قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الخميس, 25 آذار/مارس 2021 06:35

Ayam de Nassérah Nazareth 1

كتبه  Afaf Aniba
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 * Je signale aux lecteurs que nous allons publier inshâallah l'intégralité du texte de Ayam Nassérah terminé fin 2002

 

Ariel Godom déclara la séance ouverte. A sa droite était assis Joseph Mirah le chef de la police de Nassérah , à sa gauche l’adjoint du gouverneur militaire Sam Fedok, prés de celui-ci le maire du parti israélien le Likoud l’aile extrême droite Haim Gouvim ; plus loin le représentant des élus municipaux israéliens Ephraïm Nidock, et enfin Eri Mochd le représentant du Shin Bet du nord de la Galilée.

 

Le gouverneur militaire eut un sourire maussade et exprima à haute voix sa pensée :

-Tout ce beau monde pour une simple récupération de la ferme El Aed, il y a de quoi être dégoûté !

Le maire fit remarquer :

-Les choses ne sont plus ce qu’elles ont été avant les Accords de Washington 2025 qui nous rendent la tâche plus délicate vis-à-vis de la population arabe et la ferme El Aed renferme un puits d’or : L’eau qui dort sous un hectare de terre des El Aed est une assurance vie pour l’ensemble de Nassérah et ses environs dans un rayon de quarante km autour et sur une durée de temps qui s’étale sur un siècle et demi, c’est prodigieux ! Donc nous devrions nous efforcer de traiter cette affaire avec des pincettes .

Eri Mochd répliqua le ton dur :

-Pourquoi des pincettes ? Vous semblez oublier que cette terre El Aed est nôtre, qu’un simple ordre écrit suffirait à mettre sous notre contrôle absolu la propriété El Aed.

L’adjoint du gouverneur militaire intervint le ton sévère :

- Il y a des lois Mochd, nous ne pouvons agir à notre guise.

-Les lois ? S’exclama l’interpellé furieux, ses lois nous les avons conçues pour nous approprier cette terre qui est nôtre par décret divin. Pourquoi maintenant nous devrions nous réfugier derrière ces mêmes lois pour dépouiller ces arabes ? 

Le chef de la police appuya Mochd :

-Nous sommes libres d’agir envers les Arabes des terres de1948, ils vivent sur notre propre territoire et nous avons toute latitude pour restreindre leurs activités et leurs droits. Au jour de la création d’Israël, il était entendu que les Arabes seront considérés comme des citoyens de seconde zone.

-Ils sont maintenant citoyens israéliens ! Coupa net Ephraïm Nickod.

Cinq paires d’yeux fusillèrent celui qui venait de parler. Représentant des élus municipaux de Nassérah, loin d’être intimidé par la mine sinistre de ceux qui siégeaient autour de la longue table, il reprit le ton grave :

-El Aed est une famille israélienne avant d’être d’origine arabe.

-J’ai totalement oublié que Ephraïm Nickod est un membre très actif de Peace  Now ? Je dois vous préciser cher Ephraïm que la famille se réduit à présent à une seule femme âgée de vingt- quatre ans. En Islam, une femme ne peut aucunement représenter  la lignée mâle d’une famille donc une somme d’argent plus ou moins importante saura faire taire Ayam El Aed, déclara le maire.

-Est-ce ainsi que vous allez procéder Godom ? Riposta Nickod.

Le gouverneur s’exprima sur le sujet pour la première fois depuis le début de la réunion :

-Oui, sachez que Ayam El Aed ne sera pas facile à manipuler. J’ai toujours en mémoire mon entrevue avec elle  à son retour du Liban  , c’est la seule arabe du moins qui en vingt- cinq ans d’exercice osa me lancer à la figure “Je ne suis pas venue par obéissance à un ordre de convocation , car vous n’êtes qu’un intrus, un juif sioniste de Hongrie qui n’a rien à faire sur ma terre. Je suis venue vous apprendre que désormais vous comptez un nouvel adversaire ici , moi ! ” Ce sont ses propres terme , nous avons réussis à éliminer Zakariya El Aed , nous devrions arrêter une autre stratégie  avec Ayam.

-Laquelle ? Interrogea Mochd.

-Je vous dirai laquelle ce mercredi, je dois la voir à huit heure et demi, c’est à la suite de notre conversation que je saurais quoi entreprendre au juste.

Mochd fit, mécontent : -Pourquoi toutes ces précautions ? C’est une pure perte de temps, l’eau du puits est une mine d’or et chaque jour qui s’en va  nous enregistrons une perte sèche de 80.000 dollar la seconde, que dire de vingt-quatre heures ?

Ephraïm Nickod fit remarquer sarcastique :

-Vous aurez fait un excellent expert financier Mochd !

Coléreux, l’autre voulut répondre. Godom ne lui laissa pas l’opportunité :

-Mettons nous d’accord sur un point que Nickod ici présent ne contestera pas.

