قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 03 نيسان/أبريل 2021 05:22

Conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 1er avril 2021

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Sur les entretiens de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Djeyhoun Baïramov, Ministre des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, et Ara Aïvazian, Ministre des Affaires étrangères de l'Arménie

Comme nous l'avons annoncé lors de la précédente conférence de presse, une nouvelle réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de la Communauté des États indépendants (CEI) se déroulera à Moscou vendredi 2 avril. Je rappelle que cette année, la CEI est présidée par la Biélorussie.

A l'ordre du jour figureront les questions relatives aux principaux axes d'interaction au sein de la CEI. Les participants à la réunion échangeront leurs avis sur l'agenda régional et international, et évoqueront les perspectives d'approfondissement de la coopération multidimensionnelle au format de l'Organisation, notamment dans les secteurs social et de l'application des lois.

L'événement principal se déroulera demain. Les entretiens en marge du CMAE de la CEI commencent aujourd'hui. En particulier, aujourd'hui le 1er avril, sont prévus des entretiens séparés du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avec les ministres des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie, Djeyhoun Baïramov et Ara Aïvazian.

Durant ces pourparlers, il est prévu d'évoquer la coopération bilatérale, la situation au Haut-Karabakh, la mise en œuvre des accords entre les dirigeants de la Russie, de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie du 9 novembre 2020 et du 11 janvier 2021, ainsi que plusieurs thèmes régionaux et internationaux.

Je voudrais une nouvelle fois attirer l'attention des journalistes - car nous avons reçu de nombreuses questions avant la conférence de presse - sur le fait que les entretiens séparés seront indépendants les uns des autres.

Des communiqués de presse seront publiés à l'issue des pourparlers.

Sur la visite de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Inde et au Pakistan

Les 5 et 6 avril, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra en visite de travail à New Delhi, où il s'entretiendra avec son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar.

Les deux chefs de diplomatie évoqueront l'état actuel des relations bilatérales, la préparation du sommet prévu cette année, ainsi que la coopération dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Ils soulèveront les thèmes centraux de l'ordre du jour régional et international, et évalueront les approches de la coopération de la Russie et de l'Inde sur la scène internationale, notamment sur les plateformes multilatérales telles que l'Onu, les Brics (groupe présidé cette année par l'Inde) et l'OCS.

Du 6 au 7 avril, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov se rendra en visite au Pakistan où il s'entretiendra avec le Ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi.

Ils prévoient d'aborder en détail l'état actuel et les perspectives des relations bilatérales, notamment la possibilité de renforcer la coopération dans le secteur commercial, économique et dans la lutte contre le terrorisme. Les deux ministres échangeront en profondeur leurs avis sur l'ordre du jour régional et international en mettant l'accent sur le dossier afghan et l'interaction sur les plateformes multilatérales, notamment l'Onu et l'OCS.

Sur la visite de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, au Kazakhstan

Les 7 et 8 avril, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra en visite de travail au Kazakhstan. Le 8 avril est prévu un entretien avec le vice-Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan Moukhtar Tleouberdi.

Les deux chefs de diplomatie évoqueront un large éventail de questions relatives à la coopération bilatérale et à la coopération dans les associations d'intégration, avant tout au sein de l'UEE, de l'OTSC et de la CEI. Une attention particulière sera accordée à la lutte conjointe contre les conséquences du coronavirus, ainsi qu'à la coopération au niveau des deux ministères visant à remplir les directives fixées par les présidents de la Russie et du Kazakhstan afin de rétablir et d'accroître l'ensemble de nos liens interétatiques quand la pandémie sera derrière nous.

Les deux interlocuteurs échangeront leurs avis sur les perspectives de l'intégration eurasiatique et des processus de coopération dans la région de la mer Caspienne. Les deux ministres compareront leurs avis concernant la situation en Asie centrale compte tenu des risques pour la sécurité émanant de l'instabilité en Afghanistan voisin et de l'activité des organisations extrémistes radicales aux abords de la région.

Sur la visite de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Égypte

Le 12 avril, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra en visite en Égypte. Il rencontrera le Président Abdel Fattah al-Sissi et s'entretiendra avec le Ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri. Ils évoqueront les perspectives de  développement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, commercial, économique, culturel, social - entre autres - ainsi que la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

La Russie accorde une attention particulière au maintien d'un niveau élevé de coopération avec l’Égypte, l'un de nos principaux partenaires au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, avec qui nos relations se sont toujours construites sur une base d'amitié, de respect et de prise en compte mutuelle des intérêts.

Au Caire, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov rencontrera également le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit.

Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Iran

Le 13 avril, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra à Téhéran en visite de travail à l'invitation du Ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.

Les deux ministres comptent évoquer toutes les questions de l'ordre du jour bilatéral, avant tout commerciales et économiques dans le contexte de la réalisation des principaux projets conjoints dans le domaine de l'énergie et du transport. Ils aborderont également les perspectives du renfoncement des liens socioculturels entre la Russie et l'Iran et la coopération dans la lutte contre la Covid-19.

Ils poursuivront par ailleurs l'échange de points de vue sur l'agenda international, notamment la situation relative au Plan d'action global commun sur le nucléaire iranien, la situation en Syrie, en Afghanistan, au Yémen et dans la zone du Golfe.

Sur le 25e anniversaire de l'établissement du Jour de l'union des peuples de la Russie et du Bélarus

Le 2 avril est célébré le Jour de l'union des peuples de la Russie et du Bélarus.

Ce jour-là, il y a 25 ans, était signé le Traité sur la création de la Communauté de la Russie et du Bélarus, marquant la première étape sur le chemin de la signature en 1999 du Traité sur la création de l’État de l'Union. Ces documents ont défini les repères de la coopération russo-biélorusse basée sur des siècles d'histoire commune et d'amitié entre les peuples fraternels de nos pays.

Il y a 25 ans, Moscou et Minsk ont décidé de former la Communauté politiquement et économiquement intégrée "afin d'unir le potentiel matériel et intellectuel pour la croissance économique, de créer des conditions égales pour améliorer le niveau de vie des peuples et le développement spirituel personnel" (article 1 du Traité de 1996).

Le progrès dans la construction de l’État de l'Union est flagrant. Plusieurs choses sont si profondément ancrées dans la vie de nos citoyens qu'elles sont considérées comme allant de soi. Il s'agit des droits égaux pour les citoyens de la Russie et du Bélarus dans le domaine de la médecine, de la sécurité sociale et des retraites, de l'éducation, de la liberté de circulation, de résidence et d'emploi.

Nos pays mettent en œuvre de manière efficace des initiatives communes importantes dans les secteurs commercial, économique, de la défense, social, scientifique et technique. Sur la scène internationale, nous réalisons des initiatives importantes non seulement pour le développement durable de la Russie et du Bélarus, mais également de toute la communauté internationale. Ensemble, nous faisons face aux risques et défis communs.

Nous sommes prêts à travailler avec nos amis biélorusses sur l'ensemble de l'ordre du jour bilatéral afin de garantir un développement stable à nos pays.

Sur l'attentat de grande ampleur au Mozambique

Le 25 mars, un groupe terroriste de plus de 100 combattants affiliés à Daech a perpétré un attentat à Palma dans la province de Cabo Delgado, au Nord du Mozambique.

Ces actions criminelles ont entraîné des dizaines de morts, dont des citoyens d'autres pays travaillant sur le champ gazier. Des disparus sont rapportés. Selon l'Ambassade de Russie à Maputo, il n'y a pas de citoyens russes parmi les victimes.

A la date du 30 mars 2021, les forces armées du Mozambique et la police nationale ont réussi à reprendre le contrôle de la ville. Les incursions périodiques des terroristes ont également lieu dans plusieurs régions de Cabo Delgado. Dans l'ensemble, la situation au Mozambique reste stable.

Nous condamnons fermement ce crime sanglant qui a fait des victimes civiles. Nous présentons nos profondes condoléances à la famille et aux proches des victimes, et souhaitons un rapide rétablissement aux blessés.

Sur l'interview de Sergueï Lavrov à l'émission "Grand jeu"

L'interview du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l'émission "Grand jeu" a été diffusée aujourd'hui. Le texte et la vidéo sont accessibles sur le site du Ministère russe des Affaires étrangères. Une grande partie de l'entretien est consacré aux réalités mondiales actuelles, notamment à l'interaction entre les plus grands acteurs internationaux. L'entretien a été intéressant, incisif, et a déterminé l'état actuel des relations internationales.

Sur le rapport annuel du Département d’État américain concernant la situation des droits de l'homme dans le monde

Le Département d’État américain a récemment publié un nouveau rapport sur la situation relative aux droits de l'homme dans le monde. Selon nous, les États-Unis devraient consacrer de tels rapports à eux-mêmes, mais ils se focalisent pour l'instant sur d'autres pays. Une rapide revue de ce grand document - vide dans l'ensemble - et de la partie consacrée à la Russie laisse une forte impression de déjà-vu.

