قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 22 كانون1/ديسمبر 2017 15:04

Fondaco dei Turchi 117 et Fin

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(0 أصوات)

Précédant le groupe, la distinguée vieille dame prit la place de la maîtresse des céans, elle présida au dîner, qui fut pris dans le silence.

 Selma réfléchissait «  Se peut-il que je suis en train de me tromper de combat ? Oh non ! Jamais je n’ai été aussi sûre de moi-même . »

Madelina observait ses convives et particulièrement Selma, les hommes trop portés à faire les frais de leur sentiment lui semblaient plus vulnérable, tout à coup elle se souvint de la réaction d’Angelina au téléphone « Elle savait tout depuis le début la petite futé et je la crois complice de Paolo. Mais pourquoi ? »

Elle se sentit très lasse, devant ces jeunes gens beaucoup de chose lui échappaient «  Ce qui me fait défaut est l’élan de la jeunesse et un long souffle. »

Au sortir de table, les Omarti louérent la fine cuisine du Palazzo Del Mare, cela ne suffit pas à dérider la tante de Paolo. Ce dernier releva son air, en revenant au salon, il proposa à madame Acciouto :

- Si nous prenons le café sur la terrasse Tia ?

Elle acquiesça sans dire mot.

Montés au dernier étage, les Omarti et les Di Balme admirèrent pendant quelques minutes le paysage nocturne :

-La nuit Vénitienne est captivante. Fit Murad.

-En effet.

Selma se repérait grâce aux toits de quelques monuments historiques :

-Là-bas, est-ce l’hôtel du grand canal ? Fit-elle.

-Tout à fait. Lui répondit Paolo.

Madelina fixait la jeune femme et son neveu « Je dois parler. » :

- Celui qui visite Venise aura toujours la nostalgie de ses lieux .Finit-elle par dire.

-De savoir que nous partons demain soir me pousse déjà à faire mes adieux .Annonça Selma.

Le regard curieux que posa Madelina sur Paolo ne passa pas inaperçu, le jeune Italien déclara :

- Vous pourrez toujours revenir quand vous voulez.

-Je ne le crois pas, je dois me marier cet été et j’ai une année chargé à point .Fit Murad.

 Paolo Di Balme choisit cet instant pour faire sa déclaration :

-Ma tante tantôt a accueilli plutôt fraîchement ma nouvelle,  je sais qu'avec vous il en sera autrement ? Commença le jeune homme.

Murad Omarti su instinctivement que c’était le moment fort de la soirée, sa sœur immobile guettait la suite :

-Il y a deux jours dans la mosquée Altawhid,  j’ai prononcé la Chahada, aujourd’hui, j’ai eu ma première heure d’instruction d’Arabe !

-Allah Akbar ( Dieu est le plus grand ) ! Fit spontanément Murad. Plus réservée, Selma Omarti tentait de démêler les fils de la trame, du jour de l’orage jusqu'à cette inattendue annonce :

-Vous êtes déconcertée mademoiselle Omarti.

-Evidemment monsieur Di Balme.

Le café leur fut servit, buvant à petite gorgée Murad s’enquit :

-Pardonne-moi mais qu’est ce qui a motivé ce choix ?

Madelina toujours muette accorda une oreille attentive à son neveu :

- Je vais vous surprendre en disant que vous êtes mademoiselle la cause de ma conversion à l’Islam.

-Moi ?? Ne pu s’empêcher de dire la jeune Omarti.

-Oui. Appuya madame Acciouto, j’aurais dû m’en douter que ça allait finir comme cela.

Les Omarti relevèrent une sourde désapprobation  dans la voix de Madelina.

-Ma nouvelle confession n’est qu’un début. Signala Di Balme.

Murad fit :

-Quel est ton nouveau prénom pour commencer ?

-Abdel-Hamid.

-Nous avons eu deux Sultans portant ce prénom. Indiqua Murad Que Dieu te guide et approfondisse ta foi, pour tout ce qui concerne l’Islam tu peux faire appel à nous.

-Je n’y manquerai pas.

La pensée de Selma suivait une autre voie :

-Je dois dire que je suis fortement intriguée par un fait monsieur.

-Lequel ?

-Qu'ai je fait fait pour vous inciter à vouloir connaître notre religion et vous y convertir, n’avez-vous jamais renconter de musulmans auparavant ? Demanda t-elle.

Elle ne pouvait déchiffrer le visage de Abdel-Hamid. Assis dans l’ombre d’une colonnade, il paraissait lointain, son silence se prolongea. Madelina comprenait l’embarras de son jeune parent, il devrait s’en tirer seul.

Furtivement, Selma vit l’heure, dix heure moins quart, encore une quinzaine de minutes et ils partiraient, beaucoup de questions resteront en suspens :

- J’ai peur de vous choquer mademoiselle.

