قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأربعاء, 03 آب/أغسطس 2016 10:20

A Volterra l'inconnu 4

كتبه  Afaf Aniba
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Il commanda à son tour son premier repas de la journée. Il avait mal dormi. Par les fenêtres, il apercevait une éclaircie ; ce matin, il déambulerait sous les murs de la vieille ville étrusque et trainerait jusqu’au ruines de ses jardins situées sur un promontoire rocheux de l’une des plus basses collines, la Camilla. Le dialogue muet à quelques pas de lui finit par piquer sa curiosité. En demandant un verre d’eau, il interrogea le serveur :

- Cet adolescent là-bas est-il sourd-muet, je vous prie ?

- Non monsieur, c’est la dame qui l’est ! Fut la réponse brève du garçon.

Il voulut se lever tout de suite. Il régla l’addition et sortit la respiration saccadée. Quittant l’hôtel, il dirigea ses pas vers la fontaine Deneissy. Naguère, lui et Paolina inaugurait leur randonnée dans la ville et ses environs par ce point de reconnaissance, assez animé pour une petite ville de transit. A cent km au nord, Florence, l’illustre cité  de la renaissance, attirait les foules de touristes avides d’admirer les splendeurs de ce qui fut le berceau du renouveau civilisationnel du vieux continent. Le calme de Volterra, le rouge vif de ses toits, les acrobaties folles de ses bleuets et l’élégance de ses acéracées ombrageant les places découvertes de la minuscule ville, les avaient conquis.

Tous deux avaient aimé cette atmosphère nimbée d’Histoire et à l’esprit latin spectaculairement paisible. Ils firent de leur séjour un rendez-vous particulièrement attachant. A la perspective des journées à venir, livré à lui-même sous un ciel encombré de nimbus, il eut un râle de souffrance. Devant les plaques d’eau gelées, la neige entassée sur les bancs de bois blanc, il recula. Faisant demi-tour, il emprunta la via del Tempo. Sous les arcades des boutiques de souvenirs et de livres, il croisa de rares passants. Un vieil homme au chapeau de feutre rapiècé sur sa tête blanchie par le temps le lorgna avec attention ; installé à l’entrée de son local de brocante :

- Vous n’êtes pas un touriste ordinaire vous ! Lui lança t-il dans un italien pittoresque. L’Americain ne répondit pas. Entrant dans sa boutique, il détailla les objets hétéroclites de tout genre réunis dans un espace réduit et les pièces d’antiquité, visiblement de parfaites copies d’oeuvres authentiques, derrière un siège Médicis II, un orgue de belle taille l’immobilisa. Il en effleura les touches poussièreuses, aucun son ne s’échappa.

- Il n’a plus de voix, fit dans son dos le vieillard.

- Pourquoi ?

- Il s’est détraqué il y a quatre ans. Une touriste Américaine a essayé de le faire jouer comme vous. Il a fonctionné pendant quelques brèves minutes, puis s’est tu définitivement au beau milieu d’une sonate de Hans Gedven.

Il l’interrompit :

- Gedven, en êtes-vous sûr ?

La voix de l’autre riposta, ferme :

- Je ne m’y connais guère en musique moi, c’est la dame qui a prononcé le nom de l’auteur du morceau qu’elle a jouée.

L’orgue perdit tout intérêt tout à coup et se tournant vers le vieil brocanteur, il dit dans un italien laborieux :

- Vous rappelez-vous je vous prie à quelle période de l’année est venue  cette touriste américaine ?

L’haleine embuée, le propriètaire du lieu fit :

- Il y a quatre ans je viens de vous le dire, en hiver, je crois. C’était une dame mariée, elle portait une alliance, une curieuse pierre mauve sertie de platine.

Il entendit le battement du sang à ses tempes : c’était Paolina ! L’homme venait de lui faire la description de l’alliance de mariage de sa femme. Il la lui avait offerte la première fois où elle avait accepté son invitation à déjeuner, et Paolina admirait le compositeur Gedven. « L’enfance de ce musicien hongrois avait été malheureuse et solitaire, ce qui a marqué profondément son œuvre,.» Lui disait-elle.

- Comment était-elle ? demanda t-il soudain.

- Qui ? Fit le brocanteur.

- La dame ! Fit patiemment Kent.

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