قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 17 كانون2/يناير 2020 12:43

Vers Bethléem Episode 7

كتبه  Afaf Aniba
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Jusqu'à présent, je garde vive et digne cette vision de la vieille ville qui a vu naître le prophète Jésus, dans un brouillard de pluie et de brume une forêt de clocher d’église et quelques minarets s’étreignaient dans cet élan céleste que nous ont transmis milles ans de règne de l’Islam en terre sainte. Pendant un long moment  nous n’avons d’yeux que pour ce merveilleux spectacle, peu à peu émergeant du voile brumeux les habitations, les ruelles, les boutiques, les arbres, les fontaines de pierres et les gens de Beitlehm se détachèrent pour apparaître tout entier. A notre dernier arrêt avant la chère ville ,un officier israélien nous avait apostrophé mécontent :

-Pourquoi laisser le paradis de l’Europe et venir sur une terre qui ne vous appartient pas ?

-Oh que si !Cette terre nous appartient bel et bien, c’est plutôt à vous de me répondre que faites-vous sur la terre du prophète Jésus que vous avez dénoncé aux Romains ? Le paradis commence ici et s’étend au septième ciel pour votre information. Avait répliqué Issam.

L’israélien avait manqué de souffleter mon mari, se détournant en tenant à pleine main son arme, il nous avait hurlé de remonter dans le bus. A la vue de Beitlehm, nous étions plus que jamais persuadés que cette  terre était notre véritable berceau et pour tout l’or du monde nous ne l’aurions cédés à l’ennemi.

 

 

Le bus traversant les halos de brouillard pénétrait bientôt dans la ville, s’arrêtant au bout de dix minutes tout au long d’un trottoir d’une station de transport locale, nous pûmes enfin fouler de nos pieds la terre du cher pays et le premier visage que nous reconnûmes fut celui de Saleh Naïli, à ses côtés le grand-oncle de mon mari Imad Naïli. Celui-ci était plus âgé que mon beau-père, c’était un de ses hommes aussi vigoureux aussi solide que les vieux oliviers du pays, leurs accueils et leurs étreintes nous firent oublier les déboires du voyage. On chargea les nombreux bagages dans un taxi neuf dont le propriétaire était un ami proche de Imad Naïli, nous nous mîmes en route ravis d’écouter la belle voix grave de Imad nous conter l’histoire de sa ville, je ne sus pourquoi en contemplant la route qui défilait sous mes yeux, j’ai eu l’impression que le temps s’était arrêté en cet endroit, nous ne sommes pas passés par la partie de la ville construite par les israéliens lors de l’occupation, l’ancienne ville abritait beaucoup d’immeubles de deux ou trois étages pas plus, la tradition était de s’en tenir à trois étages. Les terrasses, les cafés découverts, les ruelles que ne pouvaient emprunter les quatre roues, le passage lent et désordonné des mules, les hammams publiques, les espaces verts dont le découpage a conservé l’empreinte Ottomane, jusqu’au gens avec leur mise et leur mine digne m’ont fait l’effet de surgir du passé, d’un passé Ô combien irréparable ! Issam lui dévorait des yeux le paysage, lui il était né ici, moi j’ai eu moins de chance. J’ai vue le jour dans une clinique de Londres, nous partagions malgré tout les mêmes racines, mes parents étaient originaires de Beitlehm eux aussi, il n’y avait pas comme ton ami pour me raconter sa ville, les longues veillés durant lesquels on déambulaient dans les rues de Vienne, il se faisait un plaisir évident à  évoquer pour moi les milles histoires de Beitlehm. Je sus que ce petit rien de mystérieux qui imprégnait ses récits était bien réel, quelque chose de transcendant et d’extrêmement nostalgique imprimait l’atmosphère des lieux, l’appartement de mon beau-père me causa une agréable surprise, niché au cœur de la vieille ville le bâtiment de deux étages était entouré de grands arbres, au second l’appartement était pourvue d’une terrasse spacieuse ombragé par une vigne grimpante. Les premiers jours, nous avons découverts la ville comme de vrais touristes que l’exil forcé nous avaient rendus, nous marchions à pied en infatigable marcheurs que nous étions. Vous ne connaîtrez jamais le bonheur d’un être qui a été privé de sa terre, de son appartenance toute sa vie et qui les retrouve tout à coup, durant les premiers mois, nous avons voulus nous emplir suffisamment de notre bonheur mais pendant les mois qui suivirent nous dûmes nous préoccuper de questions terre à terre tel que chercher un travail, comme j’étais professeur universitaire, je n’eu aucune peine à dénicher un poste à l’université de Nabless par l’intermédiaire d’une amie de la femme de mon beau-frère de Khelil. Celle-ci s’était mis en quatre pour persuader le recteur monsieur Hamed Salehi de me recruter.

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