-Je vous en prie.

-Mademoiselle Omarti votre personne m’a inspiré une telle fascination que je me suis décidé à vous connaître et pour le faire je me devais de découvrir votre religion, j’ai été davantage attiré. Peu à peu je me posais ses questions relatifs à la vie à la mort au jour du jugement à l’histoire des prophètes, mon existence se métarmophosait jusqu'à être complètement transformé, la Chahada est venu tout naturellement.

Selma sentit ses joues en feu « Eh bien ! Je n’ai que ce que je mérite. »Se dit-elle horriblement gênée, Murad songeait en son for intérieur « Un fois de plus Selma se jette la tête la première et comme d’habitude elle esquive et contourne le problème. »

Madelina ne comprenait pas le silence des Omarti.

-Je suis désolé. Fit soudain Abdel Hamid.

Murad intervint :

-Je t’en prie, ce n’est rien.

Selma fit tout à coup :

-Tout n’est pas aussi simple.

-C’est ce que je disais justement à mon neveu. Fit Madelina Acciouto .

La jeune Turque réalisait les appréhensions de la tante :

-En rendant les choses difficiles, nous courons à l’échec mademoiselle.

-Monsieur Di Balme,  en venant ici, j’étais à la recherche du secret de mon ancêtre et me voici à la veille de mon retour en Turquie flanqué d’un trésor et .... Déclara la jeune femme , elle s’interrompit.

Abdel Hamid fit le ton patient :

-Est-ce que l’intérêt que je vous porte est inconvenant ?

- Qu’entendez-vous par intérêt ? Demanda t-elle se décidant à aller au fond des choses.

- Je dois apprendre beaucoup sur ma nouvelle religion, m’imprégner suffisamment de ses commandements, vivre ma foi et pouvoir après songer à fonder une famille, naturellement je devrais demander votre main.

Il y eu un silence, Murad estimait necéssaire de laisser sa sœur répondre. Di Balme appréciait sa complicité . «  Décidément cette femme est une énigme . »  Pensait Madelina Acciouto.

 «  Il faut une réponse et tout de suite . » Considérait Selma et à haute voix elle fit :

- Monsieur, tout cela je dois le méditer, je ne peux dire oui ou non à la va vite.

-Je suis tout à fait d’accord, seulement je veux m’assurer d’un fait. Répliqua le jeune homme.

-Lequel ?

-Ai-je une chance ?

-Soyez patient monsieur .Décréta la jeune femme.

Madelina fit en son for intérieur «  La prudence de cette femme inspire le respect. »

Di Balme du accepter  :

-Soit, nous resterons en contact.

-Bien entendu. Affirma Murad qui reprit :

-A présent nous devons nous retirer, ce dîner je ne l’oublierai pas Abdel Hamid, madame Acciouto merci pour votre hospitalité raffiné.

La vieille dame aimablement répondit :

-Il n’est que dix heures ! Ajouta t-elle.

-Nous aurions été ravis de prolonger cette soirée si nous n’étions pas aussi fatigués. Fit Selma.

Acciouto s’inclina :

- Embrassez très fort de ma part mademoiselle Angelina Acciouto. Dit la jeune femme au moment où elle tendit la main pour serrer celle de la tante de Abdel-Hamid.

-Je n’y manquerai pas. Assura la vieille dame.

La jeune femme  en se tournant vers Abdel Hamid Di Balme, les mots lui firent défaut :

- A bientôt mademoiselle Omarti, qu’Allah soit avec vous. Fit le jeune homme.

-Merci monsieur, au revoir.

Venant derrière son frère, elle voulait quitter l’endroit très vite, l’aidant à passer à bord Murad imaginait son état d’esprit. Elle prit place dans un coin, ramenant les bords de son écharpe, elle entendit les pas de Di Balme en s’en allant, se retournant elle vit le mouvement de Abdel Hamid en se détournant, leurs regards s’accrochèrent un bref instant :

-Murad j’ai envie de marcher. Fit-elle soudain.

-Où cela ?

Elle eut la vision de cet espace jalonné de colonne sans toit donnant sur la mer, elle le décrivit à son frère :

-C’est par là que nous avons inauguré notre séjour à Venise. Fit le jeune homme.

Elle ne dit rien, une quinzaine de minute plus tard elle y était, humant l’air de la nuit, elle fit quelques pas :

- Selma je suis là. Fit doucement son frère.

-Pas pour toujours.

Un silence accueillit cette déclaration.

Debout sur le bord de l’eau, elle ne pouvait venir à bout de cet horizon ouvert sur toutes les perspectives «  Oh ! Advienne que pourra je suis prête ! »

Fin le 5-08-04

قراءة 1222 مرات آخر تعديل على الخميس, 04 كانون2/يناير 2018 13:21

أضف تعليق


كود امني
تحديث