La grande cour de la maison familiale était emplie de membre de la famille, neveu, cousin, oncle et tante. Pendant deux heures, ce fut un échange de nouvelle et de connaissance.

Après le déjeuner pris vers deux heure, Rima eut droit avec sa famille au repos dans l'une des ailes de la maison celle des parents.

Après la prière del Asr, tout le monde eut droit au récit de la grande soeur.

-Je dois énormèment à Allah et à une nurse de l'orphelinat Chambéry dans Paris troisième.

Tous les visages étaient attentifs, jusqu'au plus petits venus s'asseoir au pied de leur parents.

"Amina Aribi, une tunisienne d'origine fut la première à m'accueillir, les Mailleux venaient enfin de procréer et un fils leur était né, je n'étais plus nécessaire, remise aux soins de cet orphelinat, tout de suite, je fus identifié par Amina:

-toi tu une mignonne petite Algérienne.

Amina avait fait en sorte de m'aider à me soigner, avec son dévouement et son optimisme, je trouvais assez de courage et de foi pour assumer ma longue guérison. A huit ans, je pouvais distinguer les sons, maintement je suis pourvue d' oreillettes internes pour distinguer les mots. 

Ma protectrice voulut me prendre à charge, demande refusé, elle fit tout pour que la famille qui me prenne en charge soit musulmane et bonne.

Les El-Abidi les parents de mon mari, des Syriens qui s'étaient exilés et pour cause, ils étaient des opposants politiques, eux me prirent en affection, et ainsi je pus rejoindre Adnan et ses deux frères, j'étais la benjamine. Amina m'avait remis dans un sac, tous les objets qui me revenaient y compris le médaillon d'or au nom d'Allah le Tout Puissant que ma chère Mama Allah Yrahmha m'avait mise au cou le jour où je fus remise aux Mailleux. Amina m'avait promise de me rendre visite régulièrement dans ma nouvelle famille. A chaque fois, je l'accueillais avec joie, elle faisait partie des êtres les plus chers pour moi et avant sa mort il y a trois ans, elle tint à me révéler le nom de ma famille d'origine, qu'elle avait arraché aux Mailleux au prix d'une promesse qu'elle ne respecta pas, celle de ne jamais me dire ma véritale identité. Sans Allah et sans elle, j'aurais été perdue.

S'interropant, Rima regarda avec une vive sympathie; ses frères et soeurs réunis autour d'elle. Jouhaira mesurait la main heureuse du destin, chacun le convenait de son côté.

-Ayant grandi, et ayant pu grâce à Allah surmonter mon handicap, je fis des études  de "médecine, je suis rhumatologue.

 Vint le moment de servir lait et café, avec gâteau traditionnel, Oumaima la cadette de Rima apprécia makrouth allouz.

Aïd cherchant le regard de sa mère, la gratifia d'un grand sourire:

-Cela finit maginifiquement bien, murmurat-il à son intention.

Elle acquiesça:

-Oui, Alahmdullillah, et Allah Akbar.