Une de mes sœurs en lisant la première et la seconde partie de l’article « La femme musulmane » a tenue à m’appeler et à m’apporter des précisions et des corrections.

Parler dans la théorie du statut de la femme musulmane à l’ère moderne occulte une réalité lamentable que vit notre femme.

Parler des droits de la femme en Islam doit nous pousser à une lecture lucide de la situation de ses droits dans le vécu quotidien. A présent et par la force d’un état économique féroce, la kawama est une responsabilité partagé entre l’homme et la femme, le mari et sa femme, le père et la mère, pire l’enfant fille dés sa naissance est éduqué dans le sens qu’elle doit se prendre en charge entièrement aussi bien sur le plan matériel affectif ou intellectuel, ce qui n’est aucunement le cas avec l’éducation du garçon.

De nos jours la démission des pères et des maris rend la tâche de la femme musulmane très ardue. Harcelée de partout, la femme musulmane est une très pâle copie de ce qu’elle aurait dû être.

Qu’on se mette d’accords d’abord sur un point, de parler du statut de la femme musulmane selon les commandements de l’Islam nous mets devant l’obligation d’être sincère, Allah a honoré la femme musulmane de telle façon que tous qui que nous soyons, nous lui envions cet honneur. Mais dans les faits, notre femme subit comme l’homme d’ailleurs en plein fouet la décadence du monde musulman. J’ai déjà mentionné le faite que l’égalitarisme tel que prôné par la laïcité lui enlève tous ses privilèges et déforme d’une manière atroce son identité première.

Autre fait navrant, le déclin économique est un état de fait que nous vivons bien avant le phénomène du colonialisme qui n’a fait qu’empirer les choses. Nous ne sommes plus libres, notre sort dépend du niveau de vie et du pouvoir d’achat et nos besoins dépassent de loin nos moyens et la femme est mesuré à sa valeur marchande, c’est un triste constat qu’on fait là mais c’est la vérité.

Que nous tendons au renouveau avec une sage conscience des potentialités peut nous libérer à long terme et nécessairement la femme musulmane retrouvera sa place. La lutte que nous menons de nos jours est aussi bien celle de l’homme que la femme. D’aligner le recouvrement de ses droits sur les critères importés d’ailleurs n’est plus ni moins qu’une grave régression, Allah le Miséricordieux Le Tout Miséricordieux a délimiter la condition de l’homme à part et celle de la femme à part.

La relation entre les deux est complémentaire et sous le trône de la vertu, la société humaine peut s’épanouir et progresser.

Ce qui a fait le malheur de la société musulmane, homme et femme compris, ce sont les préjugés, des traditions hérités de l’ère païenne, des calculs mesquins et l’égocentrisme des uns et des autres. Nous ne pouvons montrer du doigt les conditions lamentables dans lesquels vit notre femme sans mentionner l’ampleur des défis qui se posent à une société musulmane qui se cherche au milieu d’une identité fragmenté.

Il y a tant à dire à ce sujet et je ne veux pas affronter les méandres d’un labyrinthe sans issue si nous persistons à examiner le cas de la femme musulmane séparément de l’homme.

Nous devons pouvoir assainir une société malade de ses maux sociaux, revoir les programmes éducatifs et une législation qui ignore superbement le verset 34 de la sourate Les femmes (Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens.) et en obligeant nos filles à devenir hommes pour assumer entièrement les implications de la kawama.

Il ya une marge d’actions énorme et nous avons à corriger une conception d’être à moyen et long terme et on doit s’attendre à tout pendant ce temps et à une dégradation plus grave du statut de la femme.

Le travail paie à la longue et c’est cela qui nous importe par-dessus tout.