elle regarda longuement la tombe de Zakariya, puis d’un pas lent elle rebroussa chemin. Elle croisa à mi-parcours Oum Aïcha venue à sa rencontre :

-Qu’y a t-il mère Aïcha ? S’enquit-elle surprise par l’expression douloureuse de la vieille dame.

-Dans le courrier, j’ai trouvé ceci et puis l’ingénieur de l’hydraulique Malek Khathâr vient d’arriver, annonçât-elle.

Prenant le pli de la vieille main, Ayam l’ouvrit sur-le-champ. La lisant, elle fit le ton lugubre :

- Je suis sommée de me présenter au bureau du gouverneur militaire demain matin à huit heure et demi !

-Ne va pas seule, lui conseilla immédiatement la vieille gouvernante, emmène avec toi Elias Jawad, l’ami avocat de ton père défunt.

-J’y réfléchirais, mais dis-moi mère le jour de sa mort, père est-il sorti ?Fit la jeune fille.

-Oui. Lui répondit la gouvernante, il devait voir à Akka Sheikh Nouri de la mosquée Ibn Rochd, j'ignore l'objet de cette visite.

Elle hocha lentement de la tête en silence, toutes deux hâtèrent le pas vers la ferme, la maison principale était constituée d’un seul corps. Un vaste rez-de-chaussée peint en blanc à l’intérieur et à l’extérieur, entouré d’un jardin verdoyant ou arbres fruitiers, fleurs et roses se bousculaient dans une joyeuse harmonie.

L’arrière de la maison s’ouvrait sur un patio revêtu de faïence aux belles mosaïques. C’était un endroit où il faisait bon de s’attarder pendant les soirées d’été. Malek Khathâr était debout dans l’allée principale qui menait d’une route nationale secondaire au cœur de la ferme. Il avait été présent lors de l’inhumation de Zakariya El Aed et le voici qui revenait à un moment où Ayam avait fort à faire. Khathâr, en la voyant s’approcher, inclina la tête aimablement :

-Bonjour mademoiselle El Aed, lui dit-il. Elle lui fit signe de la suivre. Se retournant vers Oum Aïcha, elle dit :

- Je vous prie de demander à Souad de nous servir du café.

Arrivés au patio, elle désigna au visiteur un siège en rotin :

-Que puis-je faire pour vous monsieur ? Fit la jeune fille en demeurant debout.

Etonné le jeune homme dit : - C’est moi qui attend vos ordres mademoiselle.

-Mes ordres ? Répétât-elle, à propos de quoi ? L’interrogeât-elle .

-Au sujet du puits !Fit stupéfait le jeune ingénieur, votre regretté père à ce que je vois ne vous en a pas parlé ?

S’asseyant à son tour, elle secoua la tête d’un geste énergique :

-Désolée, monsieur Khathâr, père n’avait pas pour habitude de me mettre au fait de tout ce qui se passe ici. Depuis quelques temps je vous voyais souvent en sa compagnie mais je n’ai jamais éprouvé la curiosité d’en connaître la raison. Alors, je vous prie maintenant de m’expliquer cette histoire de puits ?

-D’abord êtes-vous l’unique héritière car je sais que vous êtes la seule fille de Zakariya El Aed ?

Un silence se fit, puis, la voix froide, Ayam répondit :

-Je serais fixée à ce sujet cette après-midi, en quoi vous regarde la chose ?

Malek ne répondit pas tout de suite, l’homme évoquait une confidence de Zakariya faite quelques jours avant sa disparition brutale “Ayam est une de ces femmes courageuses qui au moment des faits, je sais, elle saura agir.”

-Je suis sûr, mademoiselle, que la mort de votre père est dut a la découverte du puits, annonçât-il d’un ton calme.

A cette nouvelle Ayam surprit le jeune homme par son sang-froid, lentement elle dit :

-Je m’en doutais, sa mort n’était pas un simple arrêt cardiaque, je vous écoute.

-Vous devez savoir que vos terres sont mal arrosées et que les récoltes des dernières années ont acculé votre père a investir dans le forage des eaux à la recherche du liquide précieux. M’engageant, j’ai fait le nécessaire. Après trois mois de travail, nous avons découvert une nappe artésienne qui aurait suffit aux besoins de toute la ville de Nassérah et cela pour une durée de temps qui dépasse un siècle.

En prêtant une oreille attentive aux révélations du jeune homme, l’esprit de Ayam travaillait à toute allure ; elle s’imaginait le lendemain, assise dans le bureau du gouverneur militaire de la zone fermée de la campagne de Nassérah “Ariel Godom n’irait pas par quatre chemin pour me signifier que j’étais en train de disposer d’une source de richesse qui revient de droit à mes chers compatriotes les honorables citoyens israéliens. C’est déjà abuser de leur esprit de largesse qu’ils nous aient toléré de vivre sur cette terre, quand bien même cette terre est réellement nôtre. Ne nous ont-ils pas laissés en paix toute ces années pour la bonne et effarante raison que la terre que possède ma famille depuis douze générations ne rapporterait pas grand chose à ses propriétaires. Ne valait-il pas mieux de la laisser à ses propriétaires Arabes et percevoir d’eux les impôts ; c’est toujours de l’argent gagné. Godom va trouver un plaisir évident à me rappeler que j’ai une dette à remplir envers mon pays, l’état d’Israël et le moins que je puisse faire est de céder ce puits au domaine public Israélien. Heureusement que je sais ce que j’ai à faire, sois certain père que je serais sur mes gardes”

-Mademoiselle, avez-vous entendu ce que je viens de vous dire ? Demandait l’ingénieur, intrigué par son attitude .

-Non, j’ai retenu l’essentiel. Dites-moi, monsieur, je vais vous paraître indiscrète mais je vous prierai cependant de répondre à mes questions. Avant tout, je voudrais savoir ceci, êtes-vous un de ces Arabes disposés à aider une cause juste ou vous voulez vous contenter de votre statut d’ingénieur dans cet état d’Israël ?

L’esprit vif le jeune homme saisit l’intention de Ayam :

-Je suis encore célibataire, donc je n’ai rien à perdre à servir une cause juste ! Répondit-il.

Cette réponse fit sourire Ayam : -Est-ce que j’ai dit quelque chose de drôle ?

-Pas du tout, ce que vous avez dit m’a fait rappeler que je suis fiancée et comme je suis impulsive, je viens d’arrêter une décision sans en avoir au préalable consulté mon futur mari. Je ne pense pas qu’il opposera un veto, cette terre est la nôtre et je lui offre l’occasion unique de se mesurer à nos chers gouvernants ! Bien, voulez-vous me conduire au puits ?

Avant que la réponse de Khathâr ne lui parvint, la voix de Oum Aïcha retentit derrière eux :

-Il est l’heure du déjeuner !

-Pouvez-vous rester déjeuner ici et m’emmener au puits après ?

-Oui, approuvât-il. Elle remercia. Se retirant à la suite de la vieille gouvernante, Ayam se dirigea vers le bureau :

- Je prendrais mon repas là.

Le téléphone sonna :

-Décrochez, mère Aïcha s’il vous plaît ! Je suis occupée.

Quelques instants plus tard, mère Aïcha s’immobilisa sur le seuil de la porte :

- C’est monsieur Wael ! Annonçât-elle.

-Que veut-il ?

-Il sera ici dans une heure environ.

-Il est le bienvenu.

-Vous ne lui parlerez pas ?

-Puisqu’il arrive !

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