Ce texte, comme c'est le cas d'année en année, est imprégné de doubles standards dans l'appréciation de la situation relative aux droits de l'homme dans différents pays, qui sont cyniquement divisés en "bons" et "mauvais" selon qu'ils suivent ou non les directives stratégiques des États-Unis, et s'ils ont leur propre conception de comment ils doivent vivre et se développer. Le cercle des pays "récalcitrants", ainsi que l'éventail de reproches stéréotypés à notre égard, se devinent facilement sans même lire le rapport. Il est impossible de prendre sans ironie la déclaration selon laquelle l'administration des États-Unis luttera contre les violations des droits de l'homme où qu'elles se produisent, indépendamment de savoir si les responsables de ces violations sont des partenaires ou des adversaires des États-Unis. Je trouve que Washington devrait avant tout s'occuper de ses propres institutions publiques, du Pentagone et d'autres structures de force. Ils font des choses à travers le monde qui conduisent non pas à des cas isolés de violation des droits de l'homme, mais à des violations globales.

Notre attention a été attirée par le rapport publié par le Conseil d’État de la Chine sur les violations des droits de l'homme aux États-Unis en 2020. Ce document n'est pas stéréotypé, il contient des faits qui témoignent clairement que la situation aux États-Unis a échappé au contrôle des autorités. La prolifération massive du coronavirus, les troubles politiques, les conflits interethniques et la division sociale exacerbée sont devenus des facteurs aggravants.

Bien que les États-Unis ne rédigent pas une telle revue globale des droits de l'homme sur eux-mêmes, on constate que dans la rhétorique politique, en fonction de la conjoncture du moment, quand c'est nécessaire, ils parlent de la division de leur propre société, de la violation des droits de l'homme. Toutefois, ils ne l'évoquent pas au niveau international.

Le document chinois reflète un fait important: la confiance des citoyens américains dans le système électoral national a chuté à son niveau le plus bas depuis 20 ans.

A en juger par la réaction de Washington, la "folie des grandeurs" des États-Unis quand il est question du respect des droits de l'homme ne fait qu'augmenter dans ce pays.

Nous avons remarqué plusieurs fois que les États-Unis et leurs alliés s'ingéraient de plus en plus souvent et sans gêne dans les affaires intérieures d'autres pays. Comme l'a noté dans une récente interview le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, non seulement les États-Unis mais l'Occident dans l'ensemble ne savent plus utiliser la diplomatie classique, et recourent aux sanctions comme étant pratiquement leur principal instrument. Ils promeuvent un agenda idéologisé visant à maintenir leur domination grâce à la contention du développement d'autres pays. Cette politique va à contre-courant de la tendance objective que suivent les affaires internationales.

Sous prétexte de lutter pour les droits de l'homme, les États-Unis et leurs satellites adoptent des sanctions illégales et détachées de la réalité qui portent atteinte aux droits de l'homme dans d'autres pays. C'est absurde. Mais c'est un élément important de la politique étrangère américaine actuelle.

Afin de contribuer à une perception plus objective de la situation des droits de l'homme dans le monde par Washington, nous proposons aux autorités américaines de prendre connaissance de l'analyse de la situation des droits de l'homme aux États-Unis présentée dans les rapports annuels publiés sur le site du Ministère russe des Affaires étrangères. Ils contiennent beaucoup d'informations factuelles.

Une nouvelle fois, nous appelons Washington à combler ses propres lacunes, notamment dans le domaine des droits de l'homme, au lieu d'imposer des doubles standards et la pratique du mentorat.

Sur la crise migratoire aux États-Unis

Voici un exemple concret de ce que nous voulons dire quand nous parlons du fait qu'il existe aux États-Unis des choses plus importantes que les rapports globaux sur la situation liée aux droits de l'homme dans le monde.

La crise migratoire qui se déroule aux États-Unis à la frontière avec le Mexique prend l'ampleur d'une crise humanitaire. La situation nécessite une intervention urgente de l'Onu, d'autres structures internationales, d'ONG des droits de l'homme, de tous ceux qui sont préoccupés par les souffrances des enfants qui se sont retrouvés dans des conditions terrifiantes.

La réalité est choquante: dans des isoloirs de déportation surchargés, qui ne sont pas prévus pour un long séjour, se trouvent à l'heure actuelle près de 18.000 mineurs. Les moyens et les ressources manquent pour les loger dans des conditions normales, proches des conditions humaines. Au fond, les enfants ont été placés dans des "volières" où l'hygiène est absente et où le coronavirus se propage. Ils doivent dormir par terre.