Un silence se fit à l’écoute de leur supérieur :

-Cette terre El Aed, nous l’aurons par tous les moyens légaux, nous tous savons que nous sommes en possession d’une armada de lois qui nous donne toute liberté de déposséder tout propriétaire terrien arabe. Nous userons de ses lois, je peux vous en donner l’assurance.

Un autre silence tomba. Ephraïm Nickod eut l’air de vouloir s’exprimer. A la dernière minute, il se ravisa, Mochd interrompit le silence enfin : -Et combien cela nous prendras du temps pour avoir cette terre ?

-Je m’accorde un délai d'un mois.

-Pas plus, affirmèrent le maire et le représentant du Shin Bet d’une même voix.

Godom acquiesça de la tête. Peu après il leva la séance. Nickod prit congé de lui, l’air sceptique. Resté seul avec son adjoint et Mochd, ce dernier fit, le ton aigre :

-Pourquoi redoutes-tu Nickod ?

 

Godom, le visage de glace, répondit :

-Parce que c’est un espion à la solde de ceux qui croient dur comme fer que les Arabes sont les égaux des Juifs israéliens. Militairement j’ai tous, les droits de sévir. Seulement Eri, parfois, tu frises l’idiotie. La terre El Aed n’est pas inclue dans la zone fermée que je gouverne directement. On m’a donné en haut lieu l’autorité de cette affaire, je dois mesurer mes pouvoirs, primo ; secundo le fiancé de Ayam, Wael Samed a son oncle paternel député indépendant au Knesset. Je n’ai pas envie de m’attirer l’attention du comité des droits de l’homme des communautés minoritaires du parlement et dont le président me cherche noise depuis le temps où j’appliquai à la lettre les ordres de l'exécution des Arabes Chrétiens et Musulmans de Jenin. Je n’ai pas les mains liés, je dois cependant être prudent. La terre El Aed est à nous ; ce qu’il nous faut c’est beaucoup de patience, de bonne volonté et une forte dose de ruse, est-ce compris Eri ?

 

Celui-ci fit en se détournant  : -Oui.

 

Sam Fedok, observa, l’air préoccupé :

-Nous avons eu cette terre par la ruse, je suis en train de me demander si la ruse va continuer à nous servir encore longtemps.

 

Godom et Mochd regardèrent froidement Fedok. Comprenant sa bêtise, il salua de la tête son supérieur et se retira sans un mot :

-Quand la conscience commence à parler dans un homme, il vaudrait mieux le remplacer par un autre plus endurci, fit Mochd.

 

-J’y penserais sitôt cette affaire terminée repartit Ariel Godom.

 

    

 

 

Ayam El Aed fixait intensément la tombe de son père, un carré de terre fraîchement remué. Une question lancinante lui martelait la tête : Pourquoi Zakariya El Aed, au dernier jour de sa vie, l’avait-il priée de rentrer tôt ? Elle se remémorait ses paroles au petit déjeuner ce matin là :         

-Ayam, j’ai à te parler de quelque chose qui à trait à notre vie à tous deux sur cette terre, veux-tu être là vers les quatre heures de l’après-midi ? Je serais rentré des champs, je t’attendrai.

 

-Bien sûr, papa, lui avait-elle répondu, notant au passage la vive lassitude que trahissait le visage de son père, buriné par le soleil. Les cernes sous ses yeux étaient autant d’ombres noires dans une figure naguère toujours rayonnante. Comme promis, elle fut au rendez-vous. Dés les coups de trois heures, elle avait dépassé le seuil de la maison natale. Dans l’entrée, elle avait été accueillie par la gouvernante de la demeure, Oum Aïcha. Celle-ci, très agitée l’avait pressée de rejoindre son père dans la pièce qui lui servait  de bureau,

 

Elle s’y était précipitée, folle d’inquiétude. Trop tard ! Elle avait trouvé Zakariya affaissé de tout son long sur sa table de travail, pâle, les lèvres tremblantes. A sa vue, il avait tenté de lui sourire. Hélas ! Le sourire s’était figé dans un dernier râle : -Ayam. Avait-il articulé dans un ultime souffle, prend garde …

 

Le reste de l’avertissement ne fut jamais prononcé. La mort fut foudroyante, emportant dans une crise cardiaque Zakariya El Aed.

 

“Oh ! Papa ! se murmurât-elle en étouffant un sanglot, tu es parti si vite, tu es parti trop tôt à cinquante huit ans. Une émotion terrible a dû t’arracher de force à la vie, si seulement je la connaissais ! Repose en paix ! Je serais sur mes gardes. Un drôle de pressentiment me hante depuis ton enterrement ,quelqu’un a dû se mettre au travers de ta route, je sais aussi qu’il se dressera sur la mienne”. Interrompant son monologue intérieur, elle fit brusquement volte-face, personne aux alentours. La tombe de son père avait été creusée sur les terres d’El Aed et comme il l’avait spécifié dans son testament “ : J’aimerais être mis en terre sous le figuier qui est planté à l’extrémité sud de mon domaine près du petit bois de pins.” Son vœu avait été exaucé. La mort était survenue quatre jour plus tôt et c’était la troisième visite de Ayam au carré de terre. 

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