قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 05 آب/أغسطس 2017 07:47

Aleph et Nathar

كتبه  Afaf Aniba
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(0 أصوات)

Cela a commencé par un rêve...


 

-La fin est importante Aleph !

-Importante pour la raison, superficielle pour moi l’homme.

-Relative pour moi la femme.

-Enfin, fit-il submergé d’un bonheur incroyable.

-Que dis-tu ?

-Tout ce temps pour t’entendre dire que tu es une femme Nathar ?!!

-L’esprit libre et curieux, je suis venue de là…

-Moi aussi Nathar.

-Tu es terre Aleph !

-Toi, tu es rêve.

-Terre, rêve, j’ai peur de ne pas comprendre…

-Je suis là pour cela…

-L’homme n’explique jamais rien, l’homme vit, tout le reste est illusion !

Il fit un autre pas, Nathar recula d’une bonne longueur :

- Entre le rêve et l’illusion, il y a réalité Nathar, toi tu as commencée par être un rêve, mon rêve et maintenant il faut que tu deviennes une réalité !

-Moi, je ne le veux pas !

-Eve en devenant réalité ne l’a pas voulue, c’est le Créateur qui l’a voulu.

-Toi, tu n’es pas Dieu !

Il voulut rire, il s’aperçut qu’il pleurait !

Les larmes coulaient lentement sur ses joues, sa voix d’homme retentit patiente :

-Je ne suis pas Dieu, toi non plus. Seulement la Volonté de Dieu en te faisant un rêve peut te rendre vraie.

-Et pourtant, je suis toujours un rêve !

-En effet, admit-il, il reprit très vite avant que le rayonnement ne faiblit, il y a toujours l’espoir et l’espoir ne meurt pas.

-Nathar, me crois-tu ? ajouta-t-il.

-Te croire toi ? fit-elle songeuse.

-Oui.

-Non, fit-elle avec cette simplicité qu’il avait appris à chérir.

-Moi, je te crois et je crois en toi, répliqua- t-il, elle ne répondit pas, le visage fixé ailleurs.

-Nathar ! L’implora-t-il, tout à l’heure tu as bien dit tout s’achève ici ?

-Oui, acquiesça t-elle.

-Que veut dire fin ?

-Ma métamorphose en illusion et ton retour définitif à la réalité.

-Ce qui sous-entend séparation ?

-A-t-on jamais été unis pour l’être ?

-Chaque matin depuis deux mois nous nous voyons. Après la fin, nous ne nous verrons plus ?

-C’est cela, oui.

-Nathar, est-ce que tu acceptes le fait de ne plus me voir, de ne plus me parler, de ne plus me compter vivant non loin de toi ?

-Oui.

-Moi, je ne peux pas Nathar !

-Aleph, mais ainsi je ne pourrai devenir une illusion !

-Je t‘en prie écoute moi, je te veux une réalité pour toujours, une illusion ne vit pas…

-Mais je ne veux pas vivre ni vivre avec toi Aleph, tu dois comprendre cela ?

-Comprendre ? Comment ? Tu viens de le dire, l’homme vit et tout le reste est illusion, fit-il avec une tristesse mélange de rage et de folie.

-Moi, je suis un rêve qui veut devenir une illusion et toi tu es une réalité immuable, s’entêta-t-elle à dire, je ne veux pas venir vers toi et toi qui ne peux pas me rejoindre…

Il l’interrompit :

-Si, je veux venir vers toi, dis-moi seulement comment ?

-Si tu le veux, tu le peux, mais moi vois-tu je ne veux pas de toi près de moi.

-Nathar, s’écria -t-il tu es une femme, tu le sais et une femme ne peut vivre sans un homme près d’elle.

-Si, je le suis et éternellement. Tu te trompes, c’est toi qui ne peut se passer de moi !

-Dieu des cieux et de la terre !! Comment tu peux penser de la sorte ?? Moi, je t’ai rêvé, je te veux donc, comment tu veux être une illusion alors que moi je t’ai voulu un rêve et maintenant une réalité.

-C’est Dieu qui crée, décide et ordonne, toi et moi devrions respecter la sentence du Très Haut, Lui Seul a le pouvoir de trancher.

Il eut peur, affreusement peur :

-J’obéirais au Tout-Puissant, seulement Nathar…

-Il n’y a pas de seulement ni de mais, toi et moi sommes ses créatures, sa possession à Lui. C’est à lui, Le Plus Grand de décider pour nous deux. Décréta -t-elle.

-Dieu est Miséricordieux, Il prendra en considération mon souci de te protéger et de vivre auprès de toi !

Il attendit sa réponse qui ne vint pas :

-Nathar… fit-il doucement, l’apparition lumineuse immobile ne se tournait toujours pas vers lui. Il voulut la rappeler et il en fut incapable, ses lèvres ne s’entrouvraient pas « Ô Mon Dieu tout sauf perdre Nathar ! » Supplia -t-il le Créateur en son for intérieur.

Fermant les yeux, il renouvela sa prière, les rouvrant il se retrouva assis sur son siège dans la travée. « Nathar !!! »S’écria t-il dans un accès de souffrance innommable.

« Oui, Aleph !» Fit une voix merveilleuse près de lui, se retournant brusquement, il vit assise à sa droite Nathar, une jeune femme drapée, d’un merveilleux teint translucide.

 Un sanglot de joie l’étrangla, il tendit sa main vers elle, elle se déroba : 

« Marions-nous d’abord Aleph.»

-Ok, allons-y, il y a une mosquée  à cinq pas d’ici Nathar… !

               Fin

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