Leurs parents prennent littéralement d'assaut la frontière Sud des États-Unis. On dénombre déjà plus de 100.000 détenus. Selon les médias américains, jusqu'à mille personnes traversent illégalement la frontière chaque jour. En février-mars, près de 50.000 clandestins ont pénétré dans le pays, dont plusieurs criminels et trafiquants de drogue. Les forces de l'ordre s'attendent à ce que le nombre de réfugiés à la zone frontalière atteigne 1 million de personnes cette année.

Nous partons du principe que les actions de Washington en matière de traitement des migrants dans des centres de détention temporaire, notamment des mineurs, peuvent être qualifiées de grossière violation des engagements internationaux en matière de droits de l'homme. Il s'agit notamment des articles 6 (droit à la vie) et 7 (liberté contre la torture) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Les conditions de détention des clandestins, selon plusieurs indicateurs, peuvent être considérées comme de la torture ou un traitement inhumain, et la situation actuelle mérite clairement l'attention des mécanismes de contrôle internationaux compétents, du Comité des droits de l'homme et du Comité contre la torture.

Nous espérons que les médias américains n'accorderont pas simplement une attention objective importante à ce thème, mais le rendront central. Nous savons à quel point la société civile américaine est préoccupée par les droits de l'homme, par leur respect dans d'autres pays. Nous voudrions que la liberté d'expression aux États-Unis serve la bonne cause, qu'elle profite au peuple des États-Unis.

Je comprends que c'est le thème qui inquiète le moins le Département d’État américain. Ce n'est quand même pas la "jambe d'Alexeï Navalny" à laquelle est consacrée chaque conférence de presse. Mais le sort de 18.000 enfants vaut la peine d'y prêter attention.

Je rappelle que les États-Unis restent le seul pays du monde à ne pas avoir signé la Convention des droits de l'enfant, un instrument universel en matière de droits de l'enfant, ni deux grands accords en matière de contrôle migratoire adoptés dans le cadre de l'Onu, ni le Pacte mondial sur les réfugiés ni le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

Avec ses "jeux" autour du thème migratoire, traditionnellement important pour les États-Unis, la nouvelle administration semble avoir ouvert la boîte de Pandore. La crise humanitaire qui éclate sous les yeux du monde entier dans ce pays revendiquant le rôle de principal défenseur des valeurs démocratiques et des droits de l'homme montre clairement comment la démagogie de campagne à des fins étroites avec des promesses vides d'accepter aux États-Unis "tous ceux qui souffrent" a conduit à des souffrances humaines sur fond d'impuissance des autorités. Il est honteux et inadmissible que des enfants soient pris en otage de leurs propres querelles politiques intérieures.

Sur l'ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures d'autres pays

Le moment est venu de mentionner le thème de l'ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures d'autres pays. Les États-Unis eux-mêmes, l'administration américaine actuelle, nous y ont incités.

"Ingérence" est un terme très politiquement correct qui ne reflète pas le fond du problème. Il ne s'agit pas seulement de l'ingérence de Washington dans les affaires intérieures d'autres pays  à différentes époques historiques, mais aussi du sang sur les mains des différentes administrations américaines.

Nous avons déjà évoqué l'ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures d'autres pays. Il est évident que la plupart des cas d'ingérence américaine évoqués ont eu lieu pendant la Guerre froide. Mais il y a de quoi réfléchir à la période historique actuelle.

A l'époque, les adversaires idéologiques sur la scène internationale, cherchant à renforcer leurs positions géopolitiques, tentaient régulièrement d'installer "leur" gouvernement dans tel ou tel pays. Après la fin de la Guerre froide, en Europe tout est devenu plus ou moins clair avec la séparation des blocs. C'est pourquoi les pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine sont généralement devenus une arène d'"activités".

Les motifs politiques des administrations américaines qui les menaient s'entremêlaient très souvent avec les intérêts économiques. La volonté d'obtenir le contrôle des couloirs de transport, des ressources naturelles, des hydrocarbures, avant tout du pétrole et du gaz, est traditionnellement camouflée par de "nobles objectifs": les droits de l'homme, la promotion de la démocratie, la sécurité, etc.

Les mécanismes de contention tels que l'Onu étaient souvent inefficaces pour faire obstacle aux tentatives de la Maison blanche de redessiner la carte politique du monde.

Nous ne transformerons pas la conférence de presse en "conférence sur la situation internationale", mais je voudrais tout de même rappeler quelques faits d'ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures d'autres pays au cours des dernières décennies et leurs conséquences.

Le 11 septembre 1973, avec le soutien direct des États-Unis à Chili a été perpétré un coup d’État militaire ayant entraîné le renversement du président démocratiquement élu Salvador Allende, pour instaurer la dictature d'Augusto Pinochet qui a duré 17 ans et s'est accompagnée d'exécutions, de violentes répressions et d'une profonde division au sein de la société chilienne.

