قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأربعاء, 14 أيلول/سبتمبر 2016 10:18

Fondaco dei Turchi 3

كتبه  Afaf Aniba
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-Où cela ? S’écria Alessandro. Ne viens-tu pas avec moi au rendez-vous du cercle des poètes de San Marco, ils nous attendent ?

Paolo ne répondit pas  poursuivant sa marche. Alessandro s’en alla de son côté. Il était bouleversé, pour la première fois  Paolo s’intéressait à une femme et de surcroît à une femme mirage : «  Puisque à ma connaissance, se dit-il, il n’existe plus de femme voilé de la tête aux pieds sauf bien sûr les sœurs des couvents. Sainte Vierge Marie protégez Paolo, parfois, il vit en dehors de son temps car il éprouve une si grande difficulté à être comme nous, c’est-à-dire à vivre sans âme.» Son ami ne lui avait pas laissé l’opportunité de connaître  les circonstances qui l’avaient conduits à faire pareille rencontre, et quelle suite il voulait donner à l’évènement. 

Errant longtemps à bord de sa vedette dans les canaux qui s’entrecroisaient dans Venise, Di Balme dû vers une heure avancée de la soirée faire halte devant l’immense façade en marbre bleu et blanc du Palazzo Del Mare, un héritage de ses parents défunts.

Tia Madelina, sa tante paternelle qui gouvernait la grande demeure depuis le jour où voulant atténuer de la solitude de son veuvage, elle n’avait pas conçu d’enfant avec feu Alberto Acciouto, son neveu la pria de venir habiter chez lui.

Elle reconnut le pas du jeune homme sur le sol marbré du hall d’accueil. Debout sur le premier palier de l’escalier d’honneur, elle le vit apparaître. Durant la matinée, il lui avait paru comme détaché de la réalité, enserré dans un voile de tristesse, ce même voile qui hantait sa personne depuis son enfance la torturait. Paolo était un de ces jeunes hommes promis à la félicitée. Inexplicablement, il offrait une image de lui si belle et si lointaine qu’elle sentait sourdre en elle une inquiétante angoisse.

-Madame peut-on servir le dîner ? Fit une voix près d’elle.

Elle sursauta, c’était le vieux maître d’hôtel Aldo Pino.

-Non, voyez d’abord avec monsieur Paolo. Répondit-elle.

L’expression de son neveu tout à l’heure indiquait qu’il devait être préoccupé par quelque chose pour preuve,  il était passé non loin d’elle sans la voir.

Aldo inclina la tête.

Paolo était allé droit au bureau de son père où il s’enfermait occasionnellement pour pouvoir lire pendant des heures une des nombreuses œuvres qui couraient sur les rayonnages de la bibliothèque de bois d’ébène.

S’asseyant près d’une porte-fenêtre, il ouvrit un de ces battants. L’air frais du soir y pénétra avec l’arôme des roses Grâce plantés là par les soins de sa défunte mère. Un sourire triste au coin des lèvres, il l’évoqua « Paolo tu me feras la joie, l’incomparable joie de te marier à une jeune fille qui devrait être la grâce incarné. »

C’étaient les paroles de Ornella Di Balme, sa mère avait froncée les sourcils en constatant le silence  de son fils :

-Cher enfant tu m’écoutes j’espère ? Lui avait-elle dit, à l’époque il avait vingt et un an, regardant sa mère il était resté muet. Poussant un soupir Ornella lui avait caressé les cheveux avant de se détourner. 

«  Maman savait que l’être humain qui se cachait au fond de moi n’était pas précisément un être dompté par cette vie ô combien superficielle dans laquelle se sont enlisés la plupart du commun des mortels. » Se dit-il en aspirant l’air de la nuit.

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