قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الخميس, 03 نيسان/أبريل 2014 18:25

Sociologie de l’Indépendance 1/3

كتبه  Mr Malek Bennabi
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Les élites musulmanes sont aujourd’hui au banc d’essais de l’Histoire, devant faire face à une multitude de problèmes qui mettent à l’épreuve leurs dons pour la conception et leurs aptitudes à l’exécution.

Et de là s’ouvre, pour une sociologie musulmane de l’indépendance, un champ d’investigations qui ne doit pas intéresser seulement le « chercheur » mais aussi le praticien.

Car la science qui ne se fait pas action est un luxe qui n’a pas encore sa place en des pays où les moyens et les cadres sont réduits.

Toutes les préoccupations doivent être, en ce moment en terre d’Islam, centrée sur la notion d’efficacité.

Et principalement sur le plan de la gestion et de ses moyens organiques : l’Administration et l’Etat.

Une guerre de libération dans un pays colonisé débouche politiquement sur la souveraineté nationale et socialement sur une situation où les multiples problèmes de l’ordre nouveau et ceux légués par l’ordre colonial s’additionnent.

L’ordre nouveau s’instaure essentiellement sous les auspices d’un état qui n’est pas que simple affirmation de souveraineté inscrite dans les premières lignes d’une constitution, mais aussi organe nécessaire au développement de cette souveraineté dans toutes ses dimensions : politique, économique, culturelle…

L’affirmation est acquise d’emblée au prix du sang de ceux qui ont mené le combat de libération.

Mais l’organe moteur de la souveraineté nationale exige encore davantage.

C’est la sueur des vivants dans leur action concentrée qui prolonge les exigences du combat libérateur à l’édification sociale. C’est la discipline morale de ceux qui, après la lutte armée reprennent la charrue, ou le marteau, la plume ou le bistouri, la balance ou un autre outil, c’est la constance des générations qui poursuivent leur effort dans une certaine direction, c’est tout ce labeur, qui crée la forme d’Etat organiquement la plus adaptée à la nature et aux buts de ce labeur.

L’état est créé par l’œuvre même qu’il accomplit : il est cause qui subit ses propres effets.

Et c’est dans ce sens- quand on identifie Etat et Nation ou plus exactement Oumma- c’est dans ce sens qu’il faut entendre cette parole du Prophète : Ce ne sont que vos actes qui font retour sur vous (par leurs effets) : Tels vous serez, vous serez gouvernés. C’est une thèse qui va, comme on le voit, très loin dans ses conséquences politico-sociales.

On peut la résumer par un précepte qui peut être à la base de l’éducation civique, pour améliorer l’Etat, il faut s’améliorer soi-même.

Le problème d’une telle éducation concerne particulièrement un Etat jeune qui possède certes à sa naissance, le privilège de la jeunesse, mais qui en a aussi les défauts.

Les poètes feront sans doute l’apologie de cette radieuse jeunesse, en évoquant, comme Aragon, des «  lendemains qui chantent ».

Un esprit moins optimiste ou plus objectif comme Lénine s’inquiètera surtout des « maladies infantiles » pour aboutir par la pente même de son inquiétude, à la question « Que faire ? »

Une sociologie de l’indépendance doit adopter cette attitude à l’égard des anomalies et poser souvent la même question.

Elle doit être un instrument de travail entre les mains de l’Etat : faisant partie de son appareil planificateur.

Dans certains pays on a mis au point cet outil sous le nom d’auto-critique. Et l’on sait tous les services que celle-ci a rendu dans la régulation de la marche et dans l’organisation économique de ces pays.

Dans notre pays, il faudrait nous débarrasser d’abord d’un complexe obturateur qui nous a fait déjà pas mal de tort, en d’autres circonstances : je veux parler de l’espèce de veto qui est opposé chaque fois qu’une critique est formulée, sous prétexte que la critique peut être profitable, par exemple au colonialisme.

Ce complexe mériterait toute une exégèse -qu’on ne fera pas pas ici- pour montrer comment le colonialisme ou son fidèle successeur, le néo-colonialisme, alimente discrètement et par des voies tortueuses, une littérature d’obnibulation de l’esprit critique qui est capable de fausser même l’histoire de la terminologie sociologique en imputant, par exemple, le terme « colonisabilité » à des « orientalistes occidentaux ». Disons seulement que le néo-colonialisme n’aime pas trop qu’on évoque « la…/…/colonisabilité ».

Bref, le veto devient le meilleur procédé d’obturation de l’esprit.

Source :

Revue de « Humanisme Musulman », numéro 5, Moharram 1385, Mai 1965.

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