قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 17 آذار/مارس 2015 05:18

Alabama en noir et blanc I

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(0 أصوات)

Je reprend le récit de mon séjour aux Usa en novembre début décembre 2006, ceci est la dernière partie de mon récit, excellente lecture .

En descendant à l’aéroport de Huntsville en Alabama  fin novembre 2006, j’avais la gorge nouée.

C’est ici sur cette terre dans cet état américain du sud que l’épopée des droits civiques a commencé. Notre programme de Interfaith Dialogue était chargé mais notre court séjour nous permettait de passer une journée entière à Birmingham la ville historique qui a vu l’un des  drames du racisme les plus  criard durant le mandat du regretté président John Fitzgerald Kennedy.

La fatigue commençait à gagner le groupe constitué de moi et de quatre autres représentants Arabe, mais pour ma part, j’étais formidablement motivée !

C’est ici sur cette terre plus précisément à Montgomery, que le pasteur Martin Luther King a commencé son pèlerinage vers la liberté des Africains Américains Les Freedom Riders. Ici à l’ère moderne, s’est enclenché véritablement le processus de libération des anciens esclaves que la guerre de Sécession ne réussit pas à libérer.

Amina P. la jeune femme musulmane Américaine d’origine Africaine qui nous accueillit à notre résidence était toute charmante et si sympathique, très ouverte et nous faisant la connaissance de son mari un Dr de l’université de Oakwood monsieur Abdul-Hameed El-Amin, je fus tout de suite conquise par sa simplicité et sa fierté d’être une musulmane Américaine.

Elle vint nous voir avec son mari le soir à notre résidence et ce dernier offrit à chacun de nous, deux de ses livres le premier au titre «  Education for Faith based intelligence and community life » et le second titre du livre « A History of Muslim African Americans. » Ravis, nous l'avons remercier chaleureusement et j’eu la joie de converser longuement avec Amina cette soirée là, elle me raconta son récent mariage avec le dr El-Amin et me donna une idée du combat de sa mère musulmane et comment elle avait souffert du racisme dans les années 50 et 60 et comment elle avait été une leçon de courage pour ses enfants, une phrase de son héroïne de mère me resta en mémoire «  Je souffre ma fille Amina, je souffre le martyre dans l’espoir que Allah vous donnera à vous un avenir sûr et égale à nos égaux blancs. »

Le second jour de notre séjour en Alabama nous amena à assister à une messe de l’église Baptiste, Amina nous emmena rencontrer les gens simples de cette église sudiste. Elle me sourit dans le quatre quatre qui nous emmenait à notre destination « Une amie Chrétienne parfois m’invite à venir avec elle le dimanche à l’église et entendre la prêche du pasteur mais je refuse poliment. Je ne me suis rendue à son invitation  qu’une seule fois, veillant à ne pas la choquer je ne lui ai pas dit la raison qui ne m’encourage pas à y aller. »

-          Quelle est cette raison Amina ? Lui ai-je demandée.

-          Eh bien ! dans notre religion l’Islam, il vaudrait mieux se tenir loin des lieux de culte où Dieu est adoré comme une trinité, n’est ce pas ? Me demanda t-elle avec son sourire flamboyant.

-                      En effet, ai-je affirmée avec force.

L’accueil à l’église  Union Hill Primitive Baptist Church fut chaleureux et discret, on nous mena à la grande salle de prière, déjà l’assistance était nombreuse la plupart étaient des Afro-Américains, leur Pasteur nous reçut avec une hospitalité attentionnée en nous annonçant au micro et en demandant à toute l’assistance de venir nous serrer la main.

J’étais là quelque peu gênée, je n’échangeai pas de poignée de main avec les hommes étant musulmane pratiquante et me voilà en face d’Afro-Américains qui me tendaient leurs mains avec un sourire désarment, je serrai légèrement leurs mains renonçant à leur expliquer que l’Islam interdisait à tout homme de toucher à la main de la femme musulmane sauf si elle était une sœur une épouse, une mère, une tante maternelle ou paternelle. Eux qui ont tant souffert du racisme des blancs, retirer ma main  équivaudrait à une insulte à leur amour propre.

Je suivais la prêche sur un  grand écran, je lisais en anglais les textes de la Bible, si j’ai bonne mémoire la prêche axait sur la nécessité du repentir pour le croyant qui aurait commis un pêché.

L’allocution du pasteur était interrompue à des intervalles réguliers par la chorale de l’église, avec toute l’assistance j’applaudissais au rythme des hymnes religieux. A ce moment, je me remémorais  la peur des Afro-Américains dans les années 60 et comment réfugiés  dans la première Eglise Baptiste avec le pasteur Martin Luther King à Montgomery ils affrontaient la colère des racistes blancs agglutinés dehors et qui voulaient en découdre avec eux.

Revenant en arrière, je me suis rappelé la colère du gouverneur raciste de l’Alabama de l’époque Patterson et comment en colère il avait appelé l’attorney général Robert Kennedy «  L’Alabama était envahi.

Robert Francis Kennedy avait alors répondu froidement au gouverneur :

-          Qui exactement envahissait l’Alabama ?

Patterson l’accusa directement d’avoir déclenché les troubles et la violence.

-          Vous pouvez dire cela à la télévision, riposta calmement Robert Kennedy. « Vous pouvez dire cela au peuple d’Alabama mais ne me le dites pas à moi, John ! »

-          Je vous dis ceci : la Garde Nationale protègera suffisamment l’église. Je ne peux en dire autant de Luther King.

-          Je ne vous crois pas. Que le Général Graham m’appelle. Je veux entendre un général de l’Armée des Etats-Unis me dire qu’il ne peut protéger Martin Luther King.

-           Vous nous détruisez. Vous nous détruisez politiquement !

-           Il est plus important, John », dit  RFK à Patterson, «  Il est plus important que ces gens dans l’église survivent physiquement plutôt que nous de survivre politiquement. »[1]

La suite au second épisode.



[1] Un long extrait de "La vie exceptionnelle de John.F.Kennedy" de Red Gadney édition Michel Lafon.

قراءة 1246 مرات آخر تعديل على الجمعة, 26 حزيران/يونيو 2015 16:03
المزيد في هذه الفئة : « L'île Jhelum Alabama en noir et blanc II »

أضف تعليق


كود امني
تحديث