قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 05 أيار 2015 06:40

Alabama en noir et blanc VII et fin

كتبه  Afaf Aniba
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Le déjeuner vint tard, vers deux heures moins quart et une journaliste freelance Vema Gates vint nous conduire au restaurant.

 Je restai sans voix devant la file des gens qui s’allongeait dehors devant le restaurent, nous devions prendre notre tour, ma sœur Tunisienne fit son possible pour nous faire oublier les vingt minute d’attente à l’extérieur et Vema Gates lui succéda à l’intérieur pendant un bon quart d’heure.

Une fois rassasié, nous retournâmes au ministère du grand Birmingham, là nous eûmes une longue entrevue avec Danny Jones de « L’ascencion de l’Alabama ». Une organisation qui rassemblait en son sein près de 132 groupements religieux et civiques pour promouvoir certaines politiques de l’état et l’amélioration des conditions de vie de la population à bas salaire.

Je prenais des notes, en pensant aux multiples difficultés auxquelles étaient confrontés les habitants de l’Alabama, ce n’était pas chose facile que de joindre les deux bouts pour des familles défavorisés, je n’ai qu’a me rapporter à l’expérience vécue de mes propres citoyens.

A 3h 40, Sylvea Hollis vint nous accueillir aux abords du musée de l’institut des droits civiques ( Birmingham Civil Rights Institute), notre interprète Tunisienne Sara tint à nous avertir « Nous ne pouvons dépasser une heure pour la visite, une longue route nous attends et nous avons un voyage le lendemain In Shâa Allah. »

Sylvea Hollis avec le sourire nous guida vers l’entrée et commença pour nous une visite absolument passionnante !

M’éloignant un peu du groupe et en tenant la brochure du musée dans mes mains, j’avançais lentement, c’était ahurissant !

Combien a été grande la souffrance de nos frères !        

La séparation entre blancs et noirs était si flagrante, si criarde que je ne pouvais m’empêcher de frémir d’horreur ! A ce point le racisme, le rejet de l’autre a été total !

Comment ces blancs pouvaient-ils se réclamer du Prophète Issa avec cet esprit de supériorité absolu ?

En s’asseyant dans une salle de projection, je suivais un court métrage sur les conditions d’asservissement dans les mines. C’était un esclavage cru ! On aurait dit que ces êtres humains Afro-Américains ne l’étaient pas. Soumis au fouet, aux pires humiliations, personne ne reconnaissait en eux la descendance du Prophète Adam le père de tous les humains.

D’une aile à une autre du vaste musée, j’allais. Avec toute ma résolution, je ne pouvais mesurer les atrocités qu’on vécu courageusement et vaillamment, nos frères et sœurs.

Comment peut-on se réclamer de la civilisation tout en exerçant un pouvoir absolu sur des vies humaines, en les réduisant à de la poussière qu’on écrasait volontairement avec les pieds ?

Je voyais les visages de ces hommes et femmes blancs, défigurés  par une haine viscérale de tout ce qui est Afro-Américain ! Leur déniant le droit à une vie digne, ils bafouaient sciemment tous les principes et éthiques, n’épargnant ni enfant ni bébé, ni vieillard !

Devant un robinet public, je constatai horrifiée qu’il y’avait un réservé aux blancs et l’autre à nos frères Afro-Américains, c’était révoltant !

Cette ségrégation intolérable avait donné vie et forme à ce formidable mouvement des droits civiques, on ne pouvaient que saluer l’abnégation, le courage, la détermination de ces millions d’inconnus portés par ce désir légitime de justice.

Ma sœur Tunisienne Sara vint me dire, qu’il était temps pour nous de partir, j’acquiescer à regret. Je n’avais pas encore tout vu, notre guide Sylvea Hollis tint à nous raccompagner jusqu’au trottoir. Je venais en arrière, regardant pour la dernière fois les vestiges d’une époque héroïque. C’est sur cette terre Sudiste que les Afro-Américains ont édifiés leurs monuments de la liberté ou comme c’est écrit sur la brochure « A living monument to human rights ». Ici que tout a réellement  commencé.

 

Le retour se fit dans le silence, la nuit tombée nous arrivâmes exténués à notre destination.

Une heure de repos nous suffit pour faire nos bagages, demain matin on devaient quitter Huntsville pour New York, ultime étape dans notre périple Américain.

Amina. P et son mari le professeur Abdul-Hameed El-Amin vinrent passer avec nous la dernière  soirée. C’est sur une phrase de ma sœur Amina que prit fin ce séjour mémorable en Alabama : «  La lutte pour la justice continue, et cette fois tous les citoyens Américains sont concernés. »

Ceux des lecteurs qui veulent me suivre à New York, la prochaine étape de la fin de mon séjour en Amérique, ils n'ont qu'a consulté ce lien et lire les épisodes suivants:

http://www.afafaniba.net/index.php/latin-articles/en-francais/item/107-new-york-ground-zero

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