قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 18 نيسان/أبريل 2014 11:46

Californie, Los-Angeles, Santa Monica I

كتبه  Afaf Aniba
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Je reprends le récit de mon séjour aux Etats-Unis d’Amérique en novembre-décembre 2006 dans le cadre du programme de Interfaith dialogue.

L’enfant Samantha m’avait adopté et elle me fit oublier la longueur du vol, ensemble on s’était mises devant le hublot, les paysages époustouflants de l’Arizona avaient mis sous mes yeux enfin les canyons du Colorado.

C’était impressionnant à voir. Suspendus entre  ciel et  terre avec la sensation de voler, survoler les précipices et leurs abîmes était franchement une aventure passionnante.

L’hôtesse rassurée sur le sort de sa petite protégée, ne venait que pour nous apporter rafraichissement ou couverture. J’appris que c’était bien la première fois que Samantha voyageait seule et que de partir pour la Californie était vraiment merveilleux pour elle, cela me remit en mémoire ma propre réaction quand l’employée à l’ambassade Américaine m’avait dit :

« Que direz-vous de partir pour un séjour de trois semaines en Amérique ? »

J’étais ravie et mécontente à la fois ! L’Amérique n’était pas la porte à côté et je détestais par-dessus tout la politique agressive de l’administration Bush !

Et à ce propos, je me demandais à haute voix : « Qu’allons-nous faire à Los-Angeles ? »

Sara de l’autre côté de la travée, m’avait entendu :

-Voyons, nous avons un rendez-vous très important avec Mr Shabbir Mansuri directeur du Council on Islamic Education.

-Mais c’est tout, cela ne prendra qu’une matinée et le reste, que va-t-on faire avec deux jours et demi de libre ? Ai-je répliquée.

-Eh bien ! justement, le programme a été conçu de telle façon que vous pouvez souffler un peu à l’étape du milieu et Los-Angeles n’est pas une ville ordinaire, c’est un lieu culturel très actif, avait répondu Abou Youssef.

Je savais déjà que le dîner de thanksgiving que nous réservait une dame retraitée de Los-Angeles était une occasion de connaître d’un peu plus près les préoccupations des habitants de l’Ouest Américain. Je persistai à croire que le déplacement en Californie était purement protocolaire !

Samantha avec ses questions me fit oublier pour un temps mes propres interrogations. A l’approche de l’aéroport international de Los-Angeles, Abou Youssef m’avait signalé :

-Voyez, là-bas, à votre gauche.

Je relevai un ensemble architectural dominé par une tour de contrôle :

-C’est le « Theme building », l’emblème  architectural du terminal aéronautique de la grande ville, c’est à partir d’ici que se livre la personnalité culturelle de Los-Angeles.

Mais sitôt débarqué, je parlais à Sara :

-Sommes-nous obligés d’aller le vendredi au studio Universal ? N’a-t-on pas prévue d’assister à la prière du vendredi ?

-Si, mais Afaf il faut avoir le nombre requis, c’est-à-dire la majorité, m’avait répondu Sara.

Un van nous attendait à la sortie de l’aéroport, tout de suite, le climat nous plus, il faisait doux et le paysage jusqu’à Santa Monica était ordonnée. Pas de gratte ciel, d’énormes stations d’essence avec une végétation parsemé ici et là.

Ma collègue Jordanienne épuisée les yeux fermés reposait dans un coin, ce fut son portable qui l’arracha à sa grande fatigue.

Peu après, elle s’était tournée vers moi :

-Mes fils sont des hommes Ma Châa Allah mais ils sont en train de trouver le temps long pour mon retour.

-A peine quinze jour, et cela va passer très vite, avait commenté Sara. Souriante, la Jordanienne avait hochée la tête en silence.

Enfin arrivés dans les faubourgs de Santa Monica, le délégué Libyen posa une question imprévue :

-N’est-ce pas là une devanture de coiffure pour homme ?

-Oui, avait dit Abou Youssef.

-Eh bien j’ai besoin d’un passage chez le coiffeur, est-ce que nous sommes encore loin de l’hôtel ?

Désignant la haute silhouette d’un building à huit cent mètres de là :

-Nous y sommes, fit Sara.

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