قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الثلاثاء, 16 حزيران/يونيو 2020 19:11

Palais Arrais et la vérité sur le 11 septembre 2001

كتبه  Afaf Aniba
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J'ai retrouvée Narjass après qu'on s'est perdus de vue très longtemps. A nos retrouvailles, elle me pria de passer37b5a210f57859648d61adc1ae67d5e6 à son travail le plus tôt possible. Des semaines plus tard, munie de son adresse, j'arrivai devant l'enceinte de l'Amirauté, non loin de là une vieille bâtisse en cours de rénovation. Un policier m'indiqua une entrée pour les employés assignés aux travaux du chantier. C'était la première fois que je me trouvai dans l'enceinte du palais Rouge nommé Palais Arrais, un fort Ottoman dont les canons surplombe encore le front de mer.

Au premier étage, je vis mon amie Narjass, elle vint au-devant de moi. Me montrant une porte elle me dit :

- Entre, je reviens, je vais juste chercher une carte dont j'ai besoin. Dés que je dépassai le seuil de son bureau, je constatai la sobriété de l'endroit, mais tout de suite mon attention fut accroché par la table de travail de Narjass. Nue, la surface était seulement occupée par un laptop et deux photographies encadrées. A bien regarder les deux photos, je m’aperçue un peu effarée qu’il s’agissait de deux prises différentes du site du World Trade Center à Manhattan, New York !


Bien sûr c’était après les attaques fatidiques du 11 septembre 2001. Mais pourquoi la personne qui avait visionné le lieu avait délibérément ignoré le vide occasionné par la disparition des deux tours et avait fixé l’objectif longuement sur l’environnement immédiat des  tours ?
Et le détail bizarre était que l'une des photos reflétait un jour pluvieux et l'autre un jour ensoleillé !- Qu'est ce qui se passe ? Tu sembles hypnotisée par ces images ?! fit la voix de Narjass, elle était revenue sans bruit.
- Pourquoi pour tout ornement, tu as mis ces deux seules photos ? Ai-je rétorquée très curieuse.
Dépliant une grande carte entre nous, Narjass fit le ton indifférent :
- Parce que leurs place est là.

- Comment cela ? 

Elle leva ces yeux expressifs sur moi :

- Voyons tu es la première à m'interroger sur ces photos, qu'est ce qui te dérange ? Est-ce le fait est que je les ai mise en avant ?


En fait, je ne comprenais pas les motivations de Narjass :

- Dis-moi pourquoi précisément le site du World Trade Center ?

Mon amie eut un sourire fin:

- Parce que premièrement les photos je les ai prise moi-même il y a deux ans, secundo il était important de mettre en relief ces angles inédits de Ground Zéro.

Abasourdie, je m'écriai :

- Ainsi c'est toi le photographe ! Je t'en prie Narjass explique toi. J'ai comme le sentiment que ces deux cadres cachent un message. 

Mon amie architecte posa un regard pensif sur son bureau puis se tournant vers moi, elle déclara:

- Voyons cela peut ne pas t'intéresser.

- Si, si ! As-tu oubliée que durant un temps, j'étais folle de cet art et je le demeure dans mes moments d'oisiveté. Je veux t'entendre parler de ces photos bien sûr si tu as du temps devant toi.

- Eh bien! je n'ai que 20 minutes mais ce sera sufisant je crois. Dit Narjass, se levant elle alla fermer la porte et écartant du revers de la main la carte, elle fit face à une fenêtre et d'une voix franche elle annonça:

- Ecoute Riham cela peut paraitre ridicule mais en me trouvant tout à fait par hasard au Ground Zero un matin de Décembre, je m'arrêtai avec l'envie de tout voir. Je me souviens qu'une femme était debout près de moi, son attitude m'avait intriguée au début.

Il pleuvait à torrents. Au lieu de fuir la pluie, elle était là à promener un regard vif sur les rues, et les passants pressés. Me voyant trempée comme elle, cette femme s'est approché de moi et d'une voix mélodieuse, elle m'avait demandé :

- Vous ne partez pas ?
- Non et vous ?
- Moi je dois rester. Je ne suis pas venue ici depuis un mardi très lointain.
Je compris que je parlais à un témoin des attaques du 11 septembre 2001. Je demeurai silencieuse, je n'avais rien à dire. Ce qui s'était passé là une dizaine d'années en arrière se passait de tout commentaire. J'étais plutôt soucieuse de prendre des photos et en me voyant empêtrée avec mon appareil photo, l'inconnue me dédia un sourire insolite :

- Savez-vous que ce n'est qu'avec la disparition des deux tours que j'ai appris à regarder autour de moi ? Je travaillais ici et je passais chaque jour la tête dans ma poche. Et le jour où je lève les yeux c'est pour voir un avion traverser les derniers étages du building B ! Depuis j'ai appris à connaitre l'environnement où je vis, c'est malheureux de le dire je ne suis pas la seule, beaucoup des ex-habitants et employés de ce quartier ont tous fait les frais de cette expérience horrible. Il a fallut que les deux tours s'écroulent pour qu'on s'éveillent. Je ne supporte plus maintenant de marcher tout au long de mur gris ou l'obscurité des pièces à moitié éclairé. Je vis désormais dans la lumière et si je suis venue aujourd'hui ici c'est juste pour me dire que j'étais chanceuse.


Car le 11 septembre, je devais arriver en retard sur mon lieu de travail. J'avais pris la permission la veille et le destin a fait que je sois la seule survivante avec deux autres personnes qui s'étaient absentés pour maladie et une jambe cassée !"Tu sais Riham, en écoutant cette femme je me rendais compte de la sincérité de son récit et de sa justesse. En effet, j'étais debout au milieu d'un gigantesque espace ouvert. Et le ciel gris qui déversait des trombes d'eau dominait avec majesté les silhouettes en flèche des gratte-ciels. Le vent lavait façades de verre, allées et les files de voiture. Pour la première fois, je regardais autrement Ground Zéro.
La voix de l'inconnue me parvenait comme une musique de fond :" Durant ce jour de mardi, je n'avais pas fui quand bien même l'accès nous était interdit par les pompiers et les policiers. Je m'étais éloignée en courant pour m'arrêter à 150 mètres seulement et sur le pas d'un vieil immeuble abritant un supermarché je m'étais réfugiée. A partir de ce moment là, je voyais défiler un monde fou. Je ne savais pas ce qui se passer, et toute mon attention était focalisé sur une seule chose, comment les gens bloqués dans les étages allaient-ils s'en sortir ? Je pensais surtout à mes collègues et des années après et à des centaines de kilomètres d'ici en plein travail j'éprouve encore ce sentiment atroce d'impuissance. J'étais là à répéter sans cesse "Cela ne peut pas être vrai, je suis en train de faire un cauchemar..."


A la fin, je vis cette femme lever sa main vers le ciel :" Dix ans après nous ne savons toujours rien, pourquoi tout cela s'est produit ? Pourquoi le cours de l'Histoire a changé ? Pourquoi cet espace continuera à hanter nos existences notre vie durant ? Pourquoi on s'est résigné sans avoir rien tenté ? Les morts sont partis au ciel mais nous les survivants qui avons été là, qui ont assistés à l'horreur, on nous a considéré très tôt comme des témoins morts. Personne ne nous a honoré d'une explication, si j'ai gagnée la lumière, j'ai perdue toute confiance en la raison."

Narjass se tut.

Je ne disais rien, parfois on éprouve une grande difficultée à dire ce que nous avons au fond du coeur après avoir entendu un tel récit et quand mon amie reprit, je ne reconnut pas sa voix:-

J'ai pris la main de cette femme, je l'ai serré et je lui ai dit  la vérité "Tout cela a eu lieu à cause d'une histoire de prince arabe corrompu, qui au lieu de régner avec justice se sont pris à vous. Ben Laden et la famille régnante en Arabie Séoudite, avec leur richesse traite les Usa comme une armée de mercenaire ou de pirate à leurs services et c'est tout. Il y a eu des coupables qui sont emprisonnés et Ben Laden a été abattu et ses restes jetés à la mer mais tous les responsables devraient être jugés et nous devons tous se serrer les coudes pour déférer les responsables pour crime contre l'humanité, Depuis leurs apparitions dans la presque île arabe il y a presque un siècle, les Ben Seoud nous considèrent tous comme leurs esclaves et ils ne représentent aucunement l'Islam cette belle religion. Ne doutez pas dans votre gouvernement, le président Bush n'a pas tué ces citoyens jamais et la théorie du complot est fausse, complétement fausse."

Elle m'a regardé longuement puis me serrant la main à son tour, elle leva son regard à nouveau sur moi, il y avait comme une lueur dans ses yeux et sans un autre mot, elle partit et disparut derrière le rideau de pluie. Je récoltai ce matin là et le lendemain une série de photo, dont je choisis ces deux là pour mon bureau.


Se levant, elle dit :

- Viens Riham.

Docile, j'allais à la fenêtre. Ouvrant les volets, Narjass me montra  une cour surplombant la plage:

- Chaque bâtiment a son histoire, du haut de ce fort on voyaient l'ennemi arriver, tandis que là-bas du haut des tours du World Trade Center personne n'a vu arriver l'ennemi .

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