Il y a des scènes que je ne pourrais jamais effacer de ma mémoire d'être humain.

Lors de mon séjour de 21 jours aux USA en tant que IVLP, Novembre décembre 2006, j'ai eu un contact merveilleux avec les enfants. Où se trouvait des enfants de bas âge, je me voyais entouré par les petits chérubins et je ne peux oublier le bébé de Los Angeles qui a voulu à tout prix que je le porte dans mes bras et je l'ai fait de gaieté de coeur ni la petite abeille de 4 ans de l'hôtel Double Trees, qui tournait autour de moi, jouant et riant. Son père vint s'excuser auprès de moi de l'exubérance de son petit trésor.

Mais le souvenir le plus vivace que j'ai gardé précieusement depuis plus de 15 ans est celui de la petite Marie catholique Américaine de l'école School without walls.

A la fin de la séance qu'on a eu avec les élèves d'un professeur Algérien à la nationalité Américaine, on s'apprêtait à partir .

La petite Marie nous a suivit et s'est tenu près de moi, me regardant de tous ses yeux.  

Je me tournais vers elle, et oubliant la délégation et le professeur, je m'agenouillais prés de la petite Marie, je lui souriais et elle m'avait dit :

-Vous allez partir ?

-Oui. Lui ai-je dit.

La chose étrange qui se produisit, elle me prit les mains et les tint longuement. Elle ne  les lâcha qu'au moment où on quittait l'établissement scolaire, debout au milieu du va et vient des élèves à l'entrée principale de l'école, elle était demeurée là à me suivre de ses yeux. Je ne sais pourquoi, j'ai senti une peine infinie à me détourner d'elle et monter dans le van.

De derrière la vitre, je lui avais dit adieu de ma main. Jamais, je ne pourrais oublier l'expression du visage de la petite Marie, jamais, c'est vraiment indescreptible.