قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 07 أيار 2021 02:46

Ayam de Nassérah Nazareth 44

كتبه  Afaf Aniba
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Baldwin devait accompagner le sénateur De Chavez au dîner du commissaire Faleb du district de Nassérah Saint Jean d’Acre cependant il devait auparavant discuter avec Pedro De Chavez,il n’était pas très emballé à cette perspective,il n’aimait pas insister lourdement sur une question devenue par la force des circonstances un piège aux conséquences malencontreuses :

-Tu as l’air de détester la chose dont tu vas me parler, est-ce que je me trompe ?

-Non, pourtant je suis sûr que nos amis israéliens se fourvoient néanmoins leur position est mise à rude épreuve. Nous devrions abréger notre visite chez les Samed, Gouvim je présume est dans une mauvaise posture vis-àvis du gouverneur militaire.

L’officiel Américain avait été contraint d’accéder à la requête de John Badr, celui-ci est l’un de ses plus sûrs alliés à l’intérieur du groupe démocrate nouvelle génération, son élection au poste de chef de la commission des affaires étrangères il le devait en grande partie à Badr et c’était la première fois que le sénateur de l’Indiana faisait appel à lui. Maintenant et devant l’aspect inextricable de la situation, il savait que décemment il pouvait se démettre de cette affaire,seulement arrivé là il lui devenait impératif de lever un coin du voile sur un drame que lui-même depuis toujours avait considéré à titre privé un crime non expié :-Bien.Finit-il par dire,il faudrait avancer la visite,ce sera à une heure de l’après-midi,on repartira de la ferme une heure avant le couvre-feu,et j’espère que cette fois-ci ce sera la dernière.

Baldwin approuva du chef.

13

A quatre heures du matin Ayam émergea d’un lourd sommeil, Wael tardait et pour chasser ses idées noires elle avait absorbé un sédatif et s’était endormie à nouveau. Palpant de la main la place de son mari, elle rencontra le vide.Son angoisse se réveilla d’un coup « Ils l’ont sûrement emprisonnés pour avoir enfreint l’interdiction de circuler, où est le portable ? »Le bruit que fit son corps en se retournant alerta la gouvernante :

-Ayam je suis là mon enfant.

-Merci Mère, je cherche le cellulaire de Nidock.

-Le voici.Répondit Mère Aïcha en se levant, j’ai dû répondre à monsieur Jawad, en apprenant que tu étais endormie il n’a pas voulu que je te dérange.

-Je dois l’appeler maintenant, Wael doit moisir dans l’une de leur cellule. Fit Ayam en formant le n de l’avocat, Elias sidéré fit :

-Je vais de ce pas chez Ougev, je vous donnerai des nouvelles incessament, je vous passe Jacqueline.

La femme de Jawad lui prodigua des encouragements, elle lui suggéra de composer le n de Rajâa :

-Elle vous dira dans quelle circonstance elle l’a quitté .

-Je vais tout de suite lui téléphonner.S’empressa de dire Ayam.

Le téléphone sonna longuement à Naplouse, brusquement une voix lointaine dit :-Allo,allo ?

-Désolé de vous importuner à cette heure, est-ce Beit Miwâal ?

-Oui, qui est à l’appareil je vous prie ?

-Ayam Samed, l’amie d’enfance de Rajâa, pouvez-vous me la donner ?

-Un moment s’il vous plaît, est-ce que tout va bien madame ?

- Pourvu qu’il en soit ainsi.Fit la jeune femme.

Un silence s’instaura puis la voix ferme de son amie s'éleva dans le combiné :

-Que Dieu vous garde Ayam qu’y at-il ?

-Wael n’est pas rentré, t’a-t-il déposé devant l’arrêt de bus de la route de Cheffa Amrou ?

-Oui, comme convenu et il est reparti normalement, Mon Dieu le Tout Puissant faite le revenir sain et sauf.Fit Rajâa peinée.

-Que Dieu t’entende, à l’aller n’avez-vous pas croisé un barrage ou une patrouille ?