Cela rappelle l'intense activité des renseignements américains, qui ont "aidé" le gouvernement militaire à accéder au pouvoir Guatemala en 1982. Puis, en 1983, a eu lieu l'invasion militaire de la Grenade. Les Américains n'ont pas réussi à passer à côté du financement des combattants antigouvernementaux au Nicaragua en 1984. L'ingérence ouverte des États-Unis dans les affaires intérieures de ce pays est confirmée par le décret de la Cour internationale de La Haye du 27 juillet 1986 dans le cadre de la fameuse affaire Iran-Contra.

En 1989 a eu lieu l'invasion armée américaine au Panama, dont l'un des motifs était la réticence des États-Unis à remplir leur propre accord de 1977 sur la remise du contrôle du canal de Panama au gouvernement de Panama dans 20 ans (en 1999). Le président Manuel Noriega a été capturé, alors qu'il collaborait de facto avec la CIA depuis les années 1950, de manière étroite, et était l'un des principaux canaux d'acheminement d'armes illégales, de matériel militaire et d'argent destinés aux forces soutenues par les États-Unis dans toute l'Amérique latine. Manuel Noriega a été extradé aux États-Unis, condamné pour racket, trafic de stupéfiants et blanchiment d'argent. Il a été condamné à 40 ans de prison et en a finalement passé 17 dans une prison américaine.

Au cours de l'invasion américaine au Panama, selon différentes informations, entre 515 et plusieurs milliers de personnes ont été tuées. Après le début de l'invasion, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont voté la condamnation de l'invasion américaine au Panama, mais les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont utilisé leur droit de veto pour bloquer la résolution. L'Organisation des États américains a condamné l'invasion des États-Unis au Panama et a exigé de retirer les forces américaines du territoire de ce pays.

Un exemple scandaleux d'un tel comportement de Washington sur la scène internationale reste celui de Cuba. Depuis plus de 60 ans, le peuple cubain défend son droit de choisir sa propre voie de développement, tout en contrant les attaques directes de Washington contre sa souveraineté. Je rappelle que tout a commencé par une tentative directe d'invasion de Cuba par des mercenaires américains en 1961. Elle est entrée dans l'histoire comme le débarquement de la baie des Cochons. Le blocus anticubain et les nombreuses mesures administratives qui ont suivi pour durcir les sanctions contre La Havane, notamment l'acte Torricelli de 1992, la loi Helms-Burton de 1996 et d'autres, ont été une agression économique ouverte malgré les nombreuses condamnations de cette ligne par la communauté internationale, notamment à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. La nouvelle inscription de Cuba sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme selon le Département d’État américain ressemble à un jeu aux "doubles standards" dénué de tout principes.

Le Venezuela est un exemple contemporain de l'ingérence cynique et ouverte des États-Unis dans les affaires intérieures d'un État souverain. Depuis des années, nous assistons à des tentatives de renverser le gouvernement légitime de ce pays par le biais de sanctions visant à étouffer l'économie, tout en incitant les forces armées nationales au coup d'État militaire et en organisant une invasion armée via la frontière.

En 1992, en Angola, les États-Unis ont financé la campagne de "leur" candidat à la présidence, celui qu'ils jugeaient "nécessaire": Jonas Savimbi. Toutefois, il a perdu. Avant et après ces élections, les États-Unis lui ont apporté de l'aide militaire pour combattre le gouvernement légitime. Le conflit a fait 650.000 morts. Le motif officiel du soutien aux rebelles était la lutte contre le gouvernement communiste. En 2002, l'Amérique a obtenu les privilèges désirés pour ses compagnies et Jonas Savimbi est devenu inutile. Les États-Unis ont exigé qu'il cesse les activités militaires mais il a refusé. Un diplomate américain a déclaré à ce sujet: "Le problème avec les marionnettes, c'est qu'ils ne bougent pas toujours quand on tire sur le fil." Au final, Jonas Savimbi a été tué dans les affrontements avec les forces gouvernementales.

En 1998, les États-Unis affirmaient que l'usine d'Al Shifa, au Soudan, fabriquait des armes chimiques à la demande du terroriste Oussama Ben Laden. Une frappe de missiles de croisière a été lancée contre ce site, qui s'est avéré n'être qu'une usine pharmaceutique où se déroulait la principale production de médicaments contre la malaria au Soudan. Cette usine fabriquait 90% des médicaments dans le pays. L'attaque de missiles a fait des dizaines de milliers de morts. Il n'y avait pas de médicaments pour les soigner.

