قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 18 آب/أغسطس 2017 08:36

Fondaco dei Turchi 98

كتبه  Afaf Aniba
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Quel rachat mon père ?

-Jésus est notre sauveur…

La voix du  père Gianfranco parvenait lointaine à Paolo Di Balme. Il regardait ses yeux et il comprit tout de suite que la flamme de la foi n’existait pas et que le ton calme et serein de l’homme d’église était un ton presque professionnel, son conscient refusait d’écouter les arguments sans conviction.

Il entendit sa dernière phrase :

-Jesus est amour, il a fait preuve d’une incommensurable patience et s’est sacrifié pour chacun de nous.

-Jésus est en effet amour. Affirma Paolo en se sentant pénétré par une étrange paix, en son for intérieur, il se dit « Le Christ ne s’est jamais sacrifié pour nous, jamais. Simplement, il a été rappelé par son Créateur en voyant l’acharnement des fils d’Israël à ne pas reconnaître son message céleste."

Un silence s’établit. Paolo fit enfin :

-Je dois partir mon père, merci pour votre patience.Lui dit-il.

L’autre le reconduisit jusqu'à  la porte extérieur de l’église :

-En venant ici et en voulant me parler, vous ne vous attendiez pas de moi à des réponses, est-ce juste ? S’enquit soudain l’homme de l’église.

L’expression souriante, Paolo fit :

-Tout ce que je voulais est que vous m’écoutiez et vous l’avez fait avec beaucoup de bienveillance mon père, au revoir. 

Godi demeura immobile sur le pontile,  Paolo repartit à pied, l’air tranquille.

Arrivé à la maison, il perçut le son du téléphone dans le bureau bibliothèque. Il alla répondre :

-Ici, Giovanni Travieti comment allez-vous Paolo ? Demanda le professeur d’histoire.

-Très bien et vous pr ?

-Je ne me plains pas, puis-je vous voir ?

-Bien sûr, voulez-vous venir ou  c'est moi qui doit vous rendre  visite  ? Répondit volontiers le jeune homme.

-Je vous attends.

Madelina Acciouto du second palier vit son neveu ressortir immédiatement.  Le maître d’hôtel survint à cet instant :

-Monsieur Paolo sera là pour le déjeuner madame.

-Bien.

Giovanni Travieti accueillit avec son amabilité coutumière le jeune Di Balme :

-Je voulais vous consulter. Fit-il d’emblée.

Paolo prenant place dans une confortable bergère attendit la suite :

-Vous devez être au courant de la découverte éminement importante de Selma Omarti dans le Fondaco Dei Turchi ? Commença l’historien.

-Oui.

-Est-ce qu’ils vous est parvenu que nombre d’association culturelle et du patrimoine de la ville ont engagé une procédure juridique réclamant une plus grande part du trésor de Selim Pasha ? Demanda encore Travieti.

-Oui mais ce que je sais ne dépasse pas le cadre général. Précisa le jeune homme.

-Bien, alors je vais tout vous expliquer et en détails.

Au bout d’un exposé savamment présenté, Paolo eut une idée plus exhaustive des difficultés des Omarti :

-Leur avocat et ami de Murad Omarti, Eduardo Abrini devrait se présenter ce mardi à la première audience du tribunal de la commune de Vénetie pour affronter la partie civile représenté au barreau par un avocat de renom. Conclut le pr Travieti.

Paolo Di Balme ayant écouté attentivement, gardait le silence  :

-Qu’en pensez-vous Paolo ? L’interrogea tout à coup le vieil homme.

-Je crois que les Omarti ne doivent pas s’inquièter, leur cause est juste et nos tribunaux ne font pas du sentimentalisme dans de pareils litiges. Répliqua le jeune homme.

Un sourire fugitive éclaira le visage de Giovanni Travieti :

- Eh bien ! Moi aussi je suis du même avis que vous avec quelques réserves. Déclara t-il.

-Lesquelles ? S’enquit Di Balme.

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