قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 03 آذار/مارس 2013 16:02

La feuille d'Erable

كتبه  Afaf Aniba
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Inssiya Jamil gara sa voiture dans un parking non loin du parc Merdeka. Mouna à peine un an, s'agite dans son minuscule siège.

-Nous y sommes chérie, une minute encore et nous serons en plein automne.

La température clémente, elle sortit et s'empressa de libérer son tout petit bout de fille.

L'enfant sourit à sa maman, ouf enfin dehors ! Elle détestait ses boites roulantes !

Venue très tôt, Inssiya s'aperçut qu'elle était seule dans cette immense forêt d'érable.

 Le décor doré à plaisir, elle se félicita de la chose.

Mettant la poussette sur le sol, elle voulut faire asseoir Mouna:

-Oh Non! Fit celle-ci de sa petite tête.

-J'ai compris, fit la jeune femme en la repliant et en la fourrant dans la malle.

Traversant la grande avenue Tassil, Inssiya pensa avec optimisme à cette belle matinée, seule avec son enfant chérie, pas de portable ni de cuisine à faire, libérée pour un temps par son mari Thaffer, elle était la bonne humeur incarnée.

Mouna et sa frimousse réjouie la remplissait d'aise. Toute frétillante de vie, Mouna mettait à l'essai ses premiers pas, elle s'affermissait au fur et à mesure qu'elle avançait.

Quel plaisir de plonger ses pieds dans le tapis de feuilles dorées ! 

Les pelouses alourdis par son manteau de feu, invitaient les promeneurs à chercher un coin où s'asseoir.

Inssiya, pendant un quart d'heure fit la marche à Mouna, très motivée celle-ci, traçait ses pas avec une joie inégalable, se souvenant de ses premiers pas la maman s'attendrit.

Au détour d'une longue allée, elles venaient d'aboutir à une immense clairière. Les Erables avec leurs branches altières guettaient ses premières promeneuses, particulièrement le petit ange.

Prenant place sur un banc en bois, Inssiya dit:

-Mouna veux-tu te reposer un peu ? On reprendra la marche tout à l'heure.

Relevant la tête vers sa maman, Mouna esquissa un joli sourire, levant ses mains elle fit mine d'applaudir puis faisant encore quelques pas toute seule, elle retomba sur un tas de feuillage.

Rassurée, Inssiya prit un ouvrage de tricot, et se mit à l'oeuvre. Parfois, elle levait les yeux sur sa  petite protégée pour repartir avec les mailles..


Soudain, s'étant oubliée, elle regarda vivement sa fille et demeura interdite. Mouna s'était volatilisée.
.

"Oh Non! Elle doit s'être éloignée juste de quelques mètres sinon je l'aurais entendu trébucher." Se dit-elle.

Se tournant à droite et à gauche, elle examina la surface devant elle, rien. Se levant, elle passa sa main dans le tapis, peut-être que l'enfant avait prit plaisir à passer dessous.

Rien de rien, alarmée Inssiya appela :

-Mouna où es-tu ? Mouna ma chérie ?

Sauf un vent doux dans les branches au-dessus d'elle, aucune réponse. Elle renouvela ses appels.

Regardant sa montre :"A peine, dix minutes et la voilà hors champs, ce n'est pas possible!" Elle inspecta le banc, tout autour, fit de grands pas dans la clairière. Il y'avait quatre issues à cet endroit, elle devrait vérifier au commencement de chaque allée.

Vérification faite, rien ne bougeait et elle était sûre que personne n'était venu de leur côté. De rares passants se faisaient voir à présent, loin à la sortie du parc.

-Mouna, je t'en prie réponds moi, cria t'elle de toutes ses forces. Effarouchées, des colombes volèrent devant elle. Revenant à la clairière, Inssiya chercha encore son enfant. De guerre lasse, elle finit par s'asseoir. Cinq longues minutes après, elle se dit :

-Incroyable ! Disparue comme cela...

Tout à coup, son ouïe sensible déchiffra un son.

-Incroyable ! Se peut-il ?

Faisant volte-face, elle décela un mouvement à deux mètres d'elle. Se levant vivement, elle se précipita sur un énorme fouillis de souche et de racine et se pencha puis éclata de rire:

"Mouna était là, dans le creux de ses mains un oiseau se débattant violemment !"

"Eh bien ! Eh bien ! Allah est loué pour sa miséricorde." 

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