sur le bord de la route, il était arrivé à une route boisée et l’endroit était vraiment désert, il ne sut pourquoi, il arrêta la voiture et se pencha à l’extérieur :

-Où allez-vous ?

-Nulle part, fut la réponse de l’homme.

Ahuri, il vit la jeune femme s’approcher lentement, complètement abasourdie, il reconnut l’inconnue au visage fin.

-Vous ! S’écria t-il.

-Oui moi colonel, je suis de passage avec mon mari à Moscou que je vous présente d’ailleurs et je devais vous annoncer ceci : N’ayez crainte votre cauchemar est terminée, vous ne recevrez plus de message de moi.

Arrêtons la voiture, il descendit et alla serrer la main du mari de Enara Doukbenl.

-C’est incroyable ! Fit-il à la jeune femme souriante, savez-vous que ma mémoire a effacée complètement votre nom, on aurait dit que je ne vous ai jamais connu.

-Dieu en a voulu ainsi, on ne vous dérange pas plus, vous êtes en route pour chez votre soi, merci colonel pour m’avoir cru, fit le ton sincère la jeune femme.

-Allons voyons, c’est moi qui vous suit d’une infinie gratitude ! Mais pourquoi moi précisément ?

S'enquit-il.

-Eh bien ! parce que vous êtes un patriote Russe mais surtout un être humain authentique, votre âme n'est pas enchaînée à ce bas-monde et ses vilenies, répondit la jeune femme.

Il fit spontané : "J'ose le croire." Puis, il ajouta :

-Est-ce que je peux vous reconduire, à quel hôtel vous êtes descendu ? Fit-il.

-Merci, mais nous avons loués une voiture, vous la voyez là-bas garé, fit le jeune mari.

En reprenant seul la route, Aleixei avait entre les yeux le sourire radieux de Enera, il se sentait enfin libéré d’un grand poids "Il est vrai que j’ai été bête d’oublier que Enera Doukbenl a été mon professeur de .Turque à Ankara il y a sept ans."Se dit-il dépité.