Vous savez ce qui est le plus intéressant? A l'issue d'une investigation du New York Times en 1999, il a été prouvé que la décision d'attaquer l'usine avait été prise sans motifs suffisants et, qui plus est, que le Département d'État américain avait de facto forcé le conseiller du Secrétaire d'État à détruire le rapport préparé par les analystes de la direction des renseignements attestant de l'inconsistance des arguments au profit d'un bombardement de l'usine pharmaceutique.

Quant au rôle des États-Unis et de leurs satellites dans les Balkans dans les années 1990-2000, nous en avons beaucoup parlé, notamment pendant la dernière conférence de presse. Sans entrer dans les détails (vous les connaissez, ils sont horribles), je voudrais dire que l'objectif des États-Unis était de rendre les régimes politiques des pays des Balkans les plus loyaux possibles envers les directives américaines. Ils ont testé et utilisé un inventaire qui a ensuite servi de modèle pour imposer la volonté de Washington et de ses alliés dans d'autres régions de l'Europe, y compris les anciennes républiques soviétiques. La colère sociale en Yougoslavie, suscitée par les conditions socioéconomiques difficiles du pays à l'époque - et ce en grande partie à cause du fameux "mur extérieur de sanctions" qui n'a pas été levé par l'Occident malgré l'entente dans le cadre des accords de paix de Dayton sur la Bosnie-Herzégovine de 1995 - était alimentée et manipulée. De l'extérieur était stimulée l'union des forces et des mouvements d'opposition divisés. En conséquence, après les résultats incertains d'une campagne électorale difficile sous la pression directe et sans gêne des États-Unis et de leurs acolytes européens, ainsi que des protestations de rue, Slobodan Milosevic a dû quitter son poste.

Irak. 2003. Le motif officiel de l'invasion de ce pays par les États-Unis (je le rappelle, sans l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies) était le lien présumé du régime de Saddam Hussein avec le terrorisme international, ainsi que l'information de la CIA concernant la prétendue présence d'armes de destruction massive en Irak. Par la suite, tout cela s'est avéré être un mensonge, une campagne planifiée. Son symbole est devenu Colin Powell tenant la fameuse fiole dans la salle du Conseil de sécurité des Nations unies.

Saddam Hussein a été capturé par les forces américaines et exécuté en décembre 2006 sur décision de la Cour suprême irakienne. Le gouvernement arrivé au pouvoir se composait de représentants de la majorité chiite.

Au final, les forces américaines ont passé presque 9 ans en Irak. Selon les médias occidentaux, le nombre confirmé de morts parmi les civils entre 2003 et 2011 (quand les forces américaines ont été retirées) est évalué entre 100.000 et 300.000 personnes. Plusieurs ONG estiment que ce chiffre est en réalité plusieurs fois plus élevé.

Libye. 2011. Par sa résolution 1973 du 17 mars 2011, le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé une intervention militaire en Libye sous prétexte de protéger la population suite aux répressions de l'opposition armée par les autorités du pays. Cela a permis à l'Otan, avant tout aux forces qui dirigent l'Alliance, d'organiser des opérations aériennes contre le régime en place depuis plus de quarante ans. La guerre civile a conduit au renversement du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui a été tué en octobre 2011.

Selon le quotidien britannique The Daily Telegraph, 20.000 personnes, dont des civils, ont été tuées ou sont mortes des deux côtés. Le nombre de réfugiés dans la zone du conflit a atteint 180.000 personnes.

Selon le rapport de l'Onu de 2012, l'effet négatif de la crise libyenne qu'a été l'afflux de réfugiés a été éprouvé par tous les pays de la région du Sahel: l'Algérie, le Tchad, l’Égypte, le Mali, la Mauritanie, le Niger et la Tunisie.

Quand les Américains jugent possible de soupçonner, d'accuser ou d'interpeller quelqu'un, ils doivent se souvenir de leur propre histoire. Pour cela ils n'ont pas besoin de lire des livres - c'est compliqué. Il suffit de regarder leurs propres mains.

Sur l'agenda climatique promu par l'administration américaine et les priorités de la Russie dans la formulation de sa politique écologique

L'une des premières décisions de politique étrangère prises par Joe Biden après son accession au poste de président américain en janvier 2021 a été le retour de Washington au sein de l'Accord de Paris. Cette démarche a mis en évidence la disposition de l'administration non seulement à accélérer le passage du pays sur les "rails écologiques", mais également à tenter de se placer à l'avant-garde du mouvement mondial de protection de la nature.

