قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الخميس, 13 كانون1/ديسمبر 2018 07:22

L'acte de velours11

كتبه  Afaf Aniba
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Un grand silence envahit la pièce. Au loin, l’appel de la prière D’El Ichâa retentit, un appel prononcé dans un Arabe solennel, radieux, dont l’oreille sensible de Soquello distingua la musique. « Oh mon Dieu ! Se peut-il que ce que vient de me raconter cette dame palestinienne soit la vérité ? » Mario avait conscience que les paroles de Salma Hakani avait pratiqué une brèche dans le mur étanche de ces certitudes. Brusquement, une phrase pensée se détacha du magma compact de sa mémoire et vint survoler son esprit « La vérité a aussi son visage caché, la face hideuse des faits vils et bas des humains. » Cette pensée, il l’avait un jour découverte dans l’une des librairies de l'Andalousie, tout près de la mosquée de Cordoue, contenue dans un vieux manuscrit Arabe proposé à la vente. Cette phrase fut formulée par le rédacteur du manuscrit, un philosophe musulman de l'Andalousie qui avait vécu la prise de Cordoue par Ferdinand III de Castille.

 

Soquello était stupéfait de découvrir que cet aspect de la vérité avait toujours réussi à lui échapper dans son maniement de l’Histoire de la région. Cette visite à Salma Hakani devenait symbolique : Tous deux de bords différents, avaient travaillé côte à côte une bonne partie de la journée et de la nuit dans l’unique souci de vérifier la véracité d’un fait. Maintenant il était tout à fait certain d’une chose, il apprendrait au jour le jour à relativiser toute vérité acquise par son travail de recherche, ne lui accordant le cachet de l’absolu qu’après s’être assuré que l’objectivité du fait établi devrait être indubitable, incontestablement vrai, sceau que nul au monde n’a a le pouvoir de corroder ou de corrompre.

 

-Madame Hakani ?Fit-il en revenant à lui. Surpris, il constata la disparition de la dame, mais il n’eut pas à attendre longtemps. Celle-ci revint avec son petit-fils porteurs d’une table basse, sur laquelle avait été disposés des mets appétissants :

- Vous allez goûter à ma cuisine, l’heure du dîner est passée et nous n’allions pas vous renvoyer à notre ami commun Haim Mourah le ventre vide monsieur Soquello.

Il ne su que répondre devant tant de bonté. Il les remercia tous deux et partagea avec eux un succulent repas. Il prit congé d’eux vers les coups de minuit, tout en promettant à la dame Palestinienne de garder le contact avec elle.

 

Le lendemain matin à neuf heures, Mario prit congé de ses hôtes :

- Revenez pour de vraies vacances, lui recommanda la femme de l’archéologue Israélien.

 

-Quand je les prendrais, avait-il rétorqué amusé. Sitôt arrivé à Jérusalem, il appela Judd Wead et lui relata d’emblée les derniers développements :

- Je serais de retour dans quarante-huit heures. En attendant, bon courage. Lui dit ce dernier.

 

Prenant un bain, il déjeuna seul dans son appartement, et pendant tout le reste de la journée, il se livra à un travail d’études. Le lendemain vers quatre heure et demi de l’après-midi, il se rendit rue Zeyfoun. Ce fut Marwan fils qui lui ouvrit la porte :

-Je suis venu vous rendre l’acte de propriété, lui dit-il. L’autre, bref, lui intima :

-Entrez.

Le père et le fils lui prêtèrent une oreille attentive lorsqu’il commença à leur narrer les différentes étapes de ses recherches et leurs aboutissements. Le vieil homme lui fit rappeler, le ton calme :

- Cela n’a pas empêché votre amie de nous attaquer en justice. Hier nous avons comparu devant le tribunal, et nous avons été sommés d’abandonner notre maison à cette usurpatrice ; vous avez beau dire monsieur la loi est pour elle.

-C’est vrai, admit Soquello, vous devriez faire appel. Si la loi est en sa faveur, vous , vous êtes dans votre droit !

-Monsieur Soquello, reprit le ton grave Marwan fils, ce qui est en jeu c’est le sort de cette terre sainte, c’est toute notre existence, en fait,  qui est remise en cause. Notre présence ici ne date pas de 1948 comme l’est la vie de plus de la moitié de la population Israélienne. Nous sommes ici bien avant la naissance miraculeuse de Jésus -Christ, cet air que nous respirons, cette eau que nous buvons, ces fruits et légumes que nous cultivons et mangeons, ce toit qui nous protège témoignent de notre vie et c’est tout cela que veulent nous ravir les Israéliens. Notre sang, nos os, notre souffle se sont mêlés à la terre de Jérusalem pour n’en faire qu’un. Notre devoir est de rester ici, de naître ici, de croître ici. Nous sommes prêts à coexister avec les juifs, nous n’avons jamais cessé de le faire depuis le khalife Omar*. C’est eux qui ne veulent pas de nous, je ne vous demande pas de nous comprendre ni de nous soutenir, mais de prendre acte !

 

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