قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأربعاء, 03 آب/أغسطس 2016 10:18

A Volterra l'inconnu 5

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(0 أصوات)

- Elle était généreuse ! Elle m’avait offert de quoi réparer l’orgue. Je l’ai revue plusieurs fois ensuite. C’était une belle dame, elle souriait peu. Je trouvais cela désolant. A bien la voir, on devinait que quelque chose la tourmentait de l’intérieur. C’est tout ce que je sais,  monsieur ! Fit le vieillard.

Le jeune avocat avait blêmit en l’écoutant. Fouillant maladroitement dans sa poche, il sortit un billet de cent euro et le donna à l’antiquaire. Celui-ci se renfrogna :

- Gardez votre argent, monsieur, je n’ai fait que répondre à vos questions. 

La glissant dans sa poche de force, Richard Kent fit, le ton ferme :

- C’est pour la réparation de l’orgue.

Il partit en courant. Les bords de son pantalon trempés, il rentra exténué dans son appartement. Il pensa se calfeutrer le restant de la journée. La femme de chambre était passée remetre en ordre le lit, le bureau et avait renouvellé les serviettes de la salle de bain. Un bouquet de lilas et de bleuets répandait un air de paix et de clarté. Les lances du souvenir émiettaient son sang-froid. S’enfonçant dans le vide coûteux du silence, les scènes de sa vie de couple ondoyaient autour de lui. La plus grande partie de lui avait été ensevelie avec Paolina. Elle n’avait pas souri durant la semaine de sursis précédant sa mort. « Elle est morte sur le coup ! » Avait énoncé le médecin légiste et aujourd’hui, l’antiquaire del Via Tempo avait apporté un démenti formel. Paolina immolée, perdit espoir dans les jours ultimes et lorsque vint l’ange de la mort, elle le suivit docilement.

Il avait sciemment écarté les véritables questions. Se contentant d’une situation ambiguë, maintenant encore il évitait de saisir à bras le corps ces questions : « Je n’ai jamais su braver une mer en furie, je n’ai jamais jugé indispenssble de le faire dans ma vie privée. » Se dit-il, mortellement abattu…   

Chapitre 2

Gabriella Sotti, la dernière volée de marche de l’escalier d’honneur sautée, vola vers la réception. Umberto Sacci lui répondit le ton paisible :

- Non il n’y a pas de courrier au nom de madame Koslic,Gabriella. 

L’Italienne s’étant attendue à cette réponse, remonta au cinquième étage. Elle fit comprendre à la dame, l’absence du courrier :

- Cela est sûrement  dû à la tempête de neige qui sévit à Firenze, fit-elle en touchant d’un doigt levé son menton. Sofia Koslic regarda Zakariya Avitc, le fils de son frère aîné. Il était debout à quelques pas devant une porte-fenêtre, contemplant le tableau de neige dehors. Elle réfléchit, reportant ses yeux sur le papier lettre sous sa main. Devrait-elle omettre cette circonstance dans sa lettre ? Myriam l’interrogerait en retour. La fin de semaine ne verrait aucun avion faire la navette entre Firenze et Motsar ; elle n’avait plus que quatre jours pour être définitivement fixée !

Gabriella, voulant examiner à loisir une photo, se saisit d’un cadre noir bordé aux angles de papillons bleus. « Elle va me demander certainement le nom de l’inconnue qui s’est photographiée avec moi ? » Se dit Sofia qui, d’un hochement de tête, lui avait permit de regarder d’un peu plus près. Elle voulut s’épargner la peine de répondre en rivant ses yeux sur le papier et en se remettant à écrire. Devant elle, Gabriella trouvait le teint de l’inconnue exagérément pâle. « Est-ce un effet de neige ou le flash de l’appareil ? se demanda-t-elle. Cette photo a été prise ici à Volterra, sur le parvis de l’église Providence. Elle doit être une américaine, cette coupe de cheveux est une coiffure d’outre-Atlantique ? » Pensa la jeune adolescente.

Zakariya, en voyant le cadre entre les mains de leur guide et interprète, fit, le ton contrarié :

- Pourquoi êtes-vous si curieuse signorina ? 

La jeune Italienne dit, le ton effronté : 

قراءة 1310 مرات آخر تعديل على السبت, 06 آب/أغسطس 2016 10:12
المزيد في هذه الفئة : « A Volterra l'inconnu 6 A Volterra l'inconnu 4 »

أضف تعليق


كود امني
تحديث