-J’espère que nous n’avons pas tardé chère Tia. Fit Eleonora.

-Il n’est que onze heure. Répondit sa tante par alliance qui remercia Antonio Gabriels pour l’avoir reconduit, elle apprécia le fait. Cela révélait la droiture du jeune homme, de nos jours des jeunes gens riches comme lui n’avaient guère de respect pour les convenances.

Il prit congé d’eux, Eleonora suivit son départ de la terrasse, Angelina était allée s’asseoir près de Madelina Acciouto :

-Je crois que je le reverrais demain au vernissage de Belli. Fit sa soeur aînée.

Angelina le sourire futée dit :

-Eh bien ! à ce que je vois ce jeune homme a su attirer ton attention.

Son aînée lui fit une grimace puis le ton sérieux, elle répondit :

-Antonio est authentique et surtout humain, il sait parler de chose qui me tienne à cœur comme la nature, la peinture et la tolérance.

Angelina regarda avec tendresse sa sœur :

-Il a du remarquer ton idéalisme.

Tia Madelina approuva :

-Certainement.

L’air songeur, Eleonore fit lentement :

-Je ne le suis pas autant que Paolo.

Un silence accueillit ces paroles « Paolo n’est pas seulement un idéaliste utopique, c’est un stoïcien  perfectionniste sans cesse à la recherche de l’absolu. »Se dit Angelina.

Le lendemain matin Selma Omarti fut réveillée par le téléphone, décrochant elle reconnut la voix de Murad :

-Eh bien ! Tu es encore au lit et moi qui te croyait déjà errant dans les innombrables canaux de la plus belle ville du monde. Plaisanta le jeune homme.

Elle sourit :

-Bien au contraire je me prépare pour une dure journée, j’ai tant à faire aujourd’hui que je ne pense pas rentrer déjeuner.

-Doucement sur toi Selma, en principe je dois te rejoindre ce soir, j’arrive avec le train de sept heure, nous dînerons ensemble si Dieu le veut, je suis parti à l’aube c’est pourquoi je n’ai pas voulu te déranger, tu trouveras un cadeau de moi chez le réceptionniste. Annonça l’avocat.

-Oh tu es un ange ! Qu’est ce que c’est ? Fit vivement sa sœur en se redressant sur son séant.

-Je ne te le dirai pas, et si tu veux des détails, attends moi ce soir.

-Bien.

-Où en es-tu ?

-Je préférerai t’en parler quand tu seras devant moi.

-Tu parais au son de ta voix préoccupée. Fit remarquer Murad Omarti.

-J’ai fait des découvertes propre à me décourager …elle s’interrompit

-Mais avec toi le désespoir doit se suicider tant tu lui mènes la vie dure.

Cette repartie du jeune homme la fit rire.

-Prend soin de toi et à ce soir si Dieu le veut bien. Déclara Murad, raccrochant elle se leva, et procéda à sa toilette.