Je voudrais rappeler que littéralement quelques mois avant le retour retentissant des États-Unis au sein de l'Accord de Paris, ils s'étaient officiellement retirés de cet accord multilatéral le 4 novembre 2020. Selon nous, l'Accord de Paris est une base fiable du droit international pour la régulation climatique à long terme. En même temps, nous espérons qu'à terme la politique de Washington en la matière sera suffisamment prévisible et non soumise aux intérêts conjoncturels de l'establishment politique américain.

La Fédération de Russie accorde beaucoup d'attention à la protection de l'environnement, est un acteur important des processus internationaux dans le domaine environnemental et apporte une importante contribution à la création des mécanismes mondiaux de protection de la nature. En même temps, nous prônons une approche dépolitisée, responsable et non déclarative du réchauffement climatique. Nous pensons que chaque État est en droit de choisir lui-même le modèle optimal de transformation "verte" en fonction des conditions nationales de développement socioéconomique. Nous jugeons contreproductives toutes les tentatives d'imposer des normes écologiques artificielles.

Nous pensons que la protection de la nature fait partie des domaines dans lesquels les approches de la Russie et des États-Unis du règlement des questions figurant à l'ordre du jour international en la matière peuvent coïncider ou converger. La Russie a déclaré plusieurs fois qu'il n'était possible de surmonter les défis environnementaux difficiles qu'en coopérant. Nous sommes disposés à un dialogue équitable aussi bien au niveau des experts qu'au niveau politique.

Sur la nomination d'Agnès Callamard, ancienne rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l'homme de l'Onu sur les exécutions extrajudiciaires, au poste de dirigeante d'Amnesty International

Nous avons noté l'information relayée par les médias internationaux concernant la nomination de la rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l'homme (CDH) sur les exécutions extrajudiciaires, Agnès Callamard, au poste de secrétaire générale de l'ONG des droits de l'homme Amnesty International. Nous voudrions souhaiter de la réussite à Agnès Callamard à son nouveau poste et nous espérons qu'elle ne sera pas guidée, dans l'exercice de ses fonctions, par un certain groupe de pays mais par des faits objectifs et les vraies attentes des personnes.

La Fédération de Russie est toujours partie du principe que la nomination de nouveaux experts au sein des procédures spéciales du CDH était dépolitisée et ne nécessitait pas de réaction à part des États. Mais on assiste ces derniers temps à une tendance claire, quand des ONG internationales des droits de l'homme et les mécanismes de surveillance des organes intergouvernementaux des droits de l'homme fonctionnent comme une sorte de "vases communicants": les experts des droits de l'homme passent simplement d'un poste à l'autre.

Amnesty International et d'autres grandes ONG internationales font partie des principaux "fournisseurs" de cadres pour les structures du Secrétariat de l'Onu, pour occuper les postes au sein des mécanismes de contrôle de l'Onu, y compris les postes des procédures spéciales du CDH.

L'une des anciennes responsables d'Amnesty International, Irene Khan, travaille actuellement au poste de rapporteuse spéciale du CDH sur la liberté d'expression. Le processus se déroule également dans l'autre sens, comme en témoigne la nouvelle nomination d'Agnès Callamard.

Ce qui soulève une question légitime: de quelle objectivité peut-on parler dans l'appréciation de la situation des droits de l'homme dans certains pays si les rapporteuses spéciales du CDH sont des "critiques professionnels" des structures publiques du pouvoir parmi les représentants de la société civile? Des faits d'influence sur de telles organisations sont également connus.

Nous considérons cette situation comme très problématique. Elle nécessite d'être suivie de près et d'être discutée au format intergouvernemental.

Sur la déclaration d'Alex Younger, ancien directeur général du MI6, concernant les valeurs occidentales

Alex Younger (ancien directeur général du SIS britannique, ancien patron du MI6): "Notre objectif consiste à forcer la Russie à conclure que quels que soient les profits qu'elle souhaite de ses actions, au final ils ne valent pas les risques impliqués. Et nous le ferons selon nos règles, conformément à nos lois et valeurs, et nous réussirons. Je mets en garde la Russie et tout autre État ayant l'intention de saper notre mode de vie contre la sous-estimation de notre détermination, de nos capacités et des capacités de nos alliés".

Tellement de personnes au Royaume-Uni et dans le monde occidental ont parlé des prétendues valeurs sur lesquelles ce monde serait bâti. Nous ne nous attendions pas  à ce que des représentants du MI6 s'expriment à ce sujet. Maintenant nous savons où, au Royaume-Uni, de telles valeurs sont créées.

