Revenir en arrière de presque milles ans devrait nous amener à remonter le temps avec prudence, car Alqodss est redevenu musulmane grâce à la détermination du sultan Salah Eddin Al-ayoubi.

Passant le plus clair de son temps sur les terres de Palestine, vigilant, il ne baissait pas la garde !

« Les rois Chrétiens ne renoncent pas à leurs rêves fous, encore moins moi alors. » Disait-il à son entourage.

De part et d’autres chacun était résolu à aller jusqu’au bout, pour les croisés et surtout pour le roi Richard Cœur de lion, duc de Normandie, duc d'Aquitaine comte du Maine et d'Anjou, c’était le meilleur moyen de fuir les problèmes de l’intérieur et d’asseoir son autorité.

En Angleterre, beaucoup parlait à voix haute de la fragilité d’un souverain qui n’avait rien d’Anglais sauf le fait d'être le fils du roi Henri II.

Et beaucoup de prince à la cour avaient à cœur d’élargir les frontières du royaume en s’attaquant aux territoires les plus proches, l’Irlande entre autres.

Ce pays jouissant d’une paix relative, entre différentes familles régnantes pour la plupart descendantes des Celtes, il était difficile aux notables Anglais de concevoir une proximité hostile « Au lieu d’ambitionner le siège de Jérusalem, le roi ferait mieux de rallier ces sauvages de l’Ulster et Dublin. » Répétait à qui voulait l’entendre le cousin du roi, le Duc de Cornouailles.

Beaucoup plus soucieux du sort de Akka, le Sultan Salah Eddine Al-ayoubi avait levé une armée tout en faisant appel à tous les émirs et gouverneurs musulmans pour renforcer sa campagne.

Sa nièce fille du roi d’Egypte Al-adel la princesse Chams ayant grandi à l’ombre des reconquêtes du Châam voulait à tout prix suivre à la trace son illustre oncle, chose difficile avec un guerrier de sa stature.  

. Nous allons vivre l’obstination folle de la princesse Chams à faire partie de l’entreprise du Sultan Salah Eddine : « Je ne suis pas mieux que les dames de Qoraich qui ont accompagnés le Prophète Alayhi assalat wa assalam dans ses foutouhat ! » Avait-elle rétorquée à son père.

La nouvelle "La camée de la princesse voilée" sera un va et vient entre passé et présent, je veux pouvoir faire revivre une période proche de la nôtre où guerre, trahison, défaite, siège et revanche sont les mots clés mais aussi apporter une approche approprié aux personnages qui font la richesse de l’histoire.

Aux lecteurs de juger du bien-fondé de mon plan, cette nouvelle est aussi un pont entre deux mondes ennemis, chacun veut dominer l’autre. La particularité de cet affrontement est que les musulmans emmenés par le Sultan Salah Eddin Al-ayoubi avaient à cœur d’incarner l’esprit noble, juste et droit de leur foi…