A la White-House en l'absence du directeur du conseil de sécurité nationale et du secrétaire d'état à la défense tous deux en déplacement professionnel, le président Patrick Ayron imposa le black-out sur la disparition du colonel Arthur Kimberley.

Assis avec Herbert Rebowld et le vice-président, en communication direct avec le chef du Cia les trois hommes examinaient les premiers résultats préliminaires de l'enquête conjointe Américano-Israélienne :

-L'accident était voulue, donc c'était un attentat terroriste  : On avait trouvé  sur la route asphalté des clous explosives, le colonel Kimberley a dû manoeuvrer à la va-vite, et son véhicule  a glissé sur le verglas pour se retourner au bas de la route et il roulait à une grande vitesse, puisqu'il était sur une autoroute.

Blessé, il a été trainé jusque à un chemin de terre nous avons trouvé les traces de son sang mais au delà plus rien, nous sommes en train de ratisser la région, nous avons trouvé des traces de pas sur le sentier mais c'est un sentier qui est emprunté souvent par nombre de colons du Kibboutzim A. G.

Patrick Ayron prit une décision rapide :

-Je vais venir tout de suite à Langley.

Heureusement le programme du président était ce matin-là allégé donc personne ne remarqua sa sortie secréte non sans avoir avoir donné des instructions fermes au vice-président et au secrétaire d'état.

Rachel à Langley fut reçut par  son patron direct :

-Montez à la salle C et remettez votre rapport là-bas et à partir de 10h vous êtes en congé pour deux semaines .

La jeune femme salua et sortit tout en se demandant pourquoi son patron n'avait même pas pris la peine de jeter un coup d'oeil sur son rapport. Elle se rappela que chargée de cette mission, il lui avait interdit de lui envoyer par mail le résultat de ses investigations.

A la salle C, elle entra. Pétrifiée, elle reconnut le Président en compagnie du chef du Cia.

De la main, il lui fut ordonné de s'asseoir, après avoir remis son rapport tout en saluant le commandant en chef de la nation.

-Rachel on va vous poser une série de question rapide, fit le patron du Cia en passant le rapport par le miroir.

Patrick Ayron lut en trois minutes le travail de la jeune femme.

Calme, elle fit :

-Je suis prête.

-Arthur Kimberley au stage du contre-terrorisme que vous avez fait ensemble à notre base de Haïfa, quel genre d'homme était-il ?

-Un patriote sans égal, au courage exemplaire, froid et implacable.

-Au cas où il est otage survivra t-il ?

-Oui

-Quand bien même sa condition physique sera faible .

-Arthur est un homme qui ne sait pas ce que c'est l'impossible.

-Bien on a perdu sa trace sur la route de Naplouse blessé, à votre avis comment il agira ?

-Sincèrement je ne peux donner une réponse car je ne connais pas les conditions de sa situation actuelle mais s'il se libère par ses propres moyens il nous donnera signe de vie, de cela j'en suis absolument sûre.

-Merci, Rachel, vous recevrez votre promotion dés ce soir et excellente vacance à vous et à votre famille, annonça le chef du Cia

Rachel parti.

Ayron demeura longuement songeur, le chef du Nsa devait les rejoindre incessament :

-Il faut qu'on revoie  sa dernière journée à  son bureau, pourquoi brusquement il a quitté l'ambassade et sans escorte, et fait étrange, il a laissé son portable sur son bureau...disait la voix du chef du CIA.