-Non. Répondit la jeune Naplousienne, attend si je crois que oui mais ce n’était pas les forces de l’ordre, au carrefour de Bordj Anbar j’ai remarqué le mouvement de deux Subaru au sigle de l’alliance de David, ont-ils dressé là un barrage, je n’en sais rien .

Ayam comprit le scénario, elle devait prévenir immédiatement Jawad,Issam Samed et Hareth :

-Merci Rajâa, je dois raccrocher, ton sens de l’observation va nous servir grandement.

-Je l’espère, je suis responsable que je le veuille ou non de ses ennuis.

-Absolument pas, on demeure en contact, je te quitte Rajâa.

Luttant contre un désarroi croissant Ayam forma le n° de Jawad, son téléphone occupé elle fit celui de Issam Samed, atterré celui-ci apprit la nouvelle :

-Surtout ma fille ne baisse pas les bras,Wael sera de retour aujourd’hui même, on fera tout pour cela, je serais avec l’aide de Dieu chez vous avec du concret.

 

Ephraïm Nidock s’entretenait avec l’adjoint du maire quand il reçut une communication de Jawad :

-Emmenez avec vous Backthrom, moi je vous rattraperai aussitôt que possible.Conseillat-il à l’avocat,le n° 2 de la mairie partit, survolté par ce dernier faux-bonds. Nidock en informa Joseph Mirah de sa visite, avant de sortir il dut répondre à un nouveau appel :

-Bonjour Ephraïm, es-tu libre ?Fit la voix du représentant régional du parti Eitan Blum .

-Non, vers le milieu de l’après-midi tu peux passer si tu veux, de quoi il s’agit ?

-Tu le sauras tout à l’heure rendez-vous à ton bureau, je suis de passage dans la région .

-Ok .

Il rencontra Issam Samed dans le parking souterrain :

-Cette fois-ci nous avons la preuve de la culpabilité de Vidom sinon pourquoi l’alliance de David aurait-elle agit de la sorte ?.Déclara Samed en citant le témoignage de Rajâa Miwâal.

-C’est incroyable,pourquoi s’exposer de cette façon alors que dans la presse de ce matin et d’après des fuites non autorisées Raoul est hors de cause.S’exclama ahuri Nidock.

-Comment cela ?Fit stupéfait l’oncle de Wael .

-Ils sont à peu près sûr maintenant que le criminel a utilisé le terrain du kibboutzim pour entrer dans le domaine El Aed.Expliqua Nidock .

-Je n’en crois pas un mot. Répliqua le député ,ils y va de leur intérêt d’innocenter Vidom,savez -vous que le sénateur De Chavez déjeunera aujourd’hui même à la ferme ?  

-Oui .Répondit Nidock, Mirah devra se déméner ,il est vital pour nous d’avoir une situation gérable .

Une dizaine de minute plus tard ils étaient introduits dans le bureau du chef de la police :-Il y’a un quart d’heure que j’en ai parlé à Jawad ,j’ai donné le signalement à la police militaire j’attend une réponse d’une minute à l’autre .Les devanca Mirah .

-Tu dois savoir que Wael Samed devrait être libre dans les heures qui viennent,la délégation Américaine devrait passer l’après-midi chez lui.

-Diable !Dit contrarié l’israélien ,prenant le téléphone il demanda Samuel Ougev :-Alors quoi de neuf ?S’enquit-il d’emblée .

-Rien encore .Fut la réponse son avocat est ici flanqué de Backthrom et Adel Chetti.

-Samuel tu devrais délivrer une libération immédiate sans quoi on s’attirera les foudres de Godom .

Et sans dire plus il raccrocha :-A ce point le gouverneur vous terrorise .Observa pince sans rire Samed .Mirah ignora la flèche du député, grimaça à la question de Nidock :-Qu’avez-vous sur mon affaire ?

-Jusqu’ici rien Ephraïm ,pas d’empreinte digitale ni de témoin ni trace de pas nous poursuivons nos recherches ,tu devrais être informé au fur et à mesure .

