La liberté de se défendre a été cédé au profit du pouvoir central de l’état depuis l’apparition de la conception état nation, qu’en est t-il en vérité aujourd’hui ?

Pourquoi avons-nous vécu une sécession du sud Soudan ? Pourquoi le Darfour ? Pourquoi les révolutionnaires en Syrie ont été acculés à prendre les armes ? Pourquoi les hommes du Nord Mali ont eu recours aux armes ?

Est-ce logique de résoudre un quelconque conflit d’intérêt ou autre en faisant appel aux armes et pourquoi quelques uns se sont rabattus sur les médicaments ingurgités par l’assassin de Newton pour expliquer l’inexplicable ?

Verser du sang humain innocent est la pire des choses, horrible méfait décrié par toutes les religions, toutes les croyances et pourtant nous assistons impuissants et au quotidien à cette interminable spirale de la violence ! 

Sommes-nous incapable d’invoquer la raison pour parler sereinement de différents et de nos divergences ? Ou est-ce que poussé par quelques démons en l’occurrence les lobbys des armes aux Usa, nous ne pouvons donner un coup de frein  à la folie de la colère ?

Une fois de plus nous avons à nous interroger sur notre réelle vision de l’humanité, pourquoi sommes-nous tombés si bas ? Est-ce parce que l’autre est véritablement un ennemi, se méfier au point de tuer c’est franchement horrible. Une scène du passé me revient à l’esprit, au milieu des années 90 sur les hauteurs d’Alger, j’avais assistée figée, à une mise en arrêt à un barrage de sécurité, grimpant le marche pied d’un poids lourd un agent de sécurité en habit civil avait dégainé un revolver au niveau de la vitre du conducteur et lui avait ordonné de descendre bras levés.

Pendant des jours et des mois, j’avais entre les yeux cette scène, j’écrivais à une amie Américaine « Pas question d’accepter de revivre cela, nous devrions aller coûte que coûte à un compromis ou à un consensus solide qui tiendra la route. »

Des années plus tard, la question est toujours là : qu’avons-nous fait pour avoir été amener à nous entretuer ?

Et il me semble que répondre à cette question nous aidera grandement à prévenir que de tels scénarios macabres se répètent dans l’avenir car que nous le voulons ou non souvent la réalité  comporte les germes de la violence. Souvent, nous agissons en totale déconnection avec les valeurs universelles.

Quand le président Américain a le droit d’ordonner des assassinats avec des drones ou autres, nous avons le droit de nous interroger : Où allons-nous et est-ce que une perception erronée de la sécurité nationale est la réponse adéquate à nos maux ?

La loi du surarmé commande désormais au sort de centaines de millions d’inconnus de par le monde, n’est-il pas temps de sonner le glas et de tout revoir à zéro ? En temps de crise, on s’attends à plus de prudence à plus de retenue à plus de mesure, malheureusement ce n’est pas le cas et les sages se font rares et au cas où ils se prononcent, ils ne sont pas entendus. Une manière de ne donner de la voix qu’aux armes !