Madelina Acciouto ouvrit grande les yeux devant le petit écran, écoutant de toutes ses oreilles. Elle se leva peu après, devant la porte du bureau bibliothèque, elle frappa une fois :

-Entre.

Posant le livre entre ses mains, Paolo releva la tête :

-La demoiselle Omarti a fait une découverte stupéfiante au Fondaco Dei Turchi. Commença sa tante. On vient de le diffuser sur la Rai Uno, un coffre d’un marchands Ottoman du début du dix-neuvième siècle était enterré dans le Hammam, il contenait de l’or et des pierres précieuses !

-Tiens pourquoi aurait-il laissé un trésor ici ? S’interrogea à haute voix le jeune homme.

-Seuls, les Omarti peuvent nous répondre. Repartit la vieille dame.

 Di Balme demeura silencieux, s’enhardissant, elle fit :

-Ne devrais-tu pas les voir, Angelina a réussi à nous mettre en contact avec eux ?

-Il vaut mieux ne pas les déranger maintenant, ils doivent avoir fort à faire. Se contenta de dire son neveu.

Elle hocha la tête en silence, son regard déchiffrant le titre du livre qu’il lisait, elle reprit :

-Ah ! J’ai oublié de te dire que Ange te remercie pour ton cadeau, elle t’enverra dés la fin de la lecture du Coran ses impressions.

Le jeune homme fit :

-Bien.

-Ce livre est lugubre, je te le fait remarquer.

-Il est plein d’enseignement, il faut le lire et le relire Tia.

« Pourquoi mon fils  dois-je le lire ? Je rêve de pouvoir comprendre l’Ancien Testament, comment te le dire ? Tu as l’esprit tourné vers une fin qui m’échappe. » Songea Madelina Acciouto.

Selma Omarti debout avec Travieti et Galbi assistés par les gardiens dépêchés par la ville renvoyaient les curieux et les photographes et journalistes qui avaient pris d’assaut  l’endroit dés que la dépêche de la mairie tomba dans les rédactions :

- Heureusement que nous sommes là. Opina le vieil historien.

L’attaché de presse Turc se fraya avec difficulté un passage jusqu’à eux :

-Le photographe de l’ambassade devrait venir, prendre des photos de nous et du coffre pour diffuser la nouvelle en Turquie, les correspondants de nos journaux vont arriver eux aussi pour assurer une couverture de l’évènement. Leur apprit-il.

Le visage pâle, Selma fit :

-Je prie pour que je puisse tenir cette journée.

-Mademoiselle Omarti je dois vous avertir à l’avance, vous n’aurez pas un instant de repos avant longtemps.

-Je le sais monsieur …Elle s’interrompit, un son de voix dehors attira son attention, regardant par une des ouvertures du premier étage, elle s’exclama :

-Qui cela peut être ?

-Qui cela ? Demanda Travieti.

-Il y a un monsieur qui veut entrer à tout prix, il est en train de discuter avec l’un des gardiens. Lui répondit la jeune femme.