قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 08 تموز/يوليو 2017 11:21

Fondaco dei Turchi 90

كتبه  Afaf Aniba
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La ligne fut coupé de l’autre côté, Murad vit sa sœur remettre le récepteur. Soudain, elle sentit un vent froid passait sur elle, elle croisa les bras frileusement et regarda machinalement les ouvertures de la pièce. Aucune fenêtre n’était ouverte, portant la main sur son visage, elle voulait effacer tout ce qu’elle avait vécu les dernières vingt-quatre heures.

-Selma ? L’appela d’une voix forte son frère.

Elle releva la tête vers lui :

-Oui ?

-Qu’est ce qui se passe ?

Aussitôt, elle se leva et fit en se dirigeant vers l’escalier menant au premier étage :

-Rien, Murad.

Il était sûr du contraire, toute son attitude la trahissait  et dû se résigner à se contenter de sa réponse et monta dormir deux heures. A dix heures en descendant au rez-de –chaussée, il trouva Selma en conversation au téléphone avec le pr Travieti :

-Une minute, je vous prie professore. Lui dit-elle, se tournant vers lui elle dit :

-Il nous invite à déjeuner chez lui, que dois-je lui dire ?

-Oui  .Répondit Murad.

Elle acquiesça. Un quart d’heure plus tard, ils quittaient ensemble leur résidence de San Giorgio, Selma alla au Fondaco. Murad était aller retrouver Eduardo Abrini

à son hôtel. De là, ils devaient se rendre à la municipalité pour régler l’emballement du coffre Ottoman et son transport à San Giorgio en attendant qu’il fasse le voyage vers l’ambassade de Turquie à Rome.

Selma en dépassant le seuil du Fondaco désormais sous surveillance, eut l’impression profonde de retrouver un endroit qui allait la hanter toute sa vie. En descendant les marches menant au sous-sol, elle mit le pied avec une sorte d’émotion nouvelle dans le Hammam, le coffre gisait là à l’emplacement où il avait été déposé la veille pour les prises de vue. Elle emplissait ses yeux de l’endroit. « L’unique trace vivante du passage de Selim Pasha à Venise de 1809 » Se dit-elle « Le temps a beau filer entre nos doigts, Dieu dans sa bonté incommensurable nous a donné le pouvoir malgré tout de revivre des pans de l’Histoire en faisant parler la pierre et les livres. Louange à Dieu. »

Tout à coup, elle perçut l’appel d’un gardien :

-Signorina, Signorina !

-Oui, j’arrive. Répondit-elle.

En remontant, elle trouva à l’entrée un des gardiens en compagnie d’un inconnu :

-Oui ? Fit-elle le ton interrogateur, l’inconnu lui répondit :

-Je me présente Marco Ostoni de la Stampa Italienne, je voudrais que vous m’accordiez une interview si possible.

Le gardien guettait la réponse de la jeune femme, dans le cas de son refus, il devait prier le reporter de s’en aller :

-Désolée, je n’ai rien à dire monsieur. Fit simplement Selma.

Marco Ostoni  préféra battre en retraite  sans insister, chose qui étonna quelque peu Selma Omarti. En revenant au sous-sol, elle mettait son pied droit sur les marches de l’étroit escalier quand elle entendit le gardien de tout à l’heure revenir :

-Signorina  je suis en train de voir d’autres personnes venir vers le Fondaco et ils ont la figure des journalistes.

Elle sourit à cette dernière phrase :

-Bien, je reviens. Lui dit-elle en rebroussant chemin.

Elle accueillit un nouveau groupe d’homme de presse, elle déclina une fois de plus de répondre aux questions. Voyant son attitude ferme, l’un d’eux un envoyé de La Corriere del Sierra fit remarquer le ton rude :

- Vous n’avez pas de commentaire à faire quant à la réaction des organisations du patrimoine de Venise qui proteste contre la remise du coffre et de son trésor à vous et à votre famille, signorina Omarti ?

Personne ne releva l’imperceptible tressaillement de la jeune femme « Ce que je craignais vient d’avoir lieu. »Se dit-elle prise d’une sourde irritation.

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