-Cela ne me rassure pas Joseph.

La sonnette du téléphone survint à ce moment :-Allo oui ?Comment cela le lieutenant Daro refuse de signer l’ordre de mise en liberté ?Non surtout pas , je vais m’occuper personnellement de la chose .

-Allez rejoindre si vous voulez le reste du groupe à la prison Cheva ,moi ici je ferais le nécessaire .Fit en se tournant vers ses interlocuteurs le chef de la police .Ils obtemperèrent .

 

Samuel Ougev répondant à un appel ne put s’empêcher de murmurer :-Décidement c’est son jour monsieur Wael Samed.

-Que dites-vous capitaine ?

-Vous pouvez patienter jusqu'à demain monsieur Hook,une visite aujourd’hui est impossible .

-Pourquoi donc ?Ce sont mes clients et je dois les voir le plus vite possible .

-Ce sont les ordres ,ce n’est que le début de la semaine ,de patienter ne vous causera pas grand tort.

-C’est comme cela que vous l’entendez capitaine ,en affaire le temps est sans prix,bien je devrais m’adresser ailleurs .Répliqua le ton sec le banquier.

-Faites je vous en prie .Dit amusé Ougev ,la ligne intérieure résonna,relevant le recepteur il entendit son supérieur le convoquer :-Je vous attend Samuel.

Hareth Samed arriva le premier au domaine ,ne voyant venir personne à sa rencontre il entra sans actionner la sonnette d’entrée ,il alla droit à la cuisine,Souad à sa vue se troubla :-Mère Aïcha est avec madame dans ses appartements .Fit-elle lentement.

-Veuillez dire à madame que je suis là.

La bonne s’empressa d’obéir ,revenu dans la salle de séjour il vit Ayam venir l’air défait :-Qu’avez-vous ,j’espère que rien de fâcheux ne s’est produit où est mon frère ?Commença le jeune homme .

-Nous le souhaitons vivement nous aussi,Wael est incarcére à la prison Cheva pour avoir enfreint le couvre-feu.Dit Ayam,oncles Elias et Issam sont sur place et bataillent pour sa libération .

Hareth accusa le coup avec un remarquable sang-froid :-Ils vous cherchent la petite bête ,sont-ils certains d’obtenir sa liberté ?

-Oui ,dans moins de deux heures nous sommes censés acceuillir le sénateur De Chavez ,les israéliens ne voudront pas se discréditer aux yeux de leur allié.Dit la jeune femme.

-Ma femme devrait pouvoir être ici dans le courant de l’après-midi,Wael m’a dit hier qu’il devait vous conduire à Nassérah aujourd’hui pour une visite de contrôle ,je vous emmène si vous le permettez.

Sa belle-sœur esquissa un mouvement dérisoire :-Je ne sais même pas où Wael a mis le laisser-passer,et puis Hareth je voudrais être là à son retour .

Lançant un regard complice à Oum Aïcha il dit :-Madame le cherchera à votre place ,sincèrement Wael aurait voulu que vous y allez,cette nouvelle injustice ne devrait pas nous abattre,bien au contraire nous devrions pouvoir la surmonter et je sais Ayam que vous êtes assez courageuse pour cela .

-Vous avez raison.Admit-elle .

-Alors allez vous préparer.L’invita doucement mais fermement son beau-frère .

La prison de Cheva destiné aux condamnés des attentats terroristes était aménagé dans une partie boisée du district Nassérah-Safouriya ,l’administration du directeur Benjamin Obay voyait d’un mauvais œil la présence en force de la communauté arabe représenté par Jawad , Samed ,Chetti,et l’imam Radhwane :-Je viens de vous le dire ,je n’ai pas encore reçu le feu vert pour la sortie de Wael Samed .

-Nous avons par contre le droit de le voir ,je suis son avocat .Insista Jawad.

-Vous seul .Concéda Heirut Vallon le directeur adjoint .Descendez à l’étage et faite votre demande ,vous serez mis en présence de votre client un quart d’heure après .