Nous voudrions comprendre de quoi il s'agit concrètement. Quelles sont ces valeurs défendues avec tant de zèle par Londres, qui étend ses ailes dessus? Ces valeurs défendues incluent-elles la torture et d'autres graves violations des droits de l'homme dans le cadre des "opérations antiterroristes" dans d'autres pays, notamment dans ceux où Londres était directement impliqué? Les assassinats de civils afghans par des militaires britanniques? Sont-ce là les valeurs que vous défendez? Le mensonge autour de la prétendue présence de l'arme de destruction massive en Irak (dont nous avons parlé aujourd'hui), les "fausses informations" pour lesquelles a dû s'excuser Tony Blair? Je rappelle que Tony Blair a simplement présenté des excuses pour l'élimination de plusieurs centaines de milliers de civils. Il n'y a aucune compensation matérielle, aucune responsabilité politique ou autre de cet État qui était l'un des fleurons de l'opération criminelle illégale en Irak. C'est également une valeur que vous défendez? Le dossier irakien de WikiLeaks, qui témoigne des nombreux crimes contre les civils commis par des militaires britanniques, est-ce une valeur? Vous le défendez? C'est regrettable.

La justice britannique a-t-elle l'intention de lutter contre les dizaines de flagrants criminels, notamment parmi des citoyens russes, qui résident tranquillement au Royaume-Uni? Défendent-ils aussi cette valeur? Nous en avons beaucoup entendu parler en paroles, notamment ces derniers temps. Et en réalité le centre financier britannique est devenu une "blanchisserie" mondiale pour les revenus criminels, pour l'argent expatrié non seulement de Russie, mais également d'autres pays. Défendez-vous cette valeur?

Maintenant, parlons des valeurs britanniques dans le contexte historique. Des tomes entiers ont été écrits sur les crimes de Londres à l'époque coloniale. Nous avons accordé beaucoup d'attention à ce sujet lors d'une conférence de presse antérieure. Nous en avons beaucoup parlé, surtout en 2018 à la conférence de presse du 19 avril.

L'agent britannique faisait peut-être allusion à la liberté d'expression en parlant de valeurs? A première vue, voici une valeur à protéger. Peut-être que quelqu'un y porte atteinte. Regardons. Mais là aussi les faits indiquent qu'elle n'est pas à l'honneur dans sa patrie, qu'elle est utilisée cyniquement. Elle a été piétinée. La violation des principes de liberté d'expression et du pluralisme des médias est devenue une pratique normale pour le Royaume-Uni. Les documents d'archives montrent que cela a toujours été le cas. Pendant la conférence de presse du 26 février 2021, nous avons déjà dit que les médias russes étaient confrontés à une discrimination flagrante lors de l'organisation de différentes activités. Rappelons la Conférence sur la liberté des médias de 2019. Des médias y ont été interdits d'accès. Nous avons récemment attiré l'attention sur la publication de "fichiers britanniques" selon lesquels le gouvernement britannique, par le biais d'intermédiaires, finançait des éditions et des blogueurs travaillant dans le segment russophone de l'internet. Leur objectif, comme nous l'avons compris à partir d'informations que personne n'a démenties, consiste à "créer des conditions pour un changement de régime", à saper la politique russe à l'intérieur du pays, la politique étrangère. A cette vaste opération participent aussi bien de grands médias britanniques que des compagnies de relations publiques.

Qu'en est-il du "principal partenaire stratégique" du Royaume-Uni, dont l'avis est si attentivement écouté par Londres et avec lequel il possède un lien stratégique? Qu'en est-il des valeurs dans ce tandem? Analysons les événements les plus récents (si l'on prenait une période plus large la conférence de presse ne suffirait pas, cela prendrait des années).

Il est question du processus électoral dans un pays qui aime tant donner des leçons aux autres en matière de droits de l'homme et de normes électorales. Mais qu'en est-il d'environ la moitié des Américains (selon les structures américaines) qui doutent de la légitimité des dernières élections? Et de ces récalcitrants qui expriment leur point de vue d'après ce qu'ils voient, lisent, regardent, des personnes qui pensent que leurs élections ont été volées, qui sont aujourd'hui persécutées et bloquées sur les réseaux sociaux les proclamant de "terroristes intérieurs". Ils font l'objet d'affaires pénales. Cela fait partie des valeurs à défendre?

D'après ce que nous voyons et lisons, la société britannique elle-même est sceptique à ce sujet.

Plus on dira que nous cherchons à porter atteinte ou menons une politique agressive envers les valeurs occidentales, plus nous poserons de questions pour savoir quelles sont ces valeurs - parce que c'est impossible à comprendre.

à suivre

Lien : https://www.mid.ru/fr/foreign_policy/news/-/asset_publisher/cKNonkJE02Bw/content/id/4662908

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