قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الإثنين, 17 تشرين2/نوفمبر 2014 07:17

Dialogue interculturel : vivre son identité et ses convictions religieuses en paix

كتبه  Mme Leyla Baran
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Beaucoup d'individus adhèrent à un ensemble de croyances, de rituels, et de dogmes régissant le rapport de l'homme et de la divinité à travers notamment les principales religions monothéistes que sont le christianisme, le judaïsme et l'islam. Des religions qui invitent les peuples à aller au-delà de la simple coexistence en cherchant à s'entendre et à nouer des relations d'entraide.

À travers les siècles, des peuples nombreux ont coexisté pacifiquement bien que très différents les uns les autres sur le plan de la langue, de la culture ou de la confession.

Or, nous observons à travers le monde des manières de vivre son identité et ses convictions religieuses qui sont contraires à l'amour, à la tolérance et à l'entraide que prescrivent les trois religions monothéistes. Des foules brandissent l'étendard de la haine au nom de Dieu ! Des leaders religieux se servent de la foi d'un peuple insuffisamment instruit pour se hisser au pouvoir. Sous couvert de légitimité religieuse, et par la force, ils imposent restrictions et censures en tous genres. Ils voient du feu là où il y a de la lumière, de la laideur là où il y a de la beauté, ils dénaturent les qualités et les présentent comme des vices, ce qui montre combien ils sont immoraux et corrompus... Ils sont frappés de cécité, car ils ne voient pas que l'unique épée que Mohammed ait jamais sortie de son fourreau est celle de la clémence, de la compassion et de l'amitié, celle qui, à la fois, vainc les ennemis et leur purifie le cœur. « Cette épée est infiniment plus puissante que celle qui est faite de métal » disait Ghandi. Des dictatures naissent là où la liberté d'expression est bannie et où les gens vivent dans la peur. Ailleurs, on considère ces pays avec crainte. Des préjugés naissent alors dans l'esprit des gens vis-à-vis de telle religion, de telle ethnie, de telle culture, et la méfiance s'installe, nourrie par l'ignorance et l'incompréhension.

Présent dans les esprits, l'attentat du 11 septembre 2001 suscite aujourd'hui encore la haine du musulman à travers le monde. Une haine nourrie par la crainte et par les préjugés, parce que des individus immoraux n'ont pas hésité à utiliser des jeunes émotionnellement fragiles, à leur promettre le paradis, pour leur faire accomplir la violence ultime de faire périr, avec soi, et dans une mort atroce, des milliers d'innocents... 

Or, « Tu n'utiliseras pas le nom de l'Éternel ton Dieu pour tromper, ou de manière abusive, car l'Eternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper » affirme l'un des commandements que transmis par Dieu à Moïse.

Les juifs et les chrétiens, peuples de la Torah et de la Bible, sont appelés « Gens du Livre » dans le Saint Coran. Les juifs, les chrétiens et les musulmans sont en effet considérés comme peuples d'une même famille, dont les fois sont fondées sur des écritures révélées par Dieu, participant à une tradition prophétique commune. Dans le Saint Coran, Dieu ordonne aux musulmans, et en fait à tous les croyants, de croire en Jésus, en Moïse ainsi qu'à tous les autres prophètes bibliques et affirme sans équivoque le droit de chaque individu à penser et à croire librement. Observer la vie du prophète Mohammed et de ses compagnons, c'est concevoir une société basée sur l'amour, l'indulgence, la justice et la fraternité. Leur conception de l'islam était le fruit du raisonnement et de la conviction, non de la contrainte et de la violence. 

C'est d'ailleurs le bon sens même. En effet, quelle conviction est plus fondée que celle qui résulte d'une réflexion nourrie par les connaissances accumulées au fil d'une quête personnelle, une quête menée pour trouver des réponses à des questions métaphysiques que chacun se pose à un moment ou un autre de sa vie ? Ce phénomène s'observe notamment chez les personnes qui se convertissent à l'issue d'un cheminement personnel de questionnement, qui leur a permis de trouver dans telle ou telle religion les réponses métaphysiques à leurs questions. 

« Point de contrainte en religion maintenant que la Vérité se distingue nettement de l'erreur » (Bakara / II : 256). L'islam désire en effet l'établissement d'une société universelle et libre où tous puissent vivre et jouir de la liberté confessionnelle dans la sécurité et l'égalité. Rappelons que par le passé, le Califat islamique n'a pas répandu l'islam par la force, ni détruit des civilisations. Lorsque l'islam gagna l'Égypte, beaucoup de coptes ne s'y sont pas convertis ; aujourd'hui encore, ils représentent près d'un Egyptien sur dix. De même en Inde, où la population est restée majoritairement bouddhiste, bien que l'islam, arrivé très tôt, a été religion d'État. 

N'aurions-nous pas intérêt à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour vivre en paix ? En commençant par vivre son identité et ses convictions dans le respect des valeurs d'autrui, en faisant preuve d'humilité, de respect et de tolérance, comme nous l'enseignent les textes sacrés ?

Être croyant aujourd'hui dans une société de plus en plus matérialiste n'est guère aisé. Faut-il, à l'instar de certaines communautés telles que les Mormons et les Amiches, vivre à l'écart de la société moderne afin de vivre sa foi ?

Pratiquer sa religion de manière discrète pour ne pas choquer l'opinion publique ?

Est-il digne, à l'ère où nous vivons, d'être esclave du paraître plutôt que de vivre sereinement ce que l'on est ?

Plutôt que de contribuer à isoler davantage les individus, les nouvelles technologiques de l'information, outils de communication puissants et rapides, capables d'atteindre la population mondiale d'un simple clic, pourraient aider à dépasser les préjugés, favoriser le dialogue interculturel en rapprochant les gens les uns des autres, et favoriser les échanges, gages d'amitié entre les peuples.

Quelle grande liberté que celle de vivre ses convictions sans la crainte du regard réprobateur de ses proches ou de ses voisins, dès lors que les valeurs des uns et des autres ont droit de cité sur un pied d'égalité, dans le respect, la tolérance et la fraternité. 

Vivre son identité et ses convictions religieuses en paix, dans la tolérance et le dialogue avec son prochain : là serait la véritable victoire pour l'humanité.

Leyla Baran est Traductrice-Interprète Libérale.

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