-Puis-je prendre connaissance du document relatif à son jugement ?

-Bien entendu.

Ephraïm Nidock intervint à la suite de l’avocat :-Puis-je utiliser votre téléphone ?

-Au rez-de-chaussée il y’a quatre appareil mural .Répondit sèchement Vallon ,Samed prenant son portable le tendit à l’élu :-Merci .

Il décida de faire sa communication à l’abri des oreilles indiscrètes :-Joseph nous n’allons pas passer la matinée ici ? !

Le chef de la police dans les locaux de la police militaire de la zone fermée de Toorâane dit le ton excédé :-Que crois-tu donc que je suis en train de faire ? Que je me tourne les pouces !Wael Samed a comparu devant le juge militaire Heina ,il a été condamné à trois mois de détention ferme,le juge devrait signer une motion d’exception autorisant une sortie de 24h ,une autre demi-heure de plus cela ne fait pas de grande différence ,dis donc tu dois appeler le maire ,il te cherche .

-Ok.

Jawad trois étages en-dessous reconnut la haute silhouette de Wael ,pénétrant dans le parloir celui-ci serra vigoureusement la main de son avocat :- Comment va Ayam ?Fut la première question du jeune homme .

-Bien,je ne l’ai pas vu mais elle m’a aidée à imaginer ce qui a dut se passer,d’un moment à l’autre tu devrais retourner à la maison,le sénateur américain doit être chez vous dans moins de deux heures.Répondit l’avocat en l’examinant attentivement ,il nota des marques bleus sur le cou et les tempes de Samed :-Qui t’a brutalisé ?

-Ce sont des coups que m’ont assénés les hommes de l’alliance quand j’ai refusé le port d’une éspèce de menotte hérissée de clous.Dit Samed .

-Eh bien au sortir d’ici tu devras te faire examiner par un médecin ,il nous délivrera l’attestation nécessaire qui confondra les agissements de Eshod et ses hommes ensuite nous nous rendrons à la ferme, l’intervention illégale du groupe de l’alliance de David nous donne le droit d’attaquer la police pour défaut de procédure.

-Je ne voulais pas freiner devant leur barrage,seulement je savais qu’il pouvait me tirer dessus et cela aurait été fatal.

-Dés que tu seras dehors j’irais chez le juge Heina,il devra annuler la sentence s’il ne veut pas être poursuivit à son tour pour collusion avec les extrémistes religieux.

-Je crois que le fils de Raoul Vidom Erich était au volant d’une des deux Subaru.Ajouta Samed.

-Je n’aurais qu’a vérifier,cela constituera une circonstance favorable au dossier.Affirma l’avocat,un bruit de pas derrière eux se précisa,la porte s’ouvrit livrant passage au responsable des cellules :-Wael Samed vous êtes libéré pour 24 H,vous devez vous présenter à l’entrée de l’administration à huit heures demain matin.Annonça l’Israélien.

Ayam après la visite de contrôle préféra noyer sa fébrilité dans la préparation du menu des visiteurs,Oum Aïcha s’affairant la suivait du regard :-Pourquoi ma chère enfant cet entêtement ?Suis-je incapable de m’en tirer seule ?Lui dit-elle.

-Mais non Mère,j’en ai assez du lit,je veux au moins me rendre utile au lieu de broyer du noir.

- Prie alors, Dieu t’ entendra sûrement.Fit la gouvernante,le portable résonna dans la salle de séjour :-Je réponds.S’empressa de dire Hareth.Sa voix varia entre le oui et non.Il vint peu après dans la cuisine :-Du nouveau ?

-Bientôt.Fut la réponse laconique du beau-frère,voulez-vous venir un instant Ayam ?

Elle obéit,dans le jardin arrière Hareth lui tendit une enveloppe :-Qu’est ce que c’est ?

-C’est une modeste contribution de cinq cent shekels de ma part,prenez je vous en prie.

