قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 02 كانون1/ديسمبر 2014 15:12

Pourquoi cette photo ?6/10

كتبه  Afaf Aniba
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-Des chiffons, fit désappointé Jenad.

Jouhaira émue tendit sa main et saisit des layettes, un bavoir ancien model, silencieuse, elle porta son attention sur chaque chose. La première des constatations, ce n'était pas son linge à elle bébé, Jouhaira avait hérité de sa soeur ainée Mahera toute la lingerie et rien dans cette valise, ne lui revenait.

En extase d'un tout petit tablier rehaussé de broderie délicate, elle réfléchissait. Aïd de son côté, chercha dans le contenu, un quelqconque signe d'identité de l'enfant qui a porté ces vêtements. Rien!

-L'enfant devait ne pas dépasser quatre ans, finit-il par dire.

-Jenad les regardait un peu perdu:

-Qu'est-ce que vous êtes censé trouver Jouhaira ? Demanda t-il.

-Sincèrement je ne le sais pas, mais on diraient que notre famille a un secret enfoui soigneusement.

Ecarquillant les yeux de surprise Jenad, le cadet de ses frères fit:

-Mais nos parents n'ont rien mentionnés dans leurs testaments respectifs!

-Certes, mais cette valise appartient à notre mère Rahimaha Allah, et ce linge à qui appartient-il ?

-Sûrement à quelqu'un, commença Jenad.

-Quelqu'un qui a vécu ici parmi nous, reprit sa soeur.

-Voyons tu es la troisième de la fratrie, tu ne te souviens pas qui est ce quelqu'un ? Répliqua Jenad.

Aïd vit sa mère porter sa main à son front:

-Non, c'est le brouillard et quelque chose me fait vraiment  mal au plus profond de mon coeur!

-Bien, reportons cette conversation à plus tard, tu dois prendre le temps de te reposer 

De retour à la maison, Jenad avait consenti que sa soeur prenne la petite valise bleu avec elle, la déposant sur une table pliante près de son lit, Jouhaira se tint immobile longtemps.

Son fils lui avait préparé une tasse de thè vert. Elle la but à petite gorgée, faisant ensuite ses ablutions, elle accomplit la prière puis elle consacra une prière particulière pour demander aide à Allah.

Une paix l'enveloppa après cette prière, "Désormais c'est à Allah de trancher."

L'ultime étape qui la guettait était son rendez-vous avec leur ancien voisin Hajj Joumoua.

Aïd devait l'accompagner, il voulait connaître le fin mot de l'histoire.

En se levant tôt le lendemain matin, Jouhaira reçut un appel urgent de sa cousine lointaine Rajâa:

-Désolée, Jouhaira le rendez-vous de ami Joumoua devrait être reporté.

Pourquoi ?

Sa fille m'a dit qu'il refuse avec la dernière énergie de parler du passé de votre famille, c'est-à-dire de l'étape qui a précédée ma venue chez vous.

-Mais pourquoi ?

-Il a fait une promesse à ton père défunt rahimahou Allah

-Quelle promesse ? Fit déroutée Jouhaira puis l'esprit pratique elle fit:

-Bien dis à sa fille ceci, moi et mon fils Aïd nous allons lui rendre une visite de courtoisie c'est l'un de nos anciens et le plus bon de nos voisins et cela est la vérité, et je dois dire que j'ai été négligente envers les amis de mon père qui lui ont survécus, en le voyant je lui parlerais et inshâallah je réussirais à le persuader de nous dire toute la vérité sur ce pan de la vie de ma famille que je n'ai jamais vécue.

-Bien, je te rendrais la réponse inshâallah dans la matinée.

Baraka Allah, fiki ma chère Rajâa.

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