قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 21 تموز/يوليو 2013 12:05

Un jour dans la vie d'une famille Gazaoui 5


Je priais que quelqu’un passe, comme cela je pourrai me renseigner. Incroyable pas âme qui vive ! Je commençai à regretter ma sortie, et inconsciemment je me remis à marcher.  Soudain, je perçus le bruit d’un moteur. Affolée, je regardai de tous les côtés. Enfin du côté de la mer, venait un lourd véhicule, je revenais sur mes pas. Soulagée, je constatai que c’était le bus tant attendu. Et au moment où le chauffeur s’arrêta, surgirent devant moi trois autres personnes ! Je les dévisageai, ahurie. Le receveur me pressa de monter, je le fis vivement :

Où allez-vous ? Lui ai-je demandée.

À Gaza est, plus précisément à Ain Toute, cela vous va Hajja, ce n'est pas trop loin de chez vous ? Je hochai la tête satisfaite, il me resterait à marcher deux kilomètres et cela m’était possible.

Le trajet fut long, nous avions à éviter le traquenard des tanks Israéliens mais aussi les mauvaises routes. Quand j’aperçus de loin la fin du périple, je remerciai Dieu. Sitôt en bas du bus, je me hâtai.
Le voile de la nuit tombait doucement, l’esprit occupée je ne vis pas une silhouette au loin, venant vers moi. Jusqu’au moment où une main se posa sur moi, je sursautai violemment.

C’est moi maman, fit la voix sympathique de Okba mon fils.
 
Heureuse, je le serrais contre moi.

Tu t’es inquiété et tu es parti à ma recherche.

Oui, ce n’est pas dans tes habitudes de tarder, dit mon fils.

Je ne voulais pas lui parler de l’ennemi Israélien et comment il avait coupé le trajet du retour.  Je l’interrogeais :

Qu’as-tu fais aujourd'hui ?
J’ai pu travailler dans une ferme pendant deux heures à des travaux divers, ensuite un voisin avait besoin d’une aide pour repeindre un mur, ensuite j’ai fait plusieurs tâches diverses. Le plus important est que j’ai pu m’assurer d’une aide.

Comment cela ?

La dernière personne qui m’a fait travaillé est un cadre au ministère de l’enseignement, il m’a dit de revenir demain matin à dix heures, il aurait un poste stable pour moi.

 Cette très bonne nouvelle me remplit d’aise, une porte s’ouvrait, il fallait la maintenir ouverte. En atteignant enfin mon chez soi, je fus entouré par les enfants. Prévenante, Salma m’avait préparé une tisane avec des feuilles de menthe. Me reposant, je répondais à leurs questions :

C’est vrai maman nous allons pouvoir nous laver ? Fit le cadet de mes garçons.

Oui, après-demain avec l’aide de Dieu nous irons au camp Jebalia, sur la plage nous prendrons un bon bain chaud.

Le rêve allait devenir bientôt une réalité pour mes enfants. Se laver était devenu un rêve sous le blocus Israélo-Egyptien, l’essentiel est de tenir bon et heureusement un bain n’était pas encore un rêve vain.

En dormant cette nuit là, je me promis de me réveiller plus tôt que prévu, pour aller chercher de l’eau. Okba devait pouvoir utiliser l'eau qui restait pour un bain sommaire. Bien avant l’aube, je me redressais sur mon lit. Je devais vider les deux grands jerricans dans une bassine, la recouvrir et repartir vers le point d’eau. Marcher dans le noir m’effrayait, mais c’était un devoir qui m’incombait. Soudain dans le noir, la voix de mon fils se fit entendre :

Non maman, c’est moi qui doit aller chercher l’eau, c’est une mission d’homme.

 Je louai Allah pour son courage et son sens de la responsabilité, malgré tout je lui dis :

Je préfère t’accompagner, c’est trop loin et on ne sait jamais avec la situation qui prévaut.

Ne crains rien, hier j’ai trouvé un raccourci, je m’en tirerai seul. Dors je t’en prie.

Je me résignai, après son départ, je me levai et à l’aide d’une chandelle, je cherchais  dans les vêtements de mon mari martyr, un pantalon et une veste qu’il avait porté le jour de notre mariage. Ils iraient à mon fils qui avait maintenant la stature de son père défunt sauf quelques retouches que je fis à la lumière vacillante de la chandelle. Okba devrait laisser une bonne impression sur son futur employeur.

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