-Nahar accouchera dans les quatre mois à venir,cet argent vous est indispensable,je ne puis vous en priver,ton frère et moi nous avons nos propres économies …

-Ne sont-ils pas gelés ?Gardez ceci,on ne sait jamais Ayam,l’affaire est toujours en instance et ce qui s’est passé à Wael devrait nous rendre encore plus méfiant.Fit Hareth d’une voix persuasive.La mine déterminée elle dit :-Avec l’aide de Dieu nous vous les rembourserons à condition que nous ne soyons pas dépouillés, autrement Hareth je ne vois pas comment nous vous les rendrons.

-N’y pensez même pas.Fit le ton défenitif le jeune homme.Il est une heure passée ne comptez- vous pas accueillir vos visiteurs ?

-Si,mais pas sans Wael

A peine avait-elle prononcé le prénom de son mari qu’on freinait dans la cour du devant,s’appuyant sur ses béquilles elle voulut se presser,venant derrière elle Hareth sourit , son frère devançant ses compagnons avait contourné la maison venant à la rencontre de sa femme,s’esquivant discrètement Hareth rejoignit les arrivants,leur montrant le chemin il les conduisit à la salle de séjour :-Mon fils je me suis invité profitant du relâchement exceptionnelle des mesures de sécurité ,j’espère ne pas être de trop ? !.Dit l’imam Radhwane.

-Vous êtes le bienvenu quand vous voulez.Rétorqua Hareth en l’installant au milieu des présents,le beau-frère de Ayam se rendit au signe furtif de Oum Aïcha debout en retrait dans le vestibule :-Les Américains viennent de dépasser le portail principal.Lui dit-elle,il s’en fut,il n’avait pas encore atteint le premier tournant de l’allée qu’il fut arrêté par le service de sécurité du convoi,déclinant son identité il leur indiqua les points sensibles du domaine ,Wael dut se changer :-Tu ne te rases pas ?L’interrogea sa femme après lui avoir pansé ses bleues.

-Non c’est comme cela que je dois paraître.Fit-il,la jeune femme ouvrant un petit tiroir dans son pupitre glissa l’enveloppe dedans :-Qu’est ce que c’est ?S’enquit son mari.

-Pas maintenant.Répondit-elle,tout cela est de ma faute Wael.

Son mari leva un regard surpris sur elle :-Que veux-tu dire ?S’enquit-il.Voulant étouffer un sanglot elle fit d’une voix tremblante :-Je n’aurais pas dû exiger que tu raccompagnes Rajâa ,si oncle Elias ne réussit pas à annuler la sentence prononcé contre toi ,comment je vais pouvoir affronter la situation toute seule sans toi ?

Lui entourant les épaules il fit d’une voix sereine et affectueuse :-Ne te reproches rien car moi même je n’aurais pas laisser ton amie repartir seule ,et dans le cas où le verdict est maintenu ,nous avons la possibilité de le casser devant Menachir qui devrait se prononcer sur l’ordre d’annexion illégale et puis ne te dit pas que tu es seule ,tant de personne sont autour de nous Hareth et sa femme devront rester avec toi le temps nécessaire,la nuit que j’ai passé en cellule m’a suffisamment endurci dans ma résolution ,cette terre et ce puits sont nôtres ,et nous ne les laisserons pas nous déposséder ,ayons confiance en Dieu .

Un silence s’ensuivit ,Ayam rassemblant tout son courage fit :-Bien ,en ce qui concerne les Américains nous les recevrons ensemble ,fais leur visiter le domaine après le déjeuner ,ces messieurs doivent se faire une idée de ce que l’intégration peut coûter aux habitants d’origines ;qu’est ce que tu en dis ?

-Je n’y vois pas d’inconvénient ,nous devrons composer avec Gouvim ,et répondre sans détour aux questions du sénateur ,essayons de ne pas mettre sur le tapis nos problèmes sauf si nous sommes forcés de le faire.

-D’accord ,ah !Fit-elle en identifiant le bruit des moteurs dans la cour principale.Ils sont déjà là ,allons-y.

 

 

 

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