A la lumière du jour, dans le jardin, la mère et le fils s'étaient assis sur un banc en pierre. Jouhaira put enfin identifier l'objet dans les mains de Aïd, c'était un très vieil album en mauvais état. Il le maniait prudemment, l'ouvrant avec d'infinie précaution, Aïd du aller très lentement, il n'y avait pratiquement pas de photo, la plupart enlevés à temps:

-Seulement, il y a une qui m'a toujours intrigué, fit Aïd.

-Laquelle ? Fit sa mère.

-La voici!

La tête penché vers l'instantané, Jouhaira tressaillit violemment, c'était le même pont sur la photo de Instagram mais d'un angle différent:

-Regarde maman, 

 Aïd avait mis son doigt sur une partie du mur du pont:

- On diraient qu'une aile d'auto se cache de ce côté  là 

Jouhaira une fois de plus fit appel à sa mémoire, c'était si ardue, quelque chose devait surnager de cette époque, et pourtant ce n'était pas évident.

-Revenons au débarras.

-Attends une minute, lança le jeune homme, tirant avec une infinie douceur la photo de l'album, il la retourna, une pâle inscription apparut:

"Rakeya"

-Rakeya, c'est un prénom, n'est-ce pas maman ?

Pétrifiée, elle répéta:

-Rakeya, Rakeya!

-Connais-tu cette personne et qui est-ce ?

Jouhaira fit le souffle court:

-On doit reprendre nos recherches dans le débarras, allons-y.

Elle n'avait pas répondus aux deux questions de son fils, ce prénom car c'était bien un prénom,lui était inconnu bien que confusément, elle pressentait que c'était le contraire.

Dans le débarras, à nouveau, elle sentit que quelque part dedans